Italie : après les doutes, les médias italiens lâchent Donnarumma !
Méfiants depuis plusieurs mois par rapport à la situation de Gianluigi Donnarumma au Paris Saint-Germain, les médias italiens ont pointé du doigt le gardien après le fiasco connu par la Nazionale, éliminée face à la Macédoine du Nord (0-1) lors des barrages pour la Coupe du monde 2022.
La situation de Gianluigi Donnarumma a grandement agacé en Italie depuis plusieurs mois. Utilisé en alternance avec Keylor Navas au Paris Saint-Germain, le gardien suscitait de gros doutes chez les médias transalpins en raison de l'impact de cette gestion sur ses performances, jugées mitigées.
Malgré son rôle majeur lors du sacre de la Squadra azzura à l'Euro l'été dernier - avec un statut de meilleur joueur du tournoi -, le portier de 23 ans se retrouve désormais pointé du doigt après le fiasco de la Nazionale face à la Macédoine du Nord (0-1) jeudi lors des barrages de la Coupe du monde 2022.
«Donnarumma n'est plus lui-même»
Perçu comme en manque de confiance à cause de sa saison au PSG et de sa récente bourde contre le Real Madrid (1-0, 1-3) en Ligue des Champions, l'ancien Milanais a été, quasiment à l'unanimité, ciblé par les critiques de la presse italienne. Noté 4,5/10 par La Gazzetta dello Sport, le Parisien a eu «à négocier que des passes en retrait, jamais inquiété par le pressing macédonien. Jusqu'à ce tir de loin. C'est malheureux mais un but comme celui-ci ne peut pas être encaissé», peut-on lire, avant un message encore plus tranchant.
«Du Bernabeu à Palerme : où est passé Super Gigio ? L'un des héros de Wembley s'est perdu. (…) Donnarumma n'est plus lui-même. Il restera titulaire s'il redevient Donnarumma», prévient même le journal au papier rose. Dans le même temps, La Repubblica le juge «distrait» et voit même une «malédiction» qui continue, en raison de ses récents échecs en club et en sélection, en lui attribuant un incisif 4/10.
Un constat sévère…
De son côté, Sky Italia le voit aussi comme l'un des grands responsables de ce fiasco en le désignant comme «un spectateur». «Pendant 85 minutes, il a applaudi à distance ses coéquipiers car le ballon voyageait loin de sa surface. Mais lorsqu'il a dû s'employer sur un tir anguleux de Trajkovski sorti de nulle part, il n'avait pas encore terminé son rodage», juge le média.
Des critiques unanimes dans La Botte, mais toute de même sévères. Sur la frappe du Macédonien, Donnarumma peut effectivement mieux faire. Mais est-il le principal fautif sur cette action avec la passivité incroyable de Jorginho et d'Emerson ? Et même sur l'ensemble du match avec l'inefficacité effrayante des éléments offensifs ? En tout cas, le natif de Castellammare di Stabia vit une période très difficile et ressemble à une cible facile à enfoncer…
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