Roma : le président Pallotta allume Monchi !
Le président de l'AS Rome, James Pallotta, n'a pas apprécié les récentes sorties médiatiques de Monchi, qui a quitté son poste de directeur sportif au sein du club italien avant de s'engager au FC Séville. Le patron des Giallorossi pointe du doigt l'Espagnol.
Monchi est rentré au bercail. Moins de deux ans après son arrivée à l'AS Rome, le directeur sportif espagnol a décidé de quitter l'Italie au début du mois afin de revenir au FC Séville. Pour justifier son départ, l'homme de 50 ans a évoqué des désaccords avec son désormais ex-président, James Pallotta. Des arguments qui passent mal...
Pallotta avait donné les pleins pouvoirs à Monchi
«J'ai été surpris de l'entendre dire qu'il souhaitait aller dans une direction et moi dans une autre, s'est étonné Pallotta sur le site officiel du club de la Louve. Dès le début, j'ai été très clair sur la direction que nous devions prendre, et c'est pour cela que nous avons dépensé beaucoup d'argent pour faire venir Monchi.» Ce dernier avait pour mission de faire venir «des entraîneurs, un staff, des recruteurs et des médecins de premier plan» .
Convaincu que Monchi allait faire passer un cap à son club, Pallotta avait donné les pleins pouvoirs à celui qui était considéré comme l'un des meilleurs directeurs sportifs au monde lors de son arrivée. «Je lui ai donné les pleins pouvoirs pour recruter le coach qu'il souhaitait, pour faire venir des adjoints, gérer la détection et recruter les joueurs qu'il désirait» , détaille le patron giallorosso. Et force est de constater que le travail de l'Espagnol n'a pas eu l'effet escompté.
Monchi «n'avait pas de plan B»
«Si vous regardez nos résultats, c'est clair que cela n'a pas fonctionné» , constate Pallotta, avant d'en rajouter une couche : «En novembre, alors que notre saison ne s'améliorait pas et que le coach ne parvenait pas à faire réagir les joueurs, j'ai demandé à Monchi son plan B si la situation empirait. Il était le responsable des opérations à Rome, mais il n'avait pas de plan B. Il a dit que son plan B était de faire la même chose que le plan A.»
Pour le président romain, le constat est clair : Monchi n'a pas été à la hauteur des attentes. «Quand je lis ses interviews, dans lesquelles il dit que les idées de la présidence étaient différentes des siennes, je vous demande de me dire quels étaient les plans de Monchi. Nous lui avons donné les pleins pouvoirs et aujourd'hui nous avons plus de blessés que jamais et nous sommes menacés d'être éjectés du podium pour la première fois depuis 2014» , conclut Pallotta. Après 28 journées de Serie A, la Roma occupe la 5e place à quatre points de la 4e place qualificative pour la Ligue des Champions.
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