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Top Déclarations : Obraniak passe à côté de l'OM, le président de Sion sans pitié, Rami et l'autoroute A8...

Par Youcef Touaitia - Top Declarations, Mise en ligne: le 28/03/2020 à 09h00
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Obraniak manque son rendez-vous avec l'OM, le président de Sion sans pitié, Rami et l'autoroute A8, le cri du coeur du boss de Brescia, l'hommage de Platini à Hidalgo... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Top Déclarations : Obraniak passe à côté de l'OM, le président de Sion sans pitié, Rami et l'autoroute A8...
Obraniak a raté son rendez-vous avec l'OM.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. Ludovic Obraniak – «Mes potes, qui savaient que j'étais sur le départ, n'arrêtaient pas de me téléphoner pour me faire des canulars téléphoniques en se faisant passer pour des directeurs sportifs. Du coup, quand je reçois un coup de fil avec l'accent marseillais, je laisse parler puis je dis : 'non mais vraiment pour un accent marseillais il est plutôt mal imité'. Et je raccroche. Le lendemain, mon agent me demande ce qu'il en est du coup de fil. Du coup, j'écoute son message vocal et réalise trop tard que j'avais eu le vrai José Anigo au téléphone» (Le Phocéen, le 21.03.2020)

Janvier 2007, l'ancien milieu offensif, qui brillait à Metz, a bien failli rejoindre l'OM. Mais il n'a pas répondu au coup de fil du directeur sportif phocéen... Dommage.

2. Christian Constantin, le président du FC Sion – «J'ai viré 9 types, mais cela aurait pu être 12, 13, comme le nombre qui a refusé le chômage partiel. Mais, à partir de 10 par mois, c'est un licenciement collectif et je dois faire appel aux syndicats. J'ai donc viré les plus vieux, ceux qui me coûtaient le plus cher» (L'Equipe, le 21.03.2020)

Pour sauver la maison en cette période de coronavirus, le dirigeant suisse n'a pas hésité à couper des têtes.

3. Adil Rami, à propos d'Alvaro Gonzalez – «Il est bien, parce que le bloc il est pas mal. Tu mets ce mec-là avec l'année de merde qu'on fait, et avec notre jeu, ce n'est pas la même, c'est beaucoup plus compliqué. A une période, l'autoroute A8 on l'avait, radars, pas radars, il y a tout qui passait. Pourtant le football c'est super facile. Soit tu es en bloc, soit tu ne l'es pas. Soit tu te bats, soit tout le monde défend, soit...» (Le Phocéen, le 25.03.2020)

Si l'Espagnol brille à l'OM, c'est grâce à la cohésion du collectif, affirme le champion du monde tricolore.

4. Massimo Cellino, le président de Brescia – «Il ne faut pas penser à quand on va recommencer, mais à survivre. Et si on parle de football, tout doit être remis à la saison prochaine. Soyons réalistes ! Ce virus, c'est la peste. On ne peut plus jouer cette année. Certains ne se rendent pas encore compte de ce qui arrive et ces gens sont pires que le virus. La saison est finie. Si quelqu'un veut ce scudetto maudit, qu'il le prenne. C'est fini. Et je ne dis pas ça car Brescia est dernier» (Corriere dello Sport, le 22.03.2020)

Vu la situation actuelle en Italie, difficile d'échapper à l'annulation de la saison de Serie A...

5. Michel Platini – «Michel, ce n'était pas un grand tacticien, mais un homme d'autrefois, bon, honnête, un créateur d'émotions. Avec Georges Boulogne et Fernand Sastre, ils ont constitué un trio qui a tiré le football français du néant, ils l'ont reconstruit, et lui ont permis de briller pour les presque cinquante années qui ont suivi. Michel était imprégné de la culture du beau jeu à la monégasque et à la rémoise, qu'il avait connue quand il était joueur. Il voulait qu'on joue bien, qu'on s'amuse sur le terrain. Il bâtissait ses équipes en fonction de nos qualités et de nos personnalités. (...) Ce que je retiens avant tout de Michel, c'est ça : il nous a toujours fait confiance» (L'Equipe, le 26.03.2020)

Le bel hommage de la légende vivante des Bleus à son ancien mentor, décédé jeudi à 87 ans.

6. Yacine Adli – «J'espère que vous respectez tous les mesures de confinement. Pour vous, pour vos proches, et surtout pour nos soldats blancs, qui font face au premier rang depuis le début de cette épidémie. Aujourd'hui, je prends la parole parce que je suis touché de près par le virus. Depuis avant-hier, mon meilleur ami est en soins intensifs. Et hier, un proche de la famille perdait son père. C'est donc avec un vif intérêt pour la cause que je vous demande de rester chez vous» (Twitter, le 27.03.2020)

En ces temps difficiles, le milieu bordelais a relayé un message fort pour sensibiliser les Français.

7. Julio Alberto, ancien président du FC Barcelone – «Je vois un Barça avec beaucoup de carences, en raison d'un manque de planification. Je crois que la meilleure chose qu'Abidal puisse faire, c'est rentrer en France, parce que je crois qu'il ne se rend même pas compte que le costume est trop grand pour lui, bien trop grand» (Radio Estel, le 21.03.2020)

Abidal au Barça, ça ne devrait pas durer...

8. Alexander Hleb – «C'était entièrement de ma faute, pas celle de Guardiola. Il a tout fait pour m'adapter rapidement au pays et au groupe, et apprendre la langue. Je me suis comporté comme un idiot. Le groupe était très bon. Je regrette de ne pas avoir appris à parler espagnol» (EFE, le 25.03.2020)

Les regrets de la star biélorusse, conscient qu'il est passé à côté d'une bien plus grande carrière.

9. Karim Benzema – «J'aime bien les supporters marseillais, car quand tu t'arraches, ils te mettent à un niveau, laisse tomber. Mais quand tu commences à faire n'importe quoi... À Marseille, si tu fais tout sur le terrain, ils te mettent tout en haut et j'ai bien dit tout en haut. Mais si tu commences à planer par contre...» (Instagram, le 24.03.2020)

Dans un live avec Mohamed Henni, l'attaquant du Real Madrid a dit tout le bien qu'il pensait des supporters de l'OM.

10. Sydney Govou – «Tous les joueurs que je croisais à l'époque, même chez les Bleus, me disaient : 'Il est chiant - et parfois en des termes plus durs (Rires.) - mais on aimerait avoir un président comme lui'. Les Zizou, Pat (Vieira), Tutu (Thuram)... Et le seul club français où ils voulaient aller, c'était Lyon. Aulas pouvait les énerver mais ça n'empêchait pas d'apprécier son travail, de le respecter» (L'Equipe, le 23.03.2020)

Si le président de l'OL a bien une grande qualité, c'est qu'il défend toujours ses intérêts, et donc ses joueurs.

C'est sur cette déclaration que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !







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