Real : Ancelotti, le miracle ou la porte

Humilié avec le Real Madrid sur la pelouse d'Arsenal (0-3) mardi, Carlo Ancelotti voit sa place sur le banc être encore un peu plus menacée. L'avenir du technicien italien est même «quasiment scellé», à moins d'un exploit au match retour face aux Gunners dans une semaine.

Face à Arsenal, Ancelotti n'a jamais réussi à trouver la solution.

Le Real Madrid a pris un énorme coup sur la tête face à Arsenal (0-3) mardi, en quart de finale aller de la Ligue des Champions. Ses joueurs, ses supporters, ses dirigeants et son entraîneur Carlo Ancelotti, abattu en conférence de presse.

«C'est évidemment ma responsabilité», a réagi le technicien italien. Et le président Florentino Pérez semble d'accord avec son coach puisque, selon les informations de Relevo, son destin serait «quasiment scellé» suite à cette nouvelle défaite, la onzième de la saison toutes compétitions confondues.

Même en cas d'exploit, le pessimisme règne

Pourquoi n'est-il pas définitivement scellé ? Tout simplement car Ancelotti et son équipe sont toujours en vie. À l'agonie, mais en vie. Et s'il existe bien un club capable de remonter un 0-3 à la maison, c'est bien le Real Madrid. En cas d'exploit, l'entraîneur aux cinq titres dans la plus prestigieuse des compétitions européennes pourrait donc une nouvelle fois inverser la tendance, lui qui est déjà passé proche de la sortie au mois de décembre. Mais, pour l'instant, le pessimisme règne dans la capitale espagnole.

Tout simplement parce qu'avec cette belle équipe sur le papier, certes amputée de Toni Kroos mais renforcée par Kylian Mbappé l'été dernier, l'ancien coach du Paris Saint-Germain n'a jamais réussi à trouver la bonne formule. Il est d'ailleurs peu probable qu'il la trouve en une semaine. Et même en cas d'exploit au match retour, il est actuellement impossible d'imaginer ce Real et ses lacunes, qu'elles soient collectives, offensives ou défensives, aller au bout de la plus exigeante des compétitions.

À Madrid, un entraîneur est jugé sur les titres

À Madrid, un entraîneur est jugé sur les titres qu'il remporte en fin de saison. Pour «Carletto», la C1 s'éloigne comme la Liga, avec quatre points de retard sur le Barça. Et une éventuelle Coupe du Roi, avec une finale contre Barcelone à jouer, ne suffira pas pour sauver sa place. Encore faudrait-il la gagner, les deux derniers Clasicos ayant été survolés par les Catalans (4-0 puis 5-2). La saison blanche est possible, et Ancelotti n'y survivra pas. Et son successeur désigné Xabi Alonso, visiblement prêt à quitter le Bayer Leverkusen en fin de saison, toque à la porte…

D'après vous, le Real Madrid va-t-il réussir à renverser Arsenal au match retour ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…