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Gavanon : "pas le dernier à déconner"
Par Julien Lambert - Interview, Mise en ligne: le 02/09/2007 à 22h33
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Nancy et Gavanon sont leaders de Ligue 1 et invaincus depuis le début de la saison ! Une situation qui méritait bien un coup de téléphone au leader technique de cette étonnante formation nancéienne. En exclusivité pour Maxifoot, Benjamin Gavanon a donc accepté de se confier et de donner les clés de la réussite lorraine. Et le tout avec le sourire !

Peu connu du grand public, Benjamin Gavanon est pourtant le meneur de jeu du leader de la Ligue 1. Tireur de coup franc hors pair, il s'est prêté avec sympathie et bonne humeur au jeu de l'interview. Le secret de la réussite de Nancy ? «On est une bande potes» , explique-t-il.

Ça fait quoi de se réveiller le dimanche et de voir Nancy en tête de la Ligue 1 ?

Je ne vais pas te mentir : ça fait super plaisir de lire L'Equipe ! [rires]. C'est d'autant plus agréable que l'on ne s'y attendait vraiment pas du tout. On vit en ce moment quelque chose de fabuleux et on va tout va faire pour que cela dure le plus longtemps possible. Mais pour l'instant, on profite car ce n'est que du bonheur.

Cinq victoires et un nul en six matches, la perfection a donc un nom, Nancy ?

[rires] Tu t'enflammes un peu là ! Non, on garde les pieds sur terre et on sait que l'on va perdre un jour. On essaye juste de repousser le plus possible ce moment là. Sans dire que l'on a atteint la perfection, c'est clair que l'on s'est amélioré par rapport à la saison dernière.

Cette invincibilité vous tient-elle particulièrement à coeur ? Y-a-t-il un pari là-dessus dans le vestiaire ?

Non, pas de pari pour le moment, mais si on continue, ça va peut-être venir ! Plus sérieusement, ce n'est pas une obsession car on sait que la défaite va arriver un jour. On disait la même chose de Lyon l'année dernière et eux aussi ont fini par perdre. Nous, on a juste envie de bien faire, de continuer à se faire plaisir, sans se prendre la tête plus que ça. C'est aussi ça qui fait notre force.

Laurent Roussey, l'entraîneur de Saint-Etienne, a été dithyrambique à votre égard après la défaite de son équipe face à vous (2-0). Vous prenez ça comment ?

C'est super agréable ! Tout simplement car même si tu as la sensation d'avoir fait un bon match, ce n'est pas toujours évident d'avoir le recul nécessaire pour avoir une bonne appréciation de ta performance. Alors quand un adversaire te félicite de cette façon, c'est vraiment gratifiant. On en redemande !

«On garde les pieds sur terre»

Avec un tel début de championnat, est-ce que l'idée de jouer plus que le maintien a déjà germé dans vos têtes ?

Franchement non, pas encore. Et pour une raison simple : on a déjà vécu cette situation la saison dernière. Tout le monde nous voyait jouer le haut de tableau après notre bon début de saison et finalement, on a connu des soucis par la suite et on a fini 13eme. On a donc retenu la leçon et on garde les pieds sur terre. On n'a pas l'intention de changer notre discours maintenant. Rappelle moi quand on aura 42 points et on refera le point [rires] !

Comment expliques-tu ces excellents résultats ?

La première chose, et la plus évidente, c'est la stabilité. L'effectif a très peu bougé, donc on se connaît bien et on n'a pas eu besoin de faire de réglages en début de saison. On a un peu d'avance par rapport aux autres. Ensuite, je pense que chaque joueur a progressé individuellement et, logiquement, cela se répercute sur l'ensemble de l'équipe. On a gagné en expérience et en maturité. Les mecs essaient d'en faire plus pour les autres et ça marche.

On met souvent en avant l'état d'esprit du groupe nancéien. Mythe ou réalité ?

Réalité ! C'est même cet état d'esprit qui fait notre force principale. On est vraiment une bande de potes et on vient tous à l'entraînement avec un grand sourire car on sait que l'on va s'éclater ! On ne se prend vraiment pas la tête, on prend juste du plaisir.

«On essaye de sans cesse repousser nos limites»

Et qui met l'ambiance dans le vestiaire ?

On est un collectif soudé donc on alterne et tout le monde y va de sa petite vanne [rires] ! Mais je donnerai quand même une mention spéciale à Puygrenier, Brison et Curbelo.

J'avais posé la même question l'année dernière à Puygrenier et lui m'avait répondu Gavanon !

[rires] C'est vrai que je ne suis pas non plus le dernier à déconner ! Parfois c'est moi, parfois c'est un autre, mais le plus important, c'est que l'on s'amuse non ?

Tu penses que cette équipe a une bonne marge de progression devant elle ?

C'est délicat à dire. Nous, on essaye de sans cesse repousser nos limites, et pour l'instant ça a l'air de marcher car on se sent plus costaud que la saison dernière. On se sent vraiment bien dans le jeu. Et pour ça, il n'y a pas de secret, il faut avoir un groupe de qualité, et c'est le cas à Nancy. On n'a pas de grandes stars comme peuvent en avoir les grands clubs, on n'a pas de noms clinquants sur le papier, mais cela ne nous empêche pas d'avancer et de faire aussi bien voire mieux que les autres. Il y a d'ailleurs des Nancéiens qui ne sont pas reconnus à leur juste valeur.

Tu penses à qui ?

Des mecs comme Fortuné ou Kim par exemple. Mais je pourrai aussi te parler de Bracigliano et d'autres. Je pourrai te citer tout le monde en fait [rires] !

Et à titre personnel, je trouve que l'on parle davantage de toi cette année. Flatté ?

Ce n'est pas dans mon tempérament de me mettre en avant. Je préférerai toujours que l'on dise que Nancy a bien joué plutôt que Gavanon a fait un bon match. Le plus important à mes yeux restera toujours le collectif, toujours ! Et je pense que tous les Nancéiens te diront la même chose ! Cela dit, je ne te cache pas que cela est quand même agréable. Je préfère ça que de me faire descendre en flèches quand même [rires] !

Tu t'es fixé des objectifs personnels cette saison ?

Non, pas vraiment. Ce n'est pas mon genre de commencer une saison en me disant «je vais mettre tant de buts et faire tant de passes décisives» . Ça, ce n'est pas moi. Cela dit, j'ai eu la chance d'être assez souvent décisif la saison dernière donc je veux essayer de faire au moins aussi bien. J'avais mis 8 buts donc si j'en met pas un seul cette année, je t'avoue que j'aurais un peu les boules ! [rires]

Né et formé à Marseille, Benjamin Gavanon, 27 ans, commence sa carrière professionnelle en 2000 sous le maillot de l'OM. Mais peu utilisé dans le club de son coeur, ce milieu de terrain technique et très habile sur coup franc décide d'aller tenter sa chance ailleurs. En 2003, il débarque donc à Nancy, alors en Ligue 2. Il ne tarde pas à s'imposer et participe activement à la remontée du club en Ligue 1 en 2005. Titulaire indiscutable de l'équipe de Pablo Correa, il est aujourd'hui l'un des maillons forts du leader du championnat !



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