Ligue des Champions : la presse française savoure la fête à Paris, Neymar encensé... et taclé en Allemagne
Après la qualification du Paris Saint-Germain pour les quarts de finale de la Ligue des Champions mercredi face au Borussia Dortmund (1-2, 2-0), la presse française salue la fin de la malédiction et la belle communion entre les joueurs et leur public. A l'étranger, Neymar fait couler beaucoup d'encre !
«Paris libéré» (Le Parisien), «Tous ensemble» (L'Equipe), «La malédiction est vaincue» (Eurosport), «Paris s'est soigné» (Sud Ouest), «Le PSG refranchit enfin le cap de bonne espérance» (La Dépêche du Midi), «Le PSG brise la malédiction et file en quarts de finale» (La Provence), «Le PSG réduit Dortmund au silence» (Le Figaro), «Cette fois, c'est bon pour Paris !» (Maxifoot).
A l'issue de la victoire du Paris Saint-Germain face au Borussia Dortmund (2-0) mercredi en 8e de finale retour de la Ligue des Champions, l'ensemble de la presse française salue la qualification du club de la capitale en quarts de finale après trois échecs successifs ces dernières années.
Quelle fête !
A l'image de la superbe Une de L'Equipe montrant Angel Di Maria devant une marée de fumigènes et de fans en délire, les médias ont été séduits par la communion d'après-match entre les joueurs du PSG et leurs supporters, privés de tribunes à cause du huis clos mais présents en nombre devant le Parc des Princes pour soutenir leurs favoris. «Le PSG a chassé ses démons et a fêté sa qualification comme s'il avait remporté la Ligue des Champions, après laquelle il court tant. L'enjeu et le contexte de la rencontre, disputée dans un Parc des Princes désert en raison du huis clos décrété par les autorités publiques à la suite de l'épidémie de coronavirus, ont démultiplié les émotions et le sentiment du devoir accompli», a écrit L'Equipe.
Sur le match en lui-même, la presse française a vu une qualification méritée avec un Paris sérieux, solide et surtout collectif, à l'image des efforts défensifs presque inédits de Neymar. Cet enthousiasme contraste évidemment avec la déception qui règne en Allemagne. Les mots sont forts et Bild n'hésite pas à parler d'«horreur» pour qualifier la sortie de route du BvB, tandis que Kicker titre «jeu fantôme» en montrant Marquinhos et Erling Braut Håland au duel devant des sièges vides, comme pour s'inquiéter de ces huis clos qui se multiplient et de cette possible mise en veille du football qui se dessine plus ou moins en Europe, faisant planer un doute sur la suite de la compétition…
Un Neymar au double visage
A l'image de Kicker, qui a vu un BvB «sans imagination», «trop vulnérable» et finalement trop «faible», la presse allemande juge l'issue de ce 8e logique. Elle a en revanche du mal à digérer l'attitude de Neymar, qui a chambré Håland en imitant sa célébration «méditation» après son ouverture du score. «Un mauvais gagnant nommé Neymar», tacle ainsi le quotidien généraliste Die Welt avant de développer. «Il a fait sensation avec son geste ridicule. (…) Ce que personne ne mérite, c'est l'action dérisoire avec laquelle Neymar a fait sensation.»
Les autres médias européens n'hésitent en revanche pas à encenser le Brésilien, qui a «assombri Håland» dixit La Gazzetta dello Sport. La presse catalane s'enflamme particulièrement pour son ancien chouchou et sujet préféré : «Neymar montre la voie des quarts de finale au PSG» pour Sport, «Le PSG retrouve enfin les quarts grâce à Neymar», note pour sa part Mundo Deportivo. «Un Neymar qui a mis le pied à l'étrier» résume le Guardian outre-Manche. Cette fois, l'Auriverde était bel et bien là et n'a pas déçu !
La belle fête du PSG en Une de L'Equipe
«Paris libéré» pour Le Parisien
«Jeu fantôme» pour Kicker
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