Sochaux : le coup de massue
Officiellement relégué en National 1 suite au recours rejeté par le Tribunal Administratif de Paris, Sochaux fonce tout droit vers le dépôt de bilan. Une situation qui attriste tous les amoureux du club.
Il n'y aura pas de miracle pour Sochaux. Dans le viseur de la DNCG en raison de dépenses trop importantes, le club doubiste a été officiellement relégué en National 1 suite à l'avis négatif du CNOSF et à un ultime recours rejeté par le Tribunal Administratif de Paris. Une descente aux enfers terrible pour une équipe historique du football français.
Romain Peugeot jette l'éponge
A l'issue de la décision finale, Romain Peugeot, qui a pourtant mobilisé des investisseurs locaux pour tenter de sauver le club, a fait part de son désarroi. «Nous regrettons que l'actionnaire actuel n'ait pas pris en compte cette urgence et ne nous ait autorisé à démarrer les discussions avec lui qu'après le 15 juillet, déposant son recours devant le CNOSF, contre notre avis et notre volonté, le dernier jour possible» , a indiqué l'arrière-petit-fils du fondateur du club.
«C'est maintenant à cet actionnaire qu'il appartient de prendre ses responsabilités mais notre pensée va ce soir à tous ceux qui nous ont témoigné leur soutien au cours de ces derniers jours, aux joueurs, aux jeunes du centre de formation et à leur famille ainsi qu'aux nombreux supporters» , a rajouté le businessman, qui a décidé de se désengager, estimant que le plan proposé «n'est pas viable en National 1, même après restructuration» .
La détresse de Tanchot
Arrivé en juin dernier sur le banc, Oswald Tanchot n'a pas réussi à cacher son dépit. «On est à l'abandon. Les salariés, la direction administrative et sportive. On n'a pas de leader, pas de président. Ils sont où ces gens-là ?» , s'est demandé le manager sochalien dans L'Equipe. «Il y a une déconnexion totale entre ce club familial et ces gens qui viennent et pensent pouvoir agir à leur guise.»
«J'aimerais que les gens qui ont mis le club dans cette situation assument. Il faut l'avoir un peu dans la peau, quand même, son club. Les fonds de pension, les banques, les trucs, c'est bien. Mais il faut que les gens qui les représentent soient connectés avec le club et présents. Et maintenant, on fait quoi ?» , a terminé Tanchot. Et maintenant, c'est très probablement le dépôt de bilan pour le FCSM...
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