PSG : Blanc n'a pas apprécié les sifflets du Parc, et il le fait savoir...
Qualifié dans la douleur contre Toulouse (2-1) en 16es de finale de la Coupe de France mardi, le Paris Saint-Germain a été ciblé par les sifflets d'une partie de ses propres supporters alors qu'il était mené au score à la mi-temps. Une attitude dénoncée par Laurent Blanc.
Adversaire préféré du Paris Saint-Germain avec trois confrontations prévues en dix jours, Toulouse donne décidément bien du fil à retordre au triple champion de France en titre. Après le succès dans la douleur ramené du Stadium (1-0) samedi en Ligue 1, le club de la capitale a encore souffert pour éliminer les Violets (2-1), cette fois au Parc des Princes, mardi en 16es de finale de la Coupe de France.
Loin d'afficher complet pour l'occasion, l'enceinte parisienne a même pris en grippe ses protégés puisque des sifflets ont ciblé Laurent Blanc et ses hommes lors de leur rentrée aux vestiaires à la mi-temps lorsqu'ils étaient menés au score. Une attitude qui a irrité l'entraîneur parisien.
L. Blanc - «franchement, ça m'agace»
«Ça, ça m'agace, je vous le dis franchement. C'est notre 10e match, 10e victoire. On est menés une fois à la mi-temps, 0-1, et on se fait siffler. Sincèrement je trouve ça un peu dur. Voilà, je le dis» , a-t-il lâché à l'issue de la rencontre. D'après le Cévenol, le public aurait dû être plus compréhensif alors que son équipe avait des circonstances atténuantes.
«On a une moyenne d'âge assez basse ce soir. On est compétitifs malgré ces jeunes joueurs qui n'ont pas l'habitude de jouer en pro (Presnel Kimpembe et Hervin Ongenda notamment, ndlr) . Les 20 premières minutes sont poussives, je l'admets. Après on se remet dans le match» , a mis en avant l'ancien Bordelais pour expliquer son incompréhension, en oubliant toutefois de préciser que des cadres comme Angel Di Maria, David Luiz et Edinson Cavani ont également débuté la rencontre. Tout comme Gregory van der Wiel, Adrien Rabiot et Ezequiel Lavezzi, qui ne sont pas des joueurs inexpérimentés...
Un public plus spectateur que supporter ?
«A Paris, les gens s'habituent vite au luxe», a aussi taclé le chroniqueur de RMC, Daniel Riolo, qui estime toutefois que cette attitude est le lot de tous les grands clubs européens. «Va en Espagne, tu verras à quel point le public du Barça ou du Real peut être exigeant» , a-t-il relativisé.
En début d'année 2015, le Parc des Princes s'en était déjà pris aux siens lors d'une prestation jugée trop insipide face à Rennes (1-0). Rebelote en début de saison, dans un contexte totalement différent, puisque c'est la recrue Benjamin Stambouli, qui a le tort d'être né à Marseille, qui avait été accueilli par les sifflets du Parc.
Quoi qu'il en soit, l'attitude d'une partie du public parisien devrait relancer le débat existant depuis la mise en place du Plan Leproux (qui se traduit notamment par un placement aléatoire dans les virages) et la dissolution de certains groupes de supporters parisiens. Un plan qui a permis de pacifier les tribunes du Parc, mais en le privant de nombre de ses passionnés au profit d'un public sans doute davantage spectateur que supporter, moins agité mais peut-être aussi moins fidèle…
Pensez-vous comme Laurent Blanc que le public du Parc a été trop sévère ? Comprenez-vous le degré d'exigence des supporters parisiens ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.
