PSG : Donnarumma, le don de se mettre dedans...
Propulsé gardien titulaire par Christophe Galtier, Gianluigi Donnarumma a vécu une nouvelle soirée contrastée contre la Juventus (2-1), mardi, pour l'entrée en lice du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions. Tantôt génial, tantôt frustrant, le portier italien a encore une fois montré deux visages distincts.
Six mois. Six mois à attendre, à ruminer, à bouillir. Entre temps, un autre coup de massue sur la tête avec l'élimination de la course à la Coupe du monde. Six mois à penser à ce rendez-vous en Ligue des Champions pour tirer un tirait sur son erreur qui a précipité le Paris Saint-Germain dans le ravin, un soir de mars, à Madrid. Six mois... pour rien, ou presque.
Deux parades géniales... et une erreur
Propulsé gardien titulaire par Christophe Galtier, Gianluigi Donnarumma (23 ans) n'a pas rassuré contre la Juventus (2-1), mardi. Les plus optimistes ont retenu ses deux parades exceptionnelles sur des têtes d'Arkadiusz Milik et Dusan Vlahovic. Et ils ont raison de souligner ces deux interventions de grande classe du portier italien, toujours aussi impressionnant sur sa ligne. Mais à côté de cela, le meilleur joueur du dernier Euro a encore montré des limites inquiétantes.
Alors que Paris menait tranquillement sa barque et que Kylian Mbappé aurait pu mettre les siens à l'abri avec un brin d'altruisme, le dernier rempart de la Squadra Azzurra s'est une nouvelle fois montré fébrile dans sa lecture du jeu. Sur le but égalisateur de Weston McKennie, il sort de manière trop peu autoritaire, se ravisant avant la reprise de la tête du milieu américain, pour se faire surprendre. Une hésitation qui a remis la Vieille Dame dans le coup.
Navas est toujours là...
Si le PSG a réussi à s'imposer, ces erreurs répétitives de Donnarumma ont un effet pervers sur sa relation avec ses défenseurs, qui n'ont pas non plus été impériaux dans les duels de la tête avec les attaquants turinois. Avec aussi peu d'assurance dans ses prises de décision, ses sorties aériennes voire même son jeu au pied, le champion de France aura des soucis structurels qui seront forcément exploités par les adversaires.
Pour ne rien arranger à sa situation, Donnarumma pensait disputer cette saison avec l'assurance d'être le numéro un indiscutable. Pour l'heure, ce statut n'est pas remis en question. Mais s'il ne gomme pas ce défaut récurrent immédiatement, la pression pourrait s'accentuer avec le maintien dans l'effectif de Keylor Navas. En tout cas, le gardien costaricien ne ratera pas l'occasion de montrer qu'il peut, lui, être fiable à n'importe quel moment.
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