PSG : Emery veut se servir de la remontada pour terrasser le Real Madrid
A un peu plus d'un mois du 8e de finale aller de la Ligue des Champions contre le Real Madrid, Unai Emery se veut confiant. L'entraîneur du Paris Saint-Germain, qui joue son avenir face au club espagnol, espère se servir de la remontada subie à Barcelone la saison passée pour franchir l'obstacle madrilène.
Unai Emery le sait, son avenir au Paris Saint-Germain se jouera à l'approche du printemps. Malgré l'excellente phase de groupes réalisée par les partenaires de Neymar, premiers de la poule B devant le Bayern Munich, ces derniers croiseront le fer avec le Real Madrid dès les 8es de finale de la Ligue des Champions. Un choc énorme pour lequel l'entraîneur basque se dit déjà prêt.
Emery attend le Real de pied ferme
«Ce PSG sera mieux préparé qu'il y un an contre le Barça. Moi y compris» , a assuré l'Ibère dans les colonnes de Marca. «C'était une expérience pour ce club, cette équipe, le coach. Ce sont des expériences qui nous préparent pour l'avenir» , a indiqué Emery.
Le but, c'est bien évidemment d'offrir à Paris sa première étoile en terrassant premièrement le double tenant du titre. «Le PSG veut être à chaque fois plus proche des grands d'Europe pour les égaler... et les dépasser ensuite. Nous avons ce qu'il faut pour éliminer le Real. Gagner est une opportunité de grandir» , a poursuivi le coach parisien.
L'arbitrage aura son importance selon Emery
Pour cela, Emery le sait, il faudra également une part de chance. Notamment concernant les décisions arbitrales, qui peuvent faire basculer les matchs d'un côté comme de l'autre. «Je veux dire que les arbitres, face aux grandes équipes, ont certainement un peu plus de respect. Inconsciemment, mais c'est le cas» , a évoqué Emery.
L'ancien technicien du FC Séville ne l'a d'ailleurs pas caché : c'est une des raisons qui expliquent la sortie de route des coéquipiers d'Edinson Cavani lors du retour à Barcelone le saison passée. «Est-ce que Aytekin a eu une influence ce jour-là ? Disons qu'une partie de la défaite qui a été conditionnée par les décisions arbitrales» , a terminé l'homme de 46 ans. Les 14 février et 6 mars prochains, les Parisiens devront très certainement avoir le vice et la roublardise qui leur ont souvent manqué dans les gros rendez-vous européens ces dernières années !
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