Attentats à Paris : un an après le drame, Trapp et Matuidi sont toujours marqués
Un an jour pour jour après les attentats de Paris et de Saint-Denis, la cicatrice reste toujours ouverte pour des millions de Français. Présents au Stade de France au cours de cette nuit d'horreurs, Kevin Trapp et Blaise Matuidi sont revenus sur ces terribles événements.
Le 13 novembre 2015 restera à jamais dans la mémoire de millions de Français. Alors que l'équipe de France affrontait l'Allemagne (2-0) en match amical, une vague d'attentats a frappé Paris et Saint-Denis. Des événements terribles que les joueurs du Paris Saint-Germain, Kevin Trapp (26 ans) et Blaise Matuidi (29 ans), présents au Stade de France, n'oublieront jamais.
Le mauvais souvenir de Trapp
«C'était ma première sélection avec l'équipe nationale. J'étais heureux, bien sûr. Mais aujourd'hui, je ne pense plus à ma première sélection, je pense aux attentats. On n'a pas pensé aux attentats suicides. Je n'avais jamais entendu d'explosions comme ça, sauf les supporters qui font ça dans le stade», a avoué le Francilien au micro de Téléfoot.
«Personne ne savait vraiment quoi faire. Au pire, on prenait le bus, mais avec Die Mannschaft écrit dessus... On s'est dit qu'il fallait mieux rester au stade et on a installé des lits de camp dans le vestiaire, dans le couloir. Un peu partout. J'ai toujours des images dans ma tête, quand on a dormi là-bas. C'était une ambiance lourde, un moment que je n'oublierai jamais», a continué le gardien.
Matuidi y pense toujours
Discours similaire pour son partenaire en club, toujours marqué par cette tragédie. «La vie continue. Ça a été un moment très difficile. Un moment qui restera gravé dans nos esprits. Les jours qui ont suivi ont été très difficiles mentalement mais on essaye d'aller de l'avant. C'est ce que la France et le monde entier essayent de faire. Mais on n'oubliera jamais», a raconté l'ancien Vert.
«C'était très difficile. On sortait d'un match et on a su au bout d'une minute après ce qui s'était passé. Ça a été une soirée très difficile. On ne comprenait pas ce qui se passait. On n'était pas bien. C'est dur de trouver les mots aujourd'hui. C'est un moment qu'on n'a pas envie de revivre. Aujourd'hui, même pour moi, ce n'est pas facile d'en parler», a terminé le milieu de terrain. Si la vie continue, il sera difficile d'oublier ces événements dramatiques...
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