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Baromètre : Trezeguet revoit la vie en Bleu, Paris en alerte rouge…
Par Pierre-Damien Lacourte - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 24/03/2008 à 21h04
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Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, Trezeguet revoit la vie en Bleu, Lille aux trésors et des Lionceaux aux dents longues sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, Paris en alerte rouge, Carquefou dehors l'OM et Ben Arfa prend la tête à Toto. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Baromètre : Trezeguet revoit la vie en Bleu, Paris en alerte rouge…

Les valeurs en hausse

Trezeguet revoit la vie en Bleu

Nul doute qu'il doit avoir le sourire jusqu'aux oreilles en ce début de semaine David Trezeguet. Auteur d'un très grand match ce week-end face à l'Inter Milan, avec au passage un joli but à la clé, l'attaquant de la Juventus Turin a profité de la blessure du Lyonnais Karim Benzema pour être rappelé en équipe de France par Raymond Domenech. Même s'il a déclaré à plusieurs reprises ne pas trop s'en faire d'être banni par le sélectionneur national, le meilleur buteur du championnat d'Italie n'en possède pas moins l'amour du maillot bleu. Auteur de 17 buts en 28 rencontres de Serie A cette saison, Trezeguet aura sans doute le loisir d'améliorer ses statistiques en équipe de France ce mercredi face à l'Angleterre. Avec les absences conjuguées de Benzema et Henry, le Bianconero pourrait être aligné à la pointe de l'attaque tricolore aux côtés de Nicolas Anelka. L'occasion pour lui d'inscrire un 35e but en 71 sélections.

Lille aux trésors

En cette fin de saison, le Lille Olympique Sporting Club est en train de montrer ses plus beaux atouts. Avec leur petit joyau par ligne, les hommes de Claude Puel foncent vers l'Europe. En défense, Adil Rami est en train d'éclore. A tel point que le Franco-marocain vient d'être appelé pour la première fois par Raymond Domenech en équipe de France. Au milieu de terrain, Yohan Cabaye a lui démontré depuis longtemps tout son talent. Convoité par quelques grosses écuries européennes, capitaine des Espoirs de René Girard, le métronome du jeu lillois a pris une nouvelle dimension cette saison. Le patron du LOSC, c'est lui. Enfin, en attaque, Kevin Mirallas n'en finit plus d'affoler les défenses adverses. Le jeune international belge est pour beaucoup dans l'efficacité offensive retrouvée des Dogues. Avec Rami, Cabaye et Mirallas, Lille a démontré qu'il disposait de jolis trésors dans son effectif.

Des lionceaux aux dents longues

Ce qui devait arriver arriva. A force d'aligner les bonnes performances depuis quelques semaines, les Sochaliens ont fini par être récompensés de leurs efforts. Les Lionceaux, privés de festin depuis le coup d'envoi du championnat, sont morts de faim en cette fin de saison. Emmenés par un Francis Gillot qui a su leur inculquer sa rage de vaincre, les Doubistes sont allés s'imposer 1-0 au stade Vélodrome ce week-end. Une victoire qui les sort de la zone de relégation. Après la 30e journée, les Sochaliens pointent désormais à la 16e place, à trois longueurs devant le nouveau premier relégable, le Paris Saint-Germain. Englués dans la zone rouge depuis la 4e journée, les Lionceaux ont peut-être sorti la tête de l'eau au bon moment.

A part ça ? L'Olympique Lyonnais touche du doigt le septième ciel. En dominant le PSG 4-2 ce week-end, les Gones comptent désormais neuf points d'avance sur Bordeaux et sont en passe d'abandonner leur couronne de sextuples champions de France pour enfiler celle de septuples champions de France.

Les valeurs en baisse

Paris en alerte rouge

Pour la troisième fois de la saison, le Paris Saint-Germain se trouve en position de relégable. A Lyon ce week-end, les hommes de Paul Le Guen se sont plutôt logiquement inclinés 4 buts à 2. Pourtant, à Gerland, les Parisiens ont fourni une bonne prestation. Peut-être l'une des meilleures de leur saison même. Oui mais voilà, face à un Lyon affamé, en quête d'un septième titre de champion de France, le club de la capitale a fini par capituler. Une défaite, conjuguée à la victoire sochalienne au stade Vélodrome face à Marseille, qui relègue le PSG à la 18e place. A huit journées de la fin du championnat, les partenaires de Jérôme Rothen, qui pointent à deux longueurs du premier non-relégable, le RC Lens, sont plus que jamais sous la menace d'une relégation en Ligue 2. Et c'est un gros coup de tonnerre qui plane au-dessus de la Ligue 1.

Carquefou dehors l'OM

Après son élimination peu glorieuse de la Coupe de l'UEFA par le Zenit Saint-Pétersbourg il y a quinze jours, l'Olympique de Marseille a bu la coupe jusqu'à la lie. La Coupe de France cette fois. Pourtant, on ne peut pas dire que les hommes d'Eric Gerets n'étaient pas prévenus. Leur bourreau, Carquefou, qui se bat pour sa survie en CFA 2, avait sorti l'AS Nancy Lorraine, solide troisième de L1, au tour précédent. Mais pris à froid par une équipe carquefolienne volontaire, les Olympiens ne sont jamais parvenus à revenir au score. S'ils se sont pourtant procurés bon nombre d'occasions, la maladresse de leurs attaquants, à l'image d'un Djibril Cissé qui semble retombé dans ses travers, a empêché les Marseillais de s'ouvrir la route des quarts de finale. Et ce week-end, les Phocéens ont prolongé leur série de mauvais résultats en s'inclinant sur leur pelouse face à Sochaux. Semaine vraiment noire pour l'OM.

Ben Arfa prend la tête à Toto

Le comportement, qualifié d'individualiste par certains, de Hatem Bern Arfa commence à en agacer plus d'un. Après Karim Benzema, qui, lassé de toujours voir son nom associé à celui de son coéquipier lyonnais, a fait savoir publiquement que les deux hommes n'étaient pas les meilleurs amis du monde, c'est Sébastien «Toto» Squillaci qui est sorti de ses gonds la semaine dernière juste avant le match de Coupe de France face à Sochaux. Un tacle de l'ancien Monégasque a provoqué l'ire du jeune ailier gauche. Dans la foulée, les deux hommes en sont venus aux mains. Une attitude qui a conduit Alain Perrin à faire asseoir ses deux joueurs sur le banc de touche face aux Lionceaux. Si cette affaire n'a eu aucune incidence sur les résultats de l'OL dans la foulée (victoire face à Sochaux puis contre le PSG), elle traduit quand même un certain manque de complicité dans le vestiaire lyonnais, encore relaté il y a peu par Sidney Govou.

A part ça ? «Notre club se meurt» pouvait-on lire sur une banderole brandie par des supporters monégasques à Caen ce week-end. Une nouvelle fois défaits, 4-1 en Normandie cette fois, les Asémistes n'en finissent plus de dégringoler au classement. Les voilà 13es désormais, à cinq longueurs seulement devant le premier relégable, le PSG.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !



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