Ligue des Nations : rallumer la flamme ! Présentation et compos probables de France-Belgique
L'équipe de France doit encore se faire pardonner un Euro 2024 médiocre dans le jeu et une rentrée des classes ratée face à l'Italie (1-3) vendredi. Il ne faudra pas manquer l'occasion de le faire face à la Belgique, ce lundi, dans le cadre de la 2e journée de la Ligue des Nations.
Une demi-finale en guise de cache-misère tant l'Euro 2024 de l'équipe de France a été raté dans le jeu et les rencontres plus soporifiques les unes que les autres, une rentrée vendredi où elle s'est pris les pieds dans le tapis face à l'Italie (1-3), qui avait fait encore pire en Allemagne deux mois plus tôt.
L'été 2024 des Bleus n'a clairement pas été une réussite. Il reste une toute petite chance de sauver les meubles, ce lundi (20h45) au Groupama Stadium, à l'occasion de la 2e journée du groupe 2 de la Ligue A de la Ligue des Nations, face à la Belgique, tombeuse d'Israël (3-1).
Un onze largement remanié
L'équipe qui sera alignée à Lyon ne devrait pas avoir grand-chose à voir avec celle qui a éliminé les Diables rouges (1-0) le 1er juillet dernier, en 8es de finale du Championnat d'Europe. Si les néophytes Manu Koné et Michael Olise devraient être alignés d'entrée, pas moins de sept changements par rapport au onze défait contre la Squadra Azzurra sont prévus. Kylian Mbappé et Antoine Griezmann sont notamment pressentis remplaçants. Un objectif de management imaginé par le sélectionneur Didier Deschamps grâce à cette Ligue des Nations, presque considérée comme un demi-trophée.
«Je vous ai annoncé clairement le cap que j'avais fixé. Je considère que les six matchs doivent servir à incorporer de nouveaux joueurs et répartir le temps de jeu. La difficulté est augmentée du fait de jouer l'Italie et la Belgique. On a pris trois buts, on a eu des problèmes défensifs sur le premier match. En mettant les quatre défenseurs qui ont joué l'Euro, ça aurait amené plus de sécurité. Mais comme j'ai eu à le faire avant la Coupe du monde, si c'est pour prendre les joueurs et qu'ils rentrent 5-10 minutes... Ce sont des étapes à franchir. Si le calendrier avait été différent et qu'on devait jouer des éliminatoires, le cap aurait été différent», s'est expliqué le technicien bayonnais.
Si les joueurs du Real Madrid et de l'Atletico Madrid démarrent bien sur le banc, il sera intéressant d'observer à qui Deschamps confiera le brassard de capitaine. Mike Maignan, pour sa prise de parole après l'Italie et son rôle plus global de leader ? William Saliba, pour sa montée en puissance ? Cela fera partie des petites interrogations de la grande question qu'est ce France-Belgique.
Deschamps fait front face aux critiques
L'un des autres enjeux sera de savoir si dans ce contexte peu propice aux expérimentations, le choix d'un si large turnover va porter ses fruits. Parce que Deschamps se sait surveillé, bien plus que d'habitude. On aurait d'ailleurs pu croire que le sélectionneur, lui-même ou par décision de sa hiérarchie, ne continue pas l'aventure après un tel Euro. Ce qui aurait pu s'entendre dans la mesure où le Basque occupe le poste depuis douze ans, et qu'en 2024, avant cette rouste encaissée contre l'Italie, les Bleus n'avaient réellement réussi qu'un match sur dix. C'était contre la modeste équipe luxembourgeoise (3-0), en match amical, en juin dernier.
Cible de nombreuses critiques, Deschamps y a fait face. «De par ma fonction, j'ai toujours assumé l'entière responsabilité, même vis-à-vis des joueurs avec vous (les journalistes), ce qui ne m'empêche pas de leur dire ce que je pense. Je ne suis pas là pour juger, ça fait partie de mon métier et de ma fonction, je n'ai pas à juger ça. Je suis en immersion, je fais ma propre analyse avec des éléments en interne que vous n'avez pas. Chacun est libre de dire ou d'écrire ce qu'il veut. Je ne vis pas dans un bunker, je croise beaucoup de personnes diverses et variées aussi. Les supporters ne vont pas être contents qu'on ait perdu 3-1. Je comprends et ça fait partie de ma vie de sélectionneur», a assumé le technicien, dimanche face à la presse. Attention à ce que cette vie ne soit pas davantage remise en question trop vite...
La composition probable des deux équipes :
France : Maignan (c) - Koundé, Upamecano, Saliba, Digne - Fofana, Koné - Dembélé, Olise, Kolo Muani - Thuram.
Belgique : Casteels - Meunier, Faes, Theate, Castagne - Tielemans, Onana - Bakayoko, De Bruyne (c), Doku - Openda.
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