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L’Espagne prend ses rêves pour la réalité
Par Nicolas Lagavardan - Euro 2008, Mise en ligne: le 29/06/2008 à 22h56
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L'Espagne a été sacrée championne d'Europe dimanche soir à Vienne, au terme d'un match parfaitement maitrisé contre l'Allemagne (1-0). Les hommes de Luis Aragonés ont largement dominé la finale de l'Euro 2008. Un but de Fernando Torres a permis à Casillas et à toute une péninsule de soulever le graal.

L’Espagne prend ses rêves pour la réalité

44 ans que les Espagnols attendaient ça. Devant les 53 000 spectateurs de l'Ernst Happel Stadion de Vienne, les hommes de Luis Aragonés ont mis fin au calvaire en battant l'Allemagne à plate couture : 1-0 ! Après un premier quart d'heure d'observation, la Roja a posé son empreinte sur la partie et rapidement mis la tête des coéquipiers de Michael Ballack sous l'eau. Torres plantait la première banderille d'une tête sur le poteau (23e) avant d'annoncer la mise à mort en remportant son duel devant Lahm puis Lehmann (33e, 1-0). Les Espagnols font de magnifiques vainqueurs. Invaincus depuis le début de la compétition, ils ont montré une grande qualité technique, un jeu toujours porté vers l'avant et une construction élaborée qui ont donné à leur football une image enchanteresse.

Le but

- L'Allemagne est étouffée depuis un quart d'heure. Xavi hérite du ballon à trente mètres et profite du marquage laxiste pour adresser une passe à terre en profondeur entre les défenseurs. Torres prend Lahm de vitesse dans la surface côté droit et pique son ballon de l'intérieur du droit juste devant Lehmann lancé à sa rencontre (33', 1-0).

Les temps forts

- A vingt mètres dans l'axe, Xavi parvient à lancer Iniesta dans la surface côté gauche d'une passe croisée à terre dans le dos des défenseurs. L'Espagnol se dégage du marquage d'un contrôle orienté du droit et centre fort devant le but. Metzelder jaillit mais dévie le ballon en direction de son but. Lehmann parvient à détourner in extremis en corner de la main droite (14').

- Lancé par Ramos sur l'aile droite, Fabregas remise pour son coéquipier qui a bien suivi l'offensive. Le latéral droit espagnol adresse un long centre au deuxième poteau. Torres prend le dessus sur Mertesacker et déclenche une tête piquée qui heurte le poteau alors que Lehmann était battu (23').

- Puyol perd le ballon à un mètre du poteau de corner. Le centre allemand est déclenché. A la réception, Schwensteiger passe en retrait pour Ballack à l'entrée de la surface dont la frappe sèche passe au ras du poteau (60').

- Sur un coup-franc à trente mètres côté droit, Ramos grille la politesse à la défense au second poteau et déclenche une tête puissante de six mètres juste sous la barre transversale. Lehmann est sur la trajectoire et dévie d'une claquette inspirée de la main droite (67').

- Cazorla s'arrache sur l'aile droite et centre aérien au troisième poteau. Güiza arme une tête piquée un brin trop croisée. Lehmann est dépassé ; Senna se jette devant le but mais ne peut couper la trajectoire (81').

La prestation des Espagnols

Casillas a souvent pris ses responsabilités en sortant pour repousser le danger dans les airs. En défense, Capdevila a bien pris Schweinsteiger. Dans l'axe, Puyol a usé de son expérience et sauté sur tout ce qui bougeait mais a parfois joué avec le feu, tandis que Marchena s'est hissé en rempart difficilement contournable en un contre un. Sergio Ramos a commis une grosse bévue à la relance pour débuter. Mais sa débauche d'énergie sur tout le côté droit a été impressionnante. Senna a jailli dans les pieds allemands et orienté la relance à merveille. Silva a été assez discret et a manqué de justesse, un peu inhibé par l'enjeu sans doute. Souvent sollicité pour donner la dernière passe, Iniesta n'a pas trouvé la réussite escomptée mais a tordu les reins des défenseurs. Tout comme Xavi Hernandez, relayeur incontournable et qui a toujours cherché à jouer vers l'avant en sollicitant Torres par exemple. Fabregas a souvent cherché à être décisif avec des passes compliquées, remplacé à l'heure de jeu.

La prestation des Allemands

Lehmann s'est couché trop tôt sur l'ouverture du score et a parfois paru hésitant dans ses interventions. Il a toutefois retardé l'échéance avec plusieurs parades décisives. Friedrich a beaucoup couru mais a rarement pu déborder. Metzelder et Mertesacker n'ont pas hésité à accompagner les offensives ce qui a ouvert des espaces dans leur dos. Ils ont souvent été pris de vitesse. Incisif et passeur avisé offensivement, Lahm est coupable sur le but de Torres et a montré ses limites défensivement. Remplacé dès la pause. Hitzlsperger a bu le bouillon dans l'entrejeu. Auteur d'un match moyen, Frings a joué très bas et souvent vers l'arrière en première période. Peu en vue, Schweinsteiger a manqué de lucidité. Souvent dans l'ombre ou cantonné à un rôle défensif, Ballack a commis beaucoup de fautes. En retard dans les duels et touché à l'oeil à la demi-heure de jeu, le capitaine a vécu une soirée pénible. Podolski a alterné le chaud et le froid sur l'aile gauche, baissant nettement de pied après la mi-temps. Klose a pesé sur la charnière centrale mais cherche encore la faille.

L'homme du match : Fernando Torres

«Le meilleur joueur est toujours à la conclusion dans les moments décisifs» , disait Aimé Jacquet. Fernando Torres était donc le meilleur joueur de cette finale. Unique buteur et très costaud dans les duels, l'attaquant espagnol a montré toute sa détermination à remporter la coupe. Sa puissance et ses appels de balle incessants ont fait très mal aux défenseurs allemands.

La note du match : 14/20

Un match rythmé avec de multiples situations chaudes devant les buts. Si les Espagnols se sont particulièrement illustrés, les Allemands ont laissé plané un doute quant à l'issue de la rencontre jusqu'au coup de sifflet final.

L'Espagne a largement mérité la victoire sur l'Allemagne et même sur l'ensemble du tournoi. L'équipe la plus équilibrée, la plus solidaire et la plus offensive du tournoi a gagné l'Euro 2008.


Euro 2008, finale
Espagne – Allemagne : 1-0 (1-0)
Ernst Happel Stadion (Vienne/Autriche)
Arbitre : Roberto Rosetti (Italie)
But : Torres (33’)
Avertissements : Casillas (43’), Torres (74’) – Ballack (43’), Kuranyi (88’)

Espagne : Casillas – Capdevila, Puyol, Marchena, Sergio Ramos – Senna, Silva (Cazorla, 66’), Xavi Hernandez, Iniesta, Fabregas (Xavi Alonso, 63’) – Torres (Güiza, 78’)

Allemagne : Lehmann – Friedrich, Metzelder, Mertesacker, Lahm (Jansen, 46’) – Hitzlsperger (Kuranyi, 58’), Frings, Schweinsteiger, Ballack, Podolski – Klose (Gomez, 79’)



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