PSG : quelles répercussions après le fiasco ? Emery et Al-Khelaïfi en sursis, Kluivert menacé...
La déroute historique du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone (1-6) en 8e de finale de la Ligue des Champions risque de ne pas rester sans conséquence sur l'organigramme du club de la capitale. Malgré tout, le coach Unai Emery devrait au moins finir la saison, tandis que le président Nasser Al-Khelaïfi ne semble pas en danger immédiat.
Après quatre échecs consécutifs en quarts de finale, le Paris Saint-Germain a essuyé une élimination aussi douloureuse qu'inattendue dès les 8es de finale de la Ligue des Champions mercredi face au FC Barcelone (4-0, 1-6).
Parce qu'elle constitue un sérieux coup d'arrêt dans le projet du club de la capitale, cette sortie de route précoce risque de provoquer des bouleversements à tous les niveaux au sein de l'organigramme francilien.
Forcément appelé en premier sur le banc des accusés, le coach du PSG, Unai Emery, n'encourt pas de danger immédiat. Le quotidien madrilène AS rappelle que l'ancien entraîneur du FC Séville «fait partie d'un projet à long terme» tandis que L'Equipe et RMC affirment que les dirigeants du champion de France en titre attendent le mois de juin pour dresser son bilan au terme de l'exercice.
Al-Khelaïfi déjà à Doha
Les deux médias expliquent que le Basque pourrait sauver sa tête notamment en cas de carton plein sur la scène nationale (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France), ce qui n'est pas gagné avec notamment 3 points de retard sur le solide leader Monaco en championnat. Reste qu'Emery se retrouve évidemment fragilisé par le fiasco de mercredi et qu'il a perdu une bonne partie de sa crédibilité aux yeux des dirigeants qataris. Pour éviter de connaître pareil sort que son prédécesseur Laurent Blanc, qui a payé au prix fort l'élimination contre Manchester City la saison passée, le coach devra aussi trouver les bons mots devant ses patrons en fin de saison…
Cette mission, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, doit déjà s'en charger depuis jeudi puisqu'il était prévu de longue date que le dirigeant rentre à Doha, même s'il n'imaginait évidemment pas que ce serait dans ces circonstances. Malgré tout, le dirigeant ne devrait pas payer les pots cassés. Même si le recrutement globalement raté joue en sa défaveur, l'ancien tennisman peut compter sur sa proximité avec le propriétaire du club de la capitale, l'émir du Qatar, Tamim Al-Thani, dont il est l'ami et avec qui il échange quasiment en permanence.
Kluivert jugé sur pièces
D'autres en revanche peuvent commencer à se faire du souci. D'après RMC, des réajustements de l'organigramme sont en effet prévus pour l'été prochain. La direction sportive pourrait notamment être impactée puisque le directeur du football, Patrick Kluivert, déjà vivement critiqué, et le directeur sportif, Olivier Létang, se retrouvent, eux, plus clairement sur la sellette. Considérés comme les principaux responsables du recrutement défaillant, les deux dirigeants devront rapidement démontrer leurs compétences durant le prochain mercato...
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