Après nous avoir fait partager sa passion pour le ballon rond hier, Nicolas Gillet a accepté aujourd'hui de nous faire rentrer dans l'intimité de sa vie privée. Très bonne famille, le défenseur du Havre n'a quand même pas hésité à balancer quelques vérités au cours de la seconde partie de l'interview.

Chaque semaine, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté vie privée.

A 31 ans, Nicolas Gillet compte déjà onze saisons de professionnalisme derrière lui. Aujourd'hui au Havre, le natif de Brétigny-sur-Orge débute en effet sa carrière sous les couleurs du FC Nantes lors de la saison 1997-98. Très vite, ce solide défenseur central devient l'un des joueurs majeurs des Canaris, avec qui il remporte le championnat de France en 2001, et deux Coupes de France, en 1999 et en 2000. 2001 est pour lui l'année de la consécration. C'est en effet cette année-là que Nicolas Gillet connaît sa première sélection et remporte la Coupe des Confédérations avec l'équipe de France. En 2004, l'international tricolore rejoint alors Lens. Après trois ans de bons et loyaux services, le défenseur quitte les Sang et Or pour Le Havre, qu'il aide grandement à remonter en Ligue 1. Cette saison, après un début d'exercice marqué par les blessures, Nicolas Gillet a retrouvé sa place de titulaire au sein de l'arrière-garde du club normand.

Qu'est-ce que tu fais en général après un match ?

Quand on joue à domicile, il y a un salon où se rend pour manger et discuter avec les partenaires du club. En général, j'y retrouve ma femme et après on rentre à la maison. Et là, en général, c'est très dur de trouver le sommeil…

Tu fais quoi quand tu es au calme à la maison ?

J'ai pas mal de travail à la maison, il y a toujours quelque chose à faire ! (rires) Et puis, avec deux enfants, l'occupation est toute trouvée !

Si je fouille dans ton iPod, je vais y trouver quoi ?

Un peu de tout, pas mal de rock et de pop-rock notamment. Mais ça m'arrive aussi d'écouter du disco et de l'électro. Cela dépend de mon humeur.

Ta boisson préférée ?

De l'eau… C'est ce que je bois le plus. Mais de temps en temps, un bon petit verre de vin, ça n'a jamais fait de mal à personne ! (rires)

En quel animal aimerais-tu te réincarner ?

Je ne sais pas… En guépard ? Oui allez, en guépard, ça court vite !

La plus grosse bêtise que tu ais faite en étant gamin ?

Aucun souvenir… Je n'ai jamais fait de grosse bêtise, j'étais un garçon sage. (rires)

Si tu n'avais pas été footballeur, quel métier aurais-tu aimé exercer ?

Je ne me suis jamais vraiment posé cette question parce que j'ai eu la chance que ça marche très vite pour moi dans le foot. Mais sinon, je dirais pompier. J'ai pas mal d'admiration pour les pompiers.

Si tu étais chef de l'Etat, quelle serait ta première décision ?

Aider davantage les personnes âgées. Ma femme y est attachée, donc ça me touche forcément. Mais quand même, je trouve qu'en France, il faudrait aider les personnes âgées à finir leurs jours de la manière la plus digne possible.

Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait lequel ?

Celui de guérir les gens.

Si tu étais Zinedine Zidane ou William Gallas, est-ce que tu en voudrais à Jérôme Rothen ?

Sur ce qu'il a dit, oui… Maintenant, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Ce qu'a fait Rothen, c'est petit ! L'un est une idole et l'autre un de ses amis d'enfance. Et lui, il détruit tout ça. Je ne connais pas Rothen, mais je ne vois pas trop bien pourquoi il a écrit ce livre. En général, les gens qui font ça, c'est pour qu'on parle d'eux… Enfin, c'est mon avis. Je n'approuve pas le fait de balancer comme ça publiquement…

Si tu m'invites chez toi, tu me fais quoi à manger ?

Un bon plat d'hiver ! (rires) Une raclette, ça te va ?

C'était comment ta première fois ?

Bien, très bien, j'en garde un bon souvenir, ne t'inquiète pas. (rires)

Tu regardes quoi en premier chez une femme ?

Chez ma femme, ça a été sa simplicité, le fait qu'elle ne soit pas superficielle, son charme naturel a agi.

Tu sais que Cristiano Ronaldo est le joueur préféré des femmes. De ton côté, tu penses te situer à quel rang ?

Je n'en sais rien du tout ! Et je préfère ne pas y penser ! (rires)

Si t'étais une fille, tu choisirais qui dans le vestiaire du Havre ?

A part moi, je ne vois pas… (rires)

La dernière chose que tu fais avant de te coucher ?

J'embrasse ma femme.

Tes vacances de rêve, tu les passerais où ?

Pas où mais plutôt comment : en famille, avec ma femme et mes enfants, de préférence au bord de la mer. Les vacances en famille, c'est toujours un bon moyen de se ressourcer. Tout au long de l'année, elle est dépendante de nous, et là, ça permet de s'occuper d'elle en toute tranquillité.

Tu te vois comment dans une dizaine d'années ?

En bon père de famille et en bon mari. Je retravaillerai, ça c'est sûr. Dans quoi, je ne sais pas encore. Mais en tout cas, j'aimerais être reconnu dans quelques années pour ce que je suis, pour le travail que je ferai, et non pas parce que j'ai été joueur de foot. C'est ce qui m'importera le plus.

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