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Coupe du monde : les tops et flops de l'édition au Qatar !

Par Youcef Touaitia - Actu Mondial 2022, Mise en ligne: le 19/12/2022 à 18h00
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La Coupe du monde terminée, il est temps de dresser un bilan de cette 22e édition disputée au Qatar. Quels sont les tops et les flops de cette compétition remportée par l'Argentine ? Maxifoot vous propose sa sélection.

Coupe du monde : les tops et flops de l'édition au Qatar !
Messi a remporté la Coupe du monde au Qatar.

La Coupe du monde au Qatar est (déjà) terminée ! Après un mois de compétition intense, la plus belle des épreuves a fermé ses portes avec le sacre de l'Argentine contre la France (3-3, 4-2), dimanche, à Lusail. Une 22e édition qui a plu à certains, déplu à d'autres. Que faut-il retenir de ce Mondial ? Quels sont les tops et les flops ? Maxifoot vous propose sa sélection.

LES TOPS

1. Lionel Messi et Kylian Mbappé. Partenaires au Paris Saint-Germain, Lionel Messi et Kylian Mbappé ont illuminé cette Coupe du monde. Respectivement meilleur joueur et meilleur buteur, l'Argentin et le Français ont très largement survolé le tournoi avec des performances de très haut niveau. Le nouveau champion du monde (7 buts et 3 passes décisives) est devenu le premier joueur à marquer au moins une fois à chaque tour, le champion du monde 2018 (8 buts et 2 passes décisives) est devenu le meilleur réalisateur sur une compétition depuis Ronaldo en 2002 et le deuxième joueur à inscrire un triplé en finale après Geoffrey Hurst en 1966... Il a seulement fallu la séance des tirs au but en finale pour les départager. Un duel épique entre les deux meilleurs joueurs du monde qui vont prochainement se retrouver au Camp des Loges.

2. Une finale légendaire. Pendant 75 minutes, on a eu l'impression d'assister à une véritable correction. Nettement au-dessus, l'Argentine a trimballé l'équipe de France aux quatre coins du terrain au point de considérer cette finale comme la plus déséquilibrée de l'histoire. Et pourtant... Après plus de 120 minutes et une séance des tirs au but, on peut aisément considérer l'épilogue de cette édition au Qatar comme le plus fou de l'histoire. Peut-être pas le plus beau d'un point de vue technique, mais peut-être le plus intense dans sa dramaturgie. Six buts, un suspense insoutenable, les deux équipes proches du KO, tout ou presque était là. Sauf la victoire pour les Bleus, qui ont malheureusement perdu cette bataille. Mais ils ont probablement gagné le respect de tous avec ce scénario à couper le souffle.

3. Des poules à suspense. Si la finale a tenu toutes ses promesses, la phase de poules a elle aussi été très intéressante à suivre. La preuve, une seule équipe, le Qatar, était éliminée après la deuxième journée. Dans toutes les poules, la bataille pour la deuxième place qualificative pour le second tour a été intense : Équateur-Sénégal dans la A, Iran-USA dans la B, le duel à distance entre la Pologne et le Mexique dans la C, Australie-Danemark dans la D, la dernière ligne droite folle dans la E (Japon, Espagne, Allemagne, Costa Rica), le suffocant Belgique-Croatie dans la F, l'épique Serbie-Suisse dans la G et la course à trois entre la Corée du Sud, l'Uruguay et le Ghana dans la H. Des matchs sous haute tension qui nous ont permis d'avoir un suspense de tous les instants. A la FIFA de ne pas tout gâcher avec une autre formule...

4. Le parcours exceptionnel du Maroc. Le plafond de verre a enfin été cassé ! Après le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010, le Maroc a réussi là où toutes ces équipes africaines avaient échoué en devenant la première équipe du continent à rejoindre le dernier carré. Poussés par des dizaines de milliers de fans à chaque match, les Lions de l'Atlas ont joué à domicile durant cette compétition. Première de la poule F, la nation maghrébine a réussi à terminer devant la Croatie et la Belgique avant de s'offrir l'Espagne (0-0, 3-0 tab) en 8es de finale et le Portugal (1-0) en quarts de finale. Un parcours exceptionnel pour la bande à Walid Regragui, d'une solidité terrifiante lors de ses cinq premières sorties, qui a pris fin face à la France (0-2). En terminant quatrième, le Maroc a fait honneur a son peuple et à tout un continent.

5. Le temps additionnel. Tout le monde a eu la même réaction à la 90e minute du match d'ouverture opposant le Qatar à l'Équateur : comment l'arbitre peut-il accorder 8 minutes de temps additionnel ? Souhaite-t-il permettre au pays hôte de revenir dans la partie ? Des théories fumeuses rapidement mises à mal. Car on a finalement eu droit à un temps additionnel «anormal» au cours des 64 rencontres de la Coupe du monde ! Une nouveauté justifiée par la FIFA. «On veut éviter les matchs à 42, 43, 44 minutes de temps effectif. Donc les temps de remplacement, de penalty, de célébrations, de soins médicaux ou bien sûr de VAR, devront être compensés» , a expliqué Pierluigi Collina. Une mesure bien évidemment validée pour éviter que les acteurs cherchent à perdre du temps.

