Valenciennes : David Le Frapper s'excuse après ses propos misogynes contre l'arbitre Stéphanie Trappier
David Le Frapper a dérapé vendredi soir après le match nul concédé face à Laval. Avant de s'excuser, l'entraîneur de Valenciennes s'en est pris violemment à l'arbitre Stéphanie Frappart, coupable d'avoir oublié un penalty...
David Le Frapper était très remonté après le match nul (0-0) concédé face à Laval vendredi soir, pour le compte de la 13e journée de Ligue 2. En cause, un penalty oublié à la demi-heure de jeu sur Opa Nguette qui aurait pu faire basculer la partie. Guidé par sa frustration, l'entraîneur de Valenciennes s'est rendu coupable de propos misogynes à l'encontre de l'arbitre Stéphanie Frappart.
D. Le Frapper - «une femme dans un sport d'hommes, c'est compliqué»
«Elle n'a pas vu, elle était trop loin... Je ne sais pas... Ou elle faisait du patinage. Elle a choisi de ne pas siffler, elle a sifflé des choses qui n'existaient pas. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. Une femme qui vient arbitrer dans un sport d'hommes, voilà, c'est compliqué quoi» , a-t-il lâché !
«Il ne faut pas qu'on se trompe de métier. Nous, c'est notre métier, le football, c'est un sport engagé. On ne va pas faire que son procès à elle, parce que si on a fait match nul, c'est que de notre faute à nous» , a-t-il ajouté. Des propos déplacés qui ne manqueront pas de faire réagir, et ce malgré son repenti exprimé dans la foulée. Se rendant compte de sa bêtise, Le Frapper s'est en effet excusé, affirmant qu'il avait réagi de manière excessive sous le coup de la colère et que les femmes avaient bien évidemment toute leur place dans le football.
Le Frapper s'excuse
«Je tiens à revenir sur mes propos dits sous le coup de la déception. Mes mots ont dépassé ma pensée. Et les femmes ont bien sûr toute leur place et même un rôle important dans le foot, on le voit avec l'équipe de France féminine. Je suis profondément déçu de ce qui s'est passé, de ma réaction. Ça ne me ressemble pas. Je tiens à présenter mes excuses à madame l'arbitre» , s'est-il pourfendu. Mais le mal est fait. Si Frappart n'a pas encore réagi, des associations féministes ne manqueront pas, à coup sûr, de se saisir de l'affaire. Ainsi que la direction de l'arbitrage et la Ligue...
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