ASSE : les Verts trop violents contre le PSG ? Puel défend ses troupes
En infériorité numérique durant plus d'une heure, Saint-Étienne s'est incliné en finale de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain (0-1), vendredi. Encore une fois jugés violents par leur adversaire du soir, les Verts ont tenu à se défendre par l'intermédiaire de Claude Puel.
«C'est le 3e match consécutif contre Saint-Étienne où ils ont un carton rouge dans les 30 premières minutes. Ce n'est pas à la fin quand ils sont fatigués. C'est pendant les premières 30 minutes !»
A l'issue de la finale de la Coupe de France remportée contre Saint-Étienne (1-0), vendredi, Thomas Tuchel a laissé éclater sa colère. En cause, le tacle mal maîtrisé de Loïc Perrin sur Kylian Mbappé, touché à la cheville droite, mais aussi les nombreuses interventions musclées sur ses joueurs tout au long de la partie.
C. Puel – «c'était un engagement sain»
Si son courroux est légitime, l'entraîneur du Paris Saint-Germain ne pourra pas compter sur le soutien de son homologue stéphanois, Claude Puel. S'il regrette la blessure de l'attaquant français, le technicien castrais a d'abord pris la défense de ses protégés et de son capitaine. «C'était un engagement sain. Je regrette bien sûr la blessure de Kylian, j'espère qu'elle est légère. Il n'y avait aucune intention de faire mal. L'intention était de jouer le ballon, mais c'est vrai qu'il va trop vite» , a indiqué le coach vert après le match.
Droit dans ses bottes, Puel estime qu'il est difficile de jouer plus proprement face à un tel adversaire. «On pense avoir le ballon et puis ils ont un tel coup de rein qu'ils peuvent faire la différence à tout moment. Il faut s'engager mais rester maître de ses gestes et de toute situation. C'est de l'apprentissage, il faut trouver le bon dosage» , a rajouté l'ancien coach de Leicester.
Pas la même nature des expulsions selon Puel
Pour l'homme de 58 ans, le parallèle avec les deux autres rencontres de la saison face au PSG (défaites 4-0 et 6-1) au cours desquelles l'ASSE a été rapidement réduite à dix, n'est pas forcément judicieux pour critiquer le comportement de ses troupes. «C'étaient des joueurs qui devaient gagner en maturité, comme Fofana» , a-t-il insisté. Pas sûr que ce discours calme la colère des Parisiens.
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