6. L'organisation globale. Pointée du doigt durant de longues années, la Coupe du monde au Qatar a été un franc succès. Stades parfaitement conçus, ambiances parfois géniales, proximité géographique entre les différents sites, sécurité... Il n'y a pas eu de polémique durant quasiment un mois en dehors des positions de certaines fédérations concernant le brassard «OneLove» , rapidement refroidies par les éventuelles sanctions sportives de la FIFA. Alors que des conditions strictes d'entrée sur le territoire avaient été annoncées, les fans souhaitant assister aux matchs de leurs pays respectifs en ont eu pour leur argent. Une réussite à tous les niveaux qui pourrait pousser la jeune nation de Golfe à organiser d'autres événements sportifs, comme les JO 2036.

LES FLOPS

1. La Belgique à la rue. On avait quitté la Belgique en Russie avec le seum de Thibaut Courtois. Au Qatar, les Diables Rouges n'ont même pas eu le temps d'ouvrir la bouche qu'ils étaient déjà dans l'avion du retour... Contrairement à l'Allemagne, qui a paradoxalement été une des équipes les plus intéressantes à suivre de par le jeu proposé malgré une élimination précoce, la Belgique n'a absolument rien montré. Des cadres vieillissants, des stars amorphes, le sentiment de ne pas vouloir se battre pour le copain, les partenaires d'Eden Hazard ont été d'une mollesse sans nom. Un énorme fiasco pour la nation qui a longtemps trusté la première place du classement FIFA. Et un énorme gâchis pour une génération qui ne remportera probablement pas le moindre titre majeur...

2. La sortie ratée de Cristiano Ronaldo. Si Lionel Messi a parfaitement réussi sa Coupe du monde, ce n'est pas le cas de Cristiano Ronaldo. Tout avait bien commencé pour le capitaine du Portugal, qui a inscrit un penalty face au Ghana (3-2), devenant le premier joueur à marquer dans cinq éditions différentes. Avant la chute. Il n'est pas question de pointer du doigt le niveau de jeu du quintuple Ballon d'Or mais seulement sa sortie ratée avec la sélection dans une Coupe du monde. Entre sa mise en retrait par Fernando Santos, justifiée ou non, ses états d'âme qui ont été soulignés par la presse de son pays, ses proches qui n'ont pas arrêté de lancer des messages sur les réseaux sociaux, CR7 n'a pas eu droit à une belle fin dans la compétition. Il laissera une image, celle de sa sortie, tête baissée, en larmes, après la défaite contre le Maroc (0-1).

3. Le niveau de jeu très moyen. Si l'organisation a été une grande réussite, en revanche, on a eu du mal à s'enthousiasmer sur le niveau de jeu des équipes. On a eu droit à des scénarios parfois incroyables, à du suspense, de la tension, mais aucune équipe n'est réellement sortie du lot pour sa technique. En dehors de l'Allemagne et son jeu direct, du Brésil sur certaines séquences, les formations de ce Mondial ont affiché un niveau assez proche sans véritablement donner des frissons. De l'impact, de la combativité, des défenses regroupées, le beau jeu a été mis au placard, comme en Russie. Ce sont d'ailleurs les quatre équipes les mieux préparées tactiquement, capables d'être cyniques durant au moins 90 minutes, qui sont parvenues à se hisser dans le dernier carré. Un football international qui a beaucoup changé... et pas forcément en bien.

4. Aucun but iconique. Le rush de Diego Maradona contre l'Angleterre en 1986, celui de Roberto Baggio contre la Tchécoslovaquie en 1990, la percée fantastique de Saeed Al Owairan face à la Belgique en 1994, l'enchaînement de Dennis Bergkamp contre l'Argentine en 1998, le coup franc de Ronaldinho devant l'Angleterre en 2002, le panenka de Zinedine Zidane contre l'Italie en 2006, les pétards de Diego Forlan en 2010, la tête plongeante de Robin van Persie contre l'Espagne en 2014... Des buts iconiques, on en a eu à la pelle lors des précédentes éditions. Cette année ? Pas un seul. Allez, la reprise de volée de Richarlison contre la Corée du Sud, le lob de Vincent Aboubakar face à la Serbie, le coup franc de Luis Chavez contre l'Arabie Saoudite. Pas plus. A moins d'en avoir oublié un...

5. Le Danemark hors-sujet. De toutes les nations qui ont voulu s'opposer au Qatar sur les questions des droits de l'homme, le Danemark, qui a évolué avec des maillots sobres pour marquer le coup, a probablement été la plus virulente. Des combats qui ont visiblement perturbé la compétition des joueurs puisque ceux-ci ont été méconnaissables de bout en bout. Après avoir régalé à l'Euro, avec une demi-finale à la clé, les Vikings ont été proches du néant. Incapables de marquer contre la Tunisie (0-0) et l'Australie (0-1), les Danois n'ont trouvé la faille que sur un corner converti par Andreas Christensen face à la France (1-2). Un tournoi complètement raté pour les hommes de Kasper Hjulmand qui vont devoir se concentrer sur le terrain au plus vite pour espérer faire mieux dans 18 mois en Allemagne.

6. Des choix de diffusion douteux. Des beaux stades, des belles pelouses, des supporters joyeux... mais une réalisation souvent défaillante. Les séances des tirs au but ont parfois été pénibles à suivre avec un choix d'utiliser exclusivement la caméra derrière les tireurs. Autrefois, la perspective avec la caméra latérale pouvait laisser place au doute. Plus maintenant. Encore plus agaçant, le choix de lancer des pages de publicité après les hymnes nationaux. Voir les joueurs se serrer la main, se regarder droit dans les yeux, se prendre dans les bras lorsqu'ils se connaissent, font partie des choses que les fans de football apprécient. Sur cette Coupe du monde, sur les 64 matchs, on n'a jamais eu droit à ce moment de respect entre les acteurs. Et malheureusement, cela ne devrait pas changer de sitôt.

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