OM : Sampaoli a eu tout faux
Jorge Sampaoli a surpris dans ses choix jeudi soir face à Galatasaray (2-4) en Ligue Europa. Dans son système tactique, ses choix et son coaching, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille n'a pas été très inspiré.
Encore une soirée de milieu de semaine frustrante pour les supporters de l'Olympique de Marseille. Ce vendredi, la cité phocéenne s'est réveillée avec la gueule de bois, au lendemain d'une défaite sur le terrain de Galatasaray (2-4), synonyme pour l'OM d'élimination de la Ligue Europa.
Sampaoli critiqué
Si la plupart des joueurs marseillais alignés hier sont pointés du doigt après cette performance décevante, l'entraîneur Jorge Sampaoli doit lui aussi faire face aux critiques. Car l'Argentin a réalisé des choix surprenants pour cette rencontre.
En Turquie, le coach marseillais avait choisi d'innover en optant pour un surprenant 4-4-2 au lieu de son 3-2-4-1 habituel. Ce n'est pas tant le changement de système qui a intrigué, mais c'est le choix des joueurs alignés au coup d'envoi de cette rencontre. Au lendemain du match, le onze de départ marseillais inspire la même question : pourquoi ?
Une composition étonnante
Le choix d'aligner Luan Peres en latéral gauche, Pape Gueye en milieu gauche et Mattéo Guendouzi en milieu droit avait en effet de quoi surprendre. Si le milieu prêté par Arsenal a fait de son mieux, sans avoir son impact habituel, les deux premiers ont eux totalement sombré en évoluant à des postes inhabituels…
Gerson, lui, cherche toujours le sien. Titularisé dans l'entrejeu, le Brésilien a encore été décevant. Il n'a pas apporté de sérénité à un Boubacar Kamara très fébrile à ses côtés et fautif sur le premier but turc. Derrière, la charnière centrale Saliba - Caleta-Car est en plus passée à côté de son match. Ce qui n'a rien arrangé… Finalement, seuls deux joueurs offensifs étaient donc alignés pour ce «match de la dernière chance» : Arkadiusz Milik, auteur d'un doublé, et Bamba Dieng, remuant mais trop imprécis dans la finition.
Un mauvais message pour les remplaçants
Evidemment, Sampaoli avait sans doute une idée derrière la tête avec ce onze. On se demande encore laquelle... En l'absence de Dimitri Payet, l'OM aurait pu s'appuyer sur ses joueurs de couloirs pour faire des différences. Mais comment y parvenir sans des spécialistes du poste ? Pourtant, l'entraîneur olympien avait des options disponibles : Konrad de la Fuente, Amine Harit, Luis Henrique ou encore Jordan Amavi - qui aurait pu débuter à la place de Peres en latéral gauche - étaient tous sur le banc au coup d'envoi.
Une chose est sûre, le message envoyé aux remplaçants n'est pas très bon. D'autant que seul De la Fuente est entré à la place de Gueye après l'heure de jeu. Remuant, l'international américain a rappelé qu'un ailier était idéal pour occuper l'aile gauche. «Hier, on n'a pas fait un bon match mais on a quand même eu une occasion de plus que l'adversaire. On n'a pas été assez tranchant dans les deux surfaces, c'est quelque chose qu'on doit travailler» , a relativisé Sampaoli ce vendredi en conférence de presse. «El Pelado» va surtout devoir faire des choix un peu moins étranges pour convaincre des supporters marseillais de plus en plus sceptiques à son égard…
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