PSG : Emery et la difficile quête de la Ligue des Champions
Toujours engagé en Ligue des Champions avec Villarreal, Unai Emery garde de bons souvenirs de son passage au Paris Saint-Germain. L'entraîneur espagnol a évoqué la difficile quête d'un premier sacre continental du club de la capitale.
Unai Emery est toujours en lice pour remporter la Ligue des Champions. Tombeur de la Juventus avec Villarreal, l'entraîneur espagnol espère réaliser un exploit face au Bayern Munich pour filer dans le dernier carré.
Un stade que le Paris Saint-Germain, éliminé par le Real Madrid en 8es, n'atteindra pas. Toujours en quête d'un premier sacré dans la compétition, le club de la capitale française va encore devoir patienter. Combien de temps encore ?
Le PSG remportera la C1 pour Emery
Pour le manager du sous-marin jaune, cela va venir. A force de travail, la roue finira par tourner. Un discours qu'il a tenu auprès de son ex-patron, Nasser Al Khelaïfi. «Cette année, c'est un pas en arrière, mais je l'ai dit à Nasser : «Tu gagneras la Ligue des Champions. Avec le temps, tu vas la gagner.» Quelqu'un doit briser le plafond. Le PSG est sur le bon chemin parce qu'il y a une forme de constance dans les résultats et qu'il continue de chercher à progresser» , a soutenu l'ex-tacticien parisien (2016-2018) pour L'Equipe.
Emery a d'ailleurs rappelé la difficulté de l'épreuve avec beaucoup de prétendants mais très peu d'élus. «C'est très difficile de battre des équipes comme le Bayern ou City. Regardez City avec Guardiola qui est pourtant le meilleur entraîneur du monde… L'entraîneur est une sorte de personnage suprême et seuls quelques élus sont des gagnants. Et parmi ces élus, un seul remporte la Ligue des Champions. Est-ce que ça veut dire que les autres ne sont pas bons ? Bien sûr que non» , a poursuivi le tacticien ibérique.
Emery pas surpris par la nouvelle déroute
Malgré cet optimisme, Emery a souligné la fragilité mentale des joueurs parisiens, qui ont une nouvelle fois failli de manière spectaculaire après 2017 et 2019. «Un jour, Guardiola m'a dit que des équipes comme le Barça ou le Real, parce qu'elles ont déjà gagné l'épreuve, réagissent mieux aux situations difficiles. La clé, c'est la gestion de la frustration. Quand le Barça (lors de la remontada) a marqué quatre buts, puis cinq et que l'arbitre a fait des erreurs, on ne savait plus quoi faire» , a avoué Emery.
«Contre le Real (en huitièmes de finale retour cette saison, 1-3, 1-0 à l'aller), c'était pareil. Quand Benzema a égalisé puis marqué le deuxième but, j'ai vu des joueurs que je connais bien comme Kimpembe ou Marquinhos : ils ne savaient pas comment réagir parce qu'ils avaient été envahis par la frustration» , a regretté l'entraîneur de 50 ans. Un travail psychologique que les Parisiens vont devoir répéter, encore et encore. Avant d'éventuellement toucher le Graal dans un futur proche ?
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