OM : le rétropédalage de Boli après son soutien au PSG contre l'Inter
Unique buteur de la finale de Ligue des Champions remportée par l'Olympique de Marseille contre l'AC Milan (1-0) en 1993, Basile Boli a surpris en apportant son soutien au Paris Saint-Germain face à l'Inter, samedi. Une déclaration qui a fait grincer des dents sur la Canebière, poussant l'ancien défenseur central à revenir sur ses propos.

Un. C'est le nombre de clubs français à avoir remporté la Ligue des Champions. L'Olympique de Marseille, sacré en 1993 à Munich, pourrait être rejoint par le Paris Saint-Germain, samedi, en cas de succès contre l'Inter dans une nouvelle finale disputée... dans la même ville.
Unique buteur à l'Olympiastadion face à l'AC Milan (1-0), Basile Boli ne serait pas opposé à un sacre du club de la capitale. «Mon coeur reste bleu et blanc, mais je suis derrière le Paris Saint-Germain» , avait-il déclaré à France TV, dimanche dernier.
Une sortie qui ne passe pas à Marseille
Une sortie qui n'a pas manqué de faire réagir à Marseille. Son ancien coéquipier Éric Di Meco n'a pas caché sa déception. «J'ai mal au cul hein. Ça me fait mal. Après, il est grand, il dit ce qu'il veut. Il n'a pas de comptes à me rendre. Mais moi, quand je lis ça…» , avait-il lancé sur RMC, avant de relativiser : «Ce n'était pas si grave que ça.»
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Pour apaiser les tensions, le natif d'Abidjan a précisé ses intentions. «Il s'agissait d'une émission réservée aux enfants âgés entre 7 et 11 ans, quelque chose de léger» , a expliqué l'ambassadeur de l'OM à La Provence. «Mes déclarations ont été mal comprises. J'ai peut-être vexé pas mal de personnes, mais je ne soutiens personne et, surtout, je ne suis pas fâché avec l'OM.»
Boli invoque Zidane et Deschamps
«Cela fait 32 ans qu'une équipe française n'a pas remporté la Ligue des Champions. Je suis Marseillais à la vie à la mort, mais je suis Français d'abord. Personne n'ignore la rivalité entre l'OM et Paris» , a insisté Boli, qui s'est appuyé sur deux autres figures phocéennes pour illustrer son propos. «Comme Zinedine Zidane et Didier Deschamps, mon coeur ne peut pas être autre chose que bleu et blanc. Je le répète, je n'ai pas dit ça pour soutenir Paris. Quand, au tennis, Nadal affronte Monfils, je supporte Monfils parce qu'il est Français et même si l'adversaire est plus fort.»
«Je ne peux pas être Parisien, c'est impossible !» , a martelé l'homme de 58 ans, conscient d'avoir écorné son image malgré son statut d'icône au Vélodrome. Il a conclu par un rappel qui devrait parler à tous les supporters olympiens : «Je vais regarder la finale samedi, mais je vais vous dire une chose : le plus important pour moi, c'est que les Olympiens retrouvent la Ligue des Champions la saison prochaine.» Avec un PSG tenant du titre ? Réponse dans un peu plus de 48 heures...
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