FIFA : trois candidats à la présidence sortent déjà les griffes contre Platini
Officiellement candidat à l'élection pour la présidence de la FIFA depuis mercredi, Michel Platini a sept mois pour convaincre les votants. La campagne s'annonce âpre ; ses adversaires n'ont pas attendu longtemps avant de montrer les crocs...
Michel Platini deviendra-t-il le prochain président de la FIFA ? L'enjeu est grand est par conséquent, la bataille s'annonce féroce. Tous les coups seront-ils permis ? Pour parvenir au sommet de la hiérarchie du football mondial le 26 février prochain, le Français va devoir glaner des voix sur tous les continents.
Or, si l'Europe ne devrait pas rechigner à le suivre, saura-t-il conquérir l'Afrique et l'Asie notamment, deux continents qui pourraient décider de se ranger majoritairement derrière le Libérien Musa Bility et le Sud-coréen Chung Mong-joon, autres candidats déclarés ?
L'Asie, chasse gardée de Chung Mong-joon
Mong-joon a annoncé ce jeudi sa décision de se présenter à l'élection. Histoire de souhaiter bonne chance à son adversaire, le milliardaire de 54 ans et ancien vice-président de la FIFA a profité de l'occasion pour tailler un costard à Platini. Ainsi qu'au président démissionnaire Sepp Blatter. «Blatter est comme un cannibale, qui mange ses parents et se plaint ensuite d'être orphelin. Il tente de rendre tout le monde responsable, excepté lui» , a-t-il asséné au micro de la BBC.
«Platini est bon pour le football, mais peut-il être aussi un bon président de la Fifa ? Je ne le pense pas. Il est un produit de l'actuel système Fifa. Il y a plusieurs questions que nous pouvons nous poser pour savoir si Platini peut symboliser une nouvelle ère pour la Fifa, ou s'il est simplement un protégé de Blatter» , a-t-il poursuivi.
Bility et Ali font barrage à Platini
De son côté, Bility est encore moins tendre envers l'actuel président de l'UEFA. Pour lui pas de doute, l'élection du Français n'apporterait que «le chaos, plus de divisions et plus de problèmes» , a-t-il lâché à la BBC ! Mercredi, le prince Ali de Jordanie (candidat lui aussi) avait également pris ses distances.
«Platini n'est pas bon pour la FIFA. Les fans de foot et les joueurs méritent mieux. La FIFA est empêtrée dans le scandale. La culture des arrangements en coulisses, en sous-main, doit prendre fin» , avait-il estimé dans un communiqué. En mai dernier, Ali avait pourtant accepté le soutien de Platini face à Blatter. Vous l'aurez compris, les couteaux sont sortis et la campagne s'annonce âpre...
Michel Platini parviendra-t-il à conquérir le trône ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...
