Au programme cette semaine : Juninho trop en avance sur le calendrier, Gérard Houllier et les cours de la bourse, le bénévolat de Luyindula et moult déclarations indispensables sur un ballon rond qui n'en finit plus de tourner.

Chaque semaine, Maxifoot vous propose de revisionner l'actualité du football, avec 10 déclarations pertinentes, originales ou décalées. L'occasion de partir à la découverte des petites phrases qui fleurissent sur les gazons du monde entier. Bonne croisière à tous !

Et qui s'appelorio Cayzac

Alain Cayzac (président du PSG, après la signature de Peggy Luyindula) - : «Peggy a accepté qu'une partie importante de sa rémunération soit liée aux résultats du club cette saison, mais aussi sur les prochaines. C'est le signe d'une très bonne mentalité.»

Félicitions Luyindula pour ce geste : mais a-t-il pensé à mettre un peu d'argent de côté, au cas ou ?

Le moral Hasek

Ivan Hasek (entraîneur de Saint-Etienne, après la défaite à domicile contre Sedan 1-2) - : «Nous avons fait notre plus mauvais match. Ce soir, nous ne méritions pas de gagner. C'est une question de mental. Dans tous les domaines, Sedan nous était supérieurs. Nous n'étions toujours en retard et en manque d'agressivité. Collectivement, nous n'avons pas été bons. Nous n'avons pas été très dangereux.»

Allez, soit pas si triste, Ivan, tu le reverras Fred Piquionne. C'est quand le prochain Monaco-ASSE ?

Le Calcio endeuillé

Olivier Dacourt (milieu de l'Inter Milan, réagissant aux incidents entre Catane et Parlerme) - : «C'était effrayant. Cela ressemblait à une guerre civile. J'ai été choqué. Bien sûr, il y a eu souvent des problèmes entre supporters, des bagarres. Mais une telle haine, envers la police notamment, je n'avais jamais vu ça. On ne peut pas mourir à un match de football.»

Tant qu'il y aura des imbéciles dans les stades, le football ne sera pas à l'abri des drames.

Petit divorce entre amis

Pierre Dréossi (manager général du Stade Rennais, en réaction au départ d'Olivier Monterrubio à Lens) - : «Cette saison, c'est plus son nom qui a joué que lui. Son échec, ici, est lié à sa motivation. Il éprouve beaucoup de difficultés à se remettre en question.»

Les ruptures, c'est souvent difficile… Surtout pendant le mercato !

Un arrière-goût de déjà-vu

Juninho (milieu de terrain de l'OL, après la défaite 1-2 contre Marseille) - : «C'est vrai que nous sommes encore éliminés d'une compétition que nous cherchons à gagner depuis plusieurs saisons sans y parvenir.»

Ah, les quarts de la Ligue des Champions sont déjà passés ?

Les dividendes du succès

J-M Aulas (coach de Lyon, revenant sur les difficultés actuelles de son équipe) - : «Ces mauvais résultats n'ont pas d'incidence sur la cotation en bourse car on a bien pris la peine d'expliquer qu'il ne s'agissait pas de coter les résultats mais de coter une mécanique économique dans laquelle on a mis en place ce qu'il fallait pour avoir des résultats sur le plan passé et sur le plan futur.»

Que JMA se rassure : avec 11 points d'avance, le monopole de Lyon sur le championnat ne semble pas prêt de se terminer.

Allo Mario bobo

Djibril Cissé (attaquant de l'OM, à propos de la blessure de Mario Yepes) - : «Je me suis excusé sur le terrain. Il m'a envoyé ch… comme un chien. Demandez à ses coéquipiers, ils étaient là. Le Monsieur pense que je l'ai fait exprès ? Tant pis pour lui. Je ne vais pas me mettre à genoux non plus.»

Heureusement, tout est maintenant rentré dans l'ordre.

Mauvaise blague

Mathieu Flamini (joueur d'Arsenal, sélectionné en équipe de France) : - «C'est Thierry Henry qui m'a annoncé ma sélection. Il m'a appelé, mais au début je ne l'ai pas cru.»

Il est sûr que ce n'était pas encore un coup de Gérald Dahan ?

Les compliments du lutin

Javier Saviola (attaquant de l'Argentine, avant la rencontre amicale face à la France) - : «La Ligue 1 m'a posé beaucoup de problèmes. C'est une compétition très physique, avec des systèmes tactiques difficiles.»

Alors que l'équipe de France, au regard de l'excellente performance de Saviola hier, cela semble beaucoup plus simple ! Voilà qui est rassurant pour le niveau de notre championnat.

Don't cry for me Argentina

David Trezeguet (attaquant de l'équipe de France, après la défaite contre l'Argentine 0-1) - : «On a souffert. C'était un match difficile. Ils étaient bien en place et ils ont marqué sur leur seule occasion. Nous, on a trop joué dans l'axe, on aurait dû écarter le jeu davantage. Il faut peut-être faire plus pour essayer de gagner.»

David Trezeguet peut être déçu : il n'a pas eu l'occasion de démontrer ses talents de buteur. Espérons pour lui qu'il aura une nouvelle chance au sein des Bleus.

Fin du voyage, tout le monde descend. Pensez à réserver vos billets pour la semaine prochaine !

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