Brescia : le président Cellino sort la boîte à gifles !
Très remonté ces dernières semaines, le président de Brescia, Massimo Cellino, a multiplié les coups de gueule, estimant que la santé doit passer avant le football en ce moment. Le dirigeant de la lanterne rouge n'a d'ailleurs pas hésité à critiquer vertement son homologue de la Lazio, Claudio Lotito, ainsi que le patron de la Fédération, Gabriele Gravina.
Voilà près d'un mois que le football européen est à l'arrêt et certains clubs commencent à trouver le temps très long. C'est notamment le cas de la Lazio. A la lutte pour un premier titre depuis 20 ans, la formation romaine est consciente que la coupure liée à la crise du coronavirus est tombée au pire moment. D'où la volonté des dirigeants de reprendre le chemin de l'entraînement au plus vite. Une position qui exaspère au plus haut point Massimo Cellino.
M. Cellino – «le braiement d'un âne n'atteint pas le ciel»
En effet, le président de Brescia a multiplié les coups de gueule ces dernières semaines, estimant que la priorité n'est clairement pas à une reprise. La dernière en date vise clairement son homologue des Biancocelesti, Claudio Lotito, qu'il accuse de penser seulement à ses intérêts malgré la situation dramatique dans la Botte, une des régions les plus touchées du monde.
«Je vois trop d'égoïsme et trop de gens qui essaient de profiter de cette situation. Lotito veut jouer ? Le braiement d'un âne n'atteint pas le ciel, dit-on chez moi. Je n'écoute que ceux qui méritent d'être entendus. D'autre part, je ne sais même pas s'il représente la Lazio puisqu'il n'est que le président du directoire de ce club» , a taclé Cellino dans les colonnes du Giornale di Brescia.
Cellino refuse de reprendre
Lotito n'est pas le seul à en prendre pour son grade. Et pour cause, celui qui a été propriétaire de Leeds a également mis un gros taquet au président de la Fédération italienne, Gabriele Gravina. «Qu'il aille moins à la télévision et vérifie mieux les comptes de la Fédération. Qu'il vienne faire un tour à Brescia» , a piqué l'homme de 56 ans.
«Je ne veux pas être avantagé. Et je n'ai pas peur de redescendre (en Serie B). Car je n'échouerai pas. Et la Serie A, nous la retrouverons.» Alors que son équipe occupe la dernière place du classement, Cellino a par ailleurs répété que Brescia ne rejouera pas de la saison, même en cas de reprise. Une position radicale qui ne devrait pas arranger les affaires de l'instance transalpine.
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