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Le Baromètre de la Semaine - N°19
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 08/12/2003 à 19h06
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Les faits marquants de l'actualité du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, Sochaux bouillant, Cissé pas grave et Le Real à sa main. Pour les valeurs en baisse, L'OM sans parachute, Nantes sans jeu et Le Barça en crise.

Les valeurs en hausse

Sochaux bouillant

Après avoir éliminés Dortmund sans coup férir, les Sochaliens volent de succès en succès. En étrillant les Lensois à Bollaert, 3-0, ils ont empoché leur cinquième victoire consécutive, dont trois à l'extérieur, pour un total de douze buts marqués contre quatre encaissés. Désormais quatrième du classement, à un point du PSG mais avec un match en moins, ils postulent, tout naturellement, à une place en Champions League, voire même au titre. La qualité de leur jeu les y autorise car cet effectif, qui est presque inchangé depuis trois ans, ne cesse de progresser et a définitivement pris conscience de ses possibilités. A l'image du Brésilien Santos, buteur prolifique en Ligue 2, mais qui suite au doute et aux blessures n'avait pu, jusque là, nous régaler de ses réalisations à répétition. Le fait que le jeune taulier Pedretti soit resté au club étant l'ultime preuve de leurs ambitions. Les prétendants à la Champions League feraient bien de surveiller leur part face à ces féroces lionceaux.

Cissé pas grave

La suspension de cinq matches pour les matches internationaux va peut-être priver Djibril Cissé de l'Euro portugais. Alors que d'autres auraient sombré, il fait face. Et de belle manière : «Dans la vie on a ce que l'on mérite» , a-t-il répondu. Si la sanction est confirmée, elle restera imméritée. Mais par ses réactions d'après match et son comportement sur le terrain, quoiqu'il arrive, il en sortira grandi. Comme un passage obligé de la star naissante et surmédiatisée aux yeux de beaucoup, à l'homme réfléchi et conscient, de ses qualités comme de ses défauts, qu'il a toujours semblé être. En voulant et en faisant très bien pendant un match et presque une mi-temps chez les Espoirs, il a montré tout son talent, seulement rattrapé par sa jeunesse. En marquant encore et toujours avec son club, comme son superbe but inscrit à Ajaccio, il démontre que l'on peut toujours compter sur lui. Et si, par bonheur, sa peine est réduite, il faut espérer que Santini fasse appel à lui. Il le mérite.

Le Real à sa main

Sans forcer devant le fantôme du Barça (voir valeurs en baisse), le Real Madrid a repris la tête de la Liga avec deux points d'avance sur Valence. Deux transversales de Zidane et Beckham puis une frappe de Roberto Carlos ont fait mettre un genou à terre aux Catalans, Ronaldo se chargeant du coup de grâce que les Barcelonais n'avaient pas reçu à domicile depuis près de vingt ans. En lui même, c'est donc un exploit, à défaut d'être une surprise tellement cette équipe galactique semble tutoyer l'au-delà. Paradoxalement, la simplicité et l'immense don de soi avec lesquels un joueur comme Beckham assume son nouveau statut de milieu défensif, tout en étant un maître à jouer, sont étonnants. Le casting qui pouvait paraître bancal s'imbrique comme un puzzle et l'addition de talents se multiplie au lieu de se soustraire, aux efforts, par exemple. Tant que cette alchimie fera son effet toute équipe qui s'y exposera pourraît bien exploser. Avis aux amateurs.

Les valeurs en baisse

L'OM sans parachute

Au pied du mur contre Monaco, l'obstacle s'est avéré trop haut. Il a suffi d'un coup de tête et d'une accélération pour mettre à la raison de combatifs mais limités phocéens. Les schémas ont été épuisés, les recours immédiats viendront des hommes. Ceux en place, Perrin en premier lieu, sont discutés. On peut lui reprocher des erreurs de recrutement (Skacel, Beye, N'Diaye...). En cela, il est le seul coupable. Pour le reste... A défaut de technique, l'équipe marseillaise use du physique et montre ses limites quand le défi est relevé. Monaco a mis une mi-temps pour être à la hauteur. Une fois fait, le talent a fait la différence. Une place en UEFA est en jeu ce soir, celle de Perrin va sûrement de paire. L'OM peut faire d'une pierre deux coups. Sera-ce une pierre blanche ou une pierre noire ? Quel qu'en soit le résultat, l'horizon en Championnat restera gris.

Nantes sans jeu

En cette fin d'automne, les Canaris ont perdu leurs plumes comme nos arbres leurs feuilles. Après trois défaites de rang à domicile, contre Lyon, Paris et Monaco, voilà qu'ils ont été incapables de battre, la lanterne rouge, Toulouse. Les gorges gonflées d'espérance après un été radieux, ont laissé place, l'hiver venu plutôt que prévu, à des Nantais aphones. L'attaque est devenue famélique, Vahirua est désormais sifflé comme un vulgaire serin, et le jeu frise l'indigence. Amisse n'a pas plus la recette que Marcos. D'où la légitime interrogation sur les limites de cet effectif. Que la fierté nantaise en souffre, il ne suffit plus le temps où être formé à la Jonelière justifie une intelligence de jeu au dessus de la moyenne. La méthode a été éprouvée, analysée, parfois copiée, et récitée par d'autres. Kombouaré ou Deschamps s'en servent sûrement. A Nantes, les ingrédients ne sont peut-être plus les bons.

Le Barça en crise

Battu par le Real Madrid au Camp Nou, le Barça pointe désormais à la treizième place du classement, à treize points de son ennemi. Mais peut-on encore parler d'ennemi lorsque l'on ne fait même plus parti de la même catégorie. En effet, cela fait trois ans que cela dure, le FC Barcelone ne brigue, à terme, plus qu'une place en UEFA dans la Liga. Cette année encore, malgré Ronaldinho, la crise couve. Les résultats sont absents, les joueurs à peine moins, et Rijkaard, l'entraîneur actuel, ne sait plus comment s'y prendre. Contesté dès sa nomination, ses choix ne plaident pas pour l'accalmie. En l'absence de Ronnie, blessé, et avec le seul Kluivert en attaque contre le Real, il a eu l'affront de laisser Saviola et Overmars sur le banc. La bonne rentrée du Néerlandais a prouvé qu'il était dans l'erreur. En étant frileux, il a laissé le Real agir en patron. Comme une reconnaissance forcée de la supériorité d'un adversaire devenu sans pareil. La crise tient parfois de l'écart entre le rêve et la réalité.

Merci, et à la semaine prochaine !



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