Manchester City : Guardiola face à son destin... et sa bête noire
Entraîneur de légende, Pep Guardiola rêve d'offrir une première Ligue des Champions à Manchester City. Pour cela, le manager catalan va devoir éliminer sa bête noire : Carlo Ancelotti.
Pep Guardiola fait partie des plus grands entraîneurs de l'histoire. Voici une réalité implacable qui ne peut être niée. Et pourtant, le manager catalan se voit souvent reprocher son incapacité à remporter la Ligue des Champions avec Manchester City.
Deux années après avoir frôlé ce rêve du bout des doigts en finale contre Chelsea (0-1), il a l'opportunité de retrouver la dernière étape, le 10 juin contre l'Inter. Il faudra pour cela éliminer sa bête noire : Carlo Ancelotti.
Le défi Ancelotti
Quadruple vainqueur de la compétition avec l'AC Milan (2003, 2007) et le Real Madrid (2014, 2022), l'Italien a déjà barré la route à deux reprises au génie ibérique. Une première fois lors de la conquête de la Décima avec la Maison Blanche avec une double confrontation parfaitement maîtrisée face au Bayern Munich (1-0, 4-0) en demi-finales, une autre fois il y a un an, au même stade de la compétition (3-4, 3-1 ap). Jamais deux sans trois ? Guardiola ne l'espère pas. Et n'y pense pas.
Il refuse d'ailleurs de se mettre la pression. «Quand je suis arrivé ici, on ne m'a pas dit de gagner la Ligue des Champions. On m'a dit d'essayer de faire le mieux possible. Nous avons gagné tous les titres sauf celui-ci. Nous le voulons. (...) C'est un rêve qui se réalise d'en être là. Personne ne garantit que nous y serons à nouveau à l'avenir. Maintenant que nous y sommes, il faut y aller !» , a lancé le technicien espagnol en conférence de presse.
Guardiola veut un jeu fluide
Pour cela, l'homme de 52 ans espère améliorer le jeu de son équipe pour cette rencontre qui s'annonce historique. «J'espère que vous pourrez le voir demain. Je ne peux pas vous en dire plus, sinon Carlo (Ancelotti) l'entendra. Mais ne vous inquiétez pas les gars, il n'y aura rien de différent par rapport à d'habitude, je veux juste qu'on soit plus fluides et qu'on joue un peu mieux» , a soutenu le coach mancunien, qui ne prévoit donc pas de surprises.
«C'est le jeu qui dicte les choses. La fluidité, quand vous avez le ballon, comment vous réagissez. Cette compétition est faite d'incertitudes que vous ne pouvez pas contrôler. Nous verrons, nous aurons un plan et nous essaierons de l'appliquer. Et de nous adapter autant que possible. Nous allons essayer de nous imposer dans le jeu. Nous savons ce que nous pouvons faire. Nous voulons minimiser leurs menaces» , a terminé Guardiola. Rendez-vous après 23h. Ou un peu plus tard.
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