Coupe du monde : 40 jours plus tard, Cavani n'a pas digéré... et se lâche
Remonté contre l'arbitrage de Daniel Siebert après la victoire de l'Uruguay sur le Ghana (2-0), lors du premier tour de la Coupe du monde au Qatar, Edinson Cavani s'était distingué avec un mauvais geste au coup de sifflet final. Un comportement que l'attaquant de Valence regrette à moitié.
Un but. C'est ce qu'il a manqué à l'Uruguay pour franchir le premier tour de la Coupe du monde au Qatar. Malgré sa victoire sur le Ghana (2-0), lors du troisième match de poule, la Céleste n'a pas réussi sa mission. La faute à qui ? A Daniel Siebert, selon Edinson Cavani (35 ans) et ses partenaires.
En effet, ceux-ci estiment que l'arbitre allemand a oublié deux penalties évidents durant la partie. Pour exprimer son mécontentement, l'attaquant de Valence n'a pas hésité à renverser l'écran de la VAR au coup de sifflet final. Un comportement qui pourrait lui valoir une suspension de la FIFA.
Cavani dépité par la VAR
Un peu plus d'un mois après les faits, la tension n'est pas retombée. Alors que la sanction devrait rapidement tomber, le meilleur buteur de l'histoire du Paris Saint-Germain en a remis une couche. «Mais s'ils me sanctionnent pour avoir frappé le VAR, l'arbitre, pour nous avoir sortis de la Coupe du monde, ils doivent le mettre en prison, car ce sont des erreurs que tu ne peux pas faire avec le VAR, toutes les caméras et tous les arbitres derrière» , a pesté le buteur céleste pour la Cadena SER.
«Les sanctions m'inquiètent, parce que cela voudrait dire que je serai écarté des compétitions avec mes coéquipiers, mon club et mon équipe nationale. Ça m'inquiète. Mais ce sont des choses qui arrivent. Allez un peu du côté du footballeur, pas seulement de l'arbitre et des autres, mais du côté du footballeur pour voir ce qu'il s'est passé, pourquoi c'est arrivé et pourquoi les choses se sont passées comme ça» , a poursuivi El Matador, toujours aussi marqué par cette élimination dès la phase de poules.
Une réaction humaine selon Cavani
Avant de revenir sur son geste déplacé. «Dans le football, certaines injustices vous amènent parfois à réagir et certaines choses vous échappent parfois à cause de l'adrénaline. C'est bien d'avoir un bon comportement, mais nous sommes des êtres humains. Quand, parfois, les choses qui se passent sur le terrain sont vécues avec passion, que vous travaillez si dur pour y arriver, que vous vivez ces situations, il se peut aussi que la réaction d'un footballeur puisse être non justifiée mais un peu plus pardonnée» , a terminé Cavani. La FIFA se montrera-t-elle clémente ?
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