PSG : le plus beau des champions ?

Par Youcef Touaitia - Actu Champion's League, Mise en ligne: le 01/06/2025 à 10h00
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Longtemps sur la sellette après une première phase très poussive, le Paris Saint-Germain a remporté sa première Ligue des Champions en terrassant l'Inter (5-0), samedi à Munich. Une montée en puissance spectaculaire qui fait du club français un des plus beaux vainqueurs de l'histoire moderne dans le tournoi. Le plus beau ?

PSG : le plus beau des champions ?
Le PSG est champion d'Europe pour la première fois de son histoire.

Le Paris Saint-Germain est champion d'Europe. Il faut se pincer pour y croire, mais le club de la capitale est bien le vainqueur de l'édition 2024-2025 de la Ligue des Champions. Séparé de ses superstars, sans nom ronflant dans son effectif, le pensionnaire du Parc des Princes a écrit la plus belle page de son histoire après tant d'années de galères et de combats. Il a surtout réussi l'incroyable tour de force d'aller chercher ce trophée tant convoité dans une compétition à 17 matchs, la plus longue de l'histoire.

Manchester City, le déclic

Beaucoup l'ont oublié, mais le PSG aurait pu sortir dès la phase de ligue. Trop neutre, trop fébrile, presque trop innocent, il a traîné ses doutes tout au long d'un automne hésitant en perdant tous ses matchs face aux gros : Arsenal, l'Atletico Madrid, le Bayern Munich. Un collectif encore balbutiant, des repères fragiles, des automatismes absents. Puis il y a eu Manchester City. Un match sous haute tension. Une première mi-temps flottante, deux buts de retard... et le déclic pour un succès 4-2. Ce soir-là, Paris s'est trouvé. À l'instant précis où tout aurait pu basculer du mauvais côté, le PSG a choisi l'orgueil.


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À partir de là, plus rien n'a été laissé au hasard. L'équipe s'est réorganisée, mentalement surtout. Elle a appris à faire mal sans se précipiter, à contrôler sans reculer. Après avoir éparpillé Brest, le PSG a montré les muscles. Ses victimes ? Trois autres locomotives de Premier League, l'une après l'autre : Liverpool, Aston Villa et à nouveau Arsenal. Pas de superflu, pas de miracle, juste un football clair et affirmé, à l'image de son guide, Luis Enrique. On les attendait en échec, ils ont répondu en patron. Ce n'était plus une équipe en quête de confiance, c'était un groupe qui savait ce qu'il valait et où il allait.

Un désossage jamais vu en finale

Aller où ? A Munich. Là où Marseille, Dortmund et Chelsea ont brodé leur première étoile. Là où la hiérarchie bascule. Contre qui ? L'Inter et ses trentenaires. Un choc des générations. On pensait voir une bataille tactique, on a assisté à une mise à mort. Dès les premières minutes, le PSG a pris le ballon et ne l'a plus jamais rendu. La finale a été une démonstration, un récital. Chaque joueur savait où il devait être, chaque séquence semblait écrite à l'avance. Gagner une finale de Ligue des Champions avec cette manière, ce style marqué, c'est du jamais vu.

Rares sont les formations qui ont livré une copie aussi propre à ce stade. On pense évidemment au FC Barcelone en 2011 contre Manchester United. Mais là où les Red Devils avaient su troubler l'harmonie catalane avant de lâcher prise, l'Inter n'a jamais tenu debout, étouffé par un PSG d'exception. Pas un frisson, pas un sursaut, l'Inter n'a jamais été en position de créer le doute. Paris a tué toute forme d'espoir avant même qu'elle ne naisse. Une finale sans suspense, parce que tout était sous contrôle. Une perfection qu'aucun n'avait atteint dans une finale.

Un champion qui voit encore plus grand

Ce sacre est déjà immense et il doit être savouré comme il se doit par tous les amoureux du club. Mais ce qui frappe, c'est qu'il semble n'être qu'un point de départ. Le PSG a gagné avec le plus jeune effectif du plateau, balayant d'un revers de la main les poncifs sur l'expérience, le vécu. Un groupe construit sur la durée et ajusté avec l'art et la manière. Willian Pacho et João Neves n'étaient pas là il y a un an, Désiré Doué non plus. Khvicha Kvaratskhelia, lui, a pris le train en route. Et pourtant, ils ont été essentiels dans les moments clés. Ce PSG 2024-2025 n'est pas une équipe arrivée à maturité mais une équipe en mutation, qui gagne en apprenant.

Luis Enrique a parlé et a agi. Il a corrigé sans tout bouleverser, il a donné les clés à ceux qui les voulaient, a assumé certains choix qui n'ont pas toujours été compris dans la tempête, s'est accommodé du départ de Kylian Mbappé, l'alpha et l'oméga. Résultat : une équipe jeune, mais déjà championne d'Europe. Et surtout, une équipe qui n'a pas l'air d'avoir atteint son plafond. Ce PSG-là ne semble pas être une anomalie. Il ressemble davantage au début d'un cycle. Alors, le plus beau des champions ? Pas le plus attendu, pas le plus expérimenté, mais peut-être le plus maîtrisé. Et sûrement le plus prometteur.

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