Top Déclarations : Blanc sort les crocs, l'avenir d'Ibra en question, Ronaldo jusqu'à la mort...
Au menu du Top Déclarations cette semaine, Blanc va sévir au PSG, Ibra envoie valser une journaliste, Ronaldo se battra jusqu'à son dernier souffle, la droite de Van Gaal au Boxing Day, la colère de Demba Ba… Découvrez les phrases choc de la semaine.
1. Laurent Blanc - «Ma façon d'évoluer va être un peu différente. La rigueur, c'est bien beau d'en parler mais il faut agir. Il y a certainement des choses qui vont changer, des passe-droits qui vont peut-être être éliminés. Si on veut être rigoureux le jour du match, il faut l'être durant la semaine. Ce sera une évolution. Il n'y aura pas un fouet à chaque entraînement pour celui qui sera indiscipliné» (Conférence de presse, le 28/12/2014)
Malmené en première partie de saison, le Paris Saint-Germain devra faire peau neuve en 2015. Son entraîneur Laurent Blanc, fréquemment annoncé sur la sellette, a promis plus de sévérité envers ses joueurs. Une annonce qui n'a semble-t-il pas effrayé Ezequiel Lavezzi ni Edinson Cavani, tous deux annoncés partants. Absents de l'entraînement vendredi matin, ils ne devraient en revanche pas échapper à une sanction. Laurent Blanc a en tout cas demander des explications, au micro de beIN Sports.
2. Jennifer Wageru - «Quand j'ai rencontré Zlatan en novembre, il a dit qu'il ne pensait pas encore à arrêter sa carrière. Mais je pense qu'il aurait besoin d'un nouveau départ personnel. Il est une personne et le joueur qui a toujours demandé et obtenu de nouveaux défis. Il a besoin à cet âge et à ce stade de sa carrière d'un nouveau défi. Et pour cela, il pourrait de nouveau jouer en l'Italie, dans le sud, à l'AS Rome, une ville où il pourrait devenir un Dieu, une ville complètement différente de Paris où les fans vivent et respirent football» (Aftonbladet, le 29/12/2014)
Une rumeur sortie de nulle part, et aussitôt tuée dans l'oeuf par le principal intéressé. L'attaquant du Paris Saint-Germain a assuré qu'il resterait dans la capitale jusqu'à la fin de son contrat en juin 2016, avant de prendre sa retraite. Tous les chemins ne mèneront donc pas à Rome. Mais l'affirmation de la journaliste a agité la presse italienne.
3. Demba Ba - «Quand on voit certaines décisions, on se dit que ce n'est pas lui le technicien qui les prend. Giresse est un coach qui ne sait pas quoi faire dans le vestiaire. (...) Il ne sait même pas par où commencer son speech. Je dis qu'on n'a pas affaire à un coach mais plutôt à une marionnette. Si c'est parce qu'il n'aime pas ma gueule, Giresse n'a qu'à le dire» (Stades, le 31/12/2014)
L'ancien buteur de Chelsea, aujourd'hui à Besiktas, n'a pas été retenu pour disputer la Coupe d'Afrique des nations avec le Sénégal. Son dépit n'a d'égal que sa colère à l'encontre du sélectionneur, Alain Giresse.
4. Cristiano Ronaldo - «J'espère que l'année 2015 sera meilleure encore. Nous voulons gagner tous les titres possibles. Le Real a l'ambition de gagner toutes les compétitions qu'il dispute. Nous nous battrons jusqu'à la mort pour remporter ces trophées» (As, le 27/12/2014)
Irrésistible depuis le début de saison, la star du Real Madrid a encore envie de remplir son armoire à trophée. Une armoire complétée de quatre titres glanés lors de l'année 2014 avec les Merengue. En attendant son troisième Ballon d'Or...
5. Alessandro Canovi - «Selon Le Parisien, les problèmes du PSG viennent de Thiago Motta. Si les dirigeants pensent la même chose, pour le bien de PSG, pourquoi attendre juin ?» (Twitter, le 30/12/2014)
Nettement moins influent dans le jeu que la saison passée, l'Italo-Brésilien est critiqué pour ses prestations - et son manque d'investissement sur le terrain. Son agent a rapidement remis les pendules à l'heure.
6. José Mourinho - «Les médias, les commentateurs, les autres entraîneurs, tout le monde fait pression sur les arbitres contre Chelsea ! Je vais aller voir l'arbitre, lui souhaiter une bonne année 2015 et lui dire qu'il doit avoir honte de lui» (BBC, le 28/12/2014)
Tenu en échec à Southampton (1-1), l'entraîneur de Chelsea a soufflé dans les bronches du corps arbitral, qui a assez nettement oublié un penalty aux Blues. Et le Special One a remis le couvert après la défaite survenue à Tottenham (3-5). Mourinho gardera une saveur amère de ce début d'année 2015.
7. Louis Van Gaal - «En deuxième période, c'était plus de la lutte que du football. Les joueurs ne pouvaient pas récupérer en deux jours. C'était un match moche. C'est la culture anglaise, mais je ne pense pas que le corps humain puisse aussi bien récupérer en 48 heures» (Conférence de presse, le 28/12/2014)
L'entraîneur néerlandais avait déjà livré le fond de sa pensée avant le Boxing Day. La tradition anglaise, qui ne met nullement les joueurs au repos durant les fêtes, ne l'enchantait qu'à moitié. Le triste nul récolté à Tottenham (0-0), où ses joueurs n'ont été affûtés que 45 minutes, ne l'a en rien contredit.
8. Josep Maria Bartomeu - «Une grande injustice a été commise aujourd'hui. Une injustice pour le Barça, pour tous les enfants et familles touchés par cette décision. La décision du TAS de donner raison à la FIFA n'est pas bonne pour nous, et elle ne respecte aucune logique sportive. La FIFA et son président doivent protéger le monde du football, et avec des décisions comme celle-ci, ils s'en éloignent» (Communiqué, le 30/12/2014)
Privé de recrutement jusqu'en 2016, le FC Barcelone espérait voir sa sanction annulée par le Tribunal arbitral du sport. Manqué, puisque l'instance a validé la décision prononcée par la FIFA. Le président blaugrana a clairement fait comprendre ce qu'il en pensait.
9. Pascal Garibian - «Il y a eu quelques erreurs, peu, mais c'est toujours une de trop. Ceci dit, cela fait partie du foot. Les joueurs ne sont pas parfaits, pourquoi les arbitres le seraient-ils ?» (AFP, le 01/01/2014)
Ce serait se payer de mots que de penser le contraire. Mais cet avis risque d'être peu apprécié par les acteurs français du football. Car comparer une maladresse face aux cages à un but refusé (ou accordé) à tort ne relève pas tout à fait de la même catégorie d'erreur...
10. Michy Batshuayi - «On m'avait prévenu que c'était un grand club avec une grande concurrence. J'y étais préparé et j'étais prévenu. Je suis jeune et c'est la première fois que je vis ce genre de moment. L'année passée, même quand j'étais nul, je jouais, donc tout ça est nouveau pour moi. Je suis formé avant-centre mais en match, tu peux me mettre défenseur droit je vais jouer !» (Conférence de presse, le 02/01/2014)
Le jeune attaquant arrivé de Belgique cet été a dû attendre la réception de Lille lors de la 19e journée pour honorer sa première titularisation en Ligue 1. Attaquant de formation, le renfort estival ne rechignera à aucune contrainte tant qu'il pourra débuter la rencontre. Décidément, qu'il est dur de chambouler la hiérarchie de Marcelo Bielsa !
C'est sur cette déclaration de l'attaquant marseillais que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !
