PSG : la pression, quelle pression ?
Ces dernières saisons, le Paris Saint-Germain a (très) souvent craqué face à la pression en Ligue des Champions. Avant le choc face au FC Barcelone, une question se pose : la présence de Luis Enrique sur le banc du club de la capitale va-t-elle suffire à régler ce problème ?
Le Paris Saint-Germain le dit de moins en moins, mais il souhaite toujours autant soulever la Ligue des Champions. Malheureusement pour le club de la capitale, le rêve s'est (très) souvent transformé en cauchemar au cours des dernières saisons.
La faute, en partie, à la pression qu'exerce la coupe aux grandes oreilles sur les joueurs parés de rouge et bleu. Les exemples sont nombreux, et l'adversaire de mercredi, le FC Barcelone, rappelle le plus douloureux de tous.
D. Pereira - «le coach nous transmet de la sérénité»
2017. Camp Nou. Après un match aller parfait au Parc des Princes face à une équipe blaugrana menée par la MSN (4-0), les Parisiens ont craqué au retour (1-6). Comme ils l'avaient déjà fait contre Chelsea en 2014 (3-1, 0-2), Manchester City en 2016 (2-2, 0-1), et comme ils le feront par la suite contre Manchester United en 2019 (2-0, 1-3) ou le Real Madrid en 2022 (1-0, 1-3). À tel point que, à chaque grand rendez-vous européen du PSG, les questions sur cette fameuse pression reviennent inlassablement.
La conférence de presse programmée la veille du quart de finale aller face au Barça n'a donc pas échappé à la règle. Mais, cette fois-ci, pas question de botter en touche. Car un homme a redonné confiance au champion de France en titre : Luis Enrique, comme l'a expliqué son défenseur et milieu de terrain Danilo Pereira : «Oui, la pression est un peu différente cette saison. Le coach nous transmet de la sérénité, du calme. C'est important pour les matchs comme ça, il faut être calme pour ce genre de matchs. On doit faire ce qu'on doit faire et on doit seulement penser au jeu.»
L'enthousiasme plutôt que la pression
«C'est un match difficile qui nous attend, qu'on doit gagner. On doit éliminer une grosse équipe mais on reste tranquille. Il faut afficher de la sérénité, c'est comme ça qu'on réalise de grandes choses», a poursuivi l'expérimenté portugais avant de céder la place à l'ancien coach du Barça, sur le banc du club barcelonais en 2017. Lui non plus n'a pas échappé aux interrogations sur la pression, encore plus après une phase de poules achevée à la 2e place du groupe F derrière Dortmund.
«J'espère que l'ambition sera plus grande que la pression, a démarré le technicien espagnol face aux journalistes. Nous sommes très excités à l'idée de jouer à ce niveau et à celle de nous qualifier pour le prochain tour. Pendant la phase de poules, j'ai vu que les joueurs prenaient leurs responsabilités. Beaucoup de responsabilités. Maintenant, le sentiment qui domine, ce n'est pas la pression mais c'est l'enthousiasme des joueurs.»
La pression, Luis Enrique veut l'oublier
La pression existe pourtant, et elle s'intensifiera sans doute lorsque résonnera l'hymne de la C1 dans un peu plus de 24 heures. Une seule solution, préconisée par Luis Enrique : l'oublier. «J'essaie d'oublier la pression parce que le club n'a pas encore remporté la Ligue des Champions. Ce n'est pas un manque d'ambition de ma part, mais nous devons d'abord passer les quarts de finale. Nous sommes excités, mais nous ne voulons pas penser à la pression.» Aux Parisiens de passer de la parole aux actes.
D'après vous, le PSG va-t-il se qualifier pour les quarts de finale ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…
