Lyon s'est qualifié jeudi pour les 16e de finale de la Ligue Europa en dominant le Betis Séville à Gerland 1-0, mais Bordeaux est quant à lui passé à la trappe après sa défaite face à l'Eintracht Francfort (1-0). Des résultats évidemment diversement appréciés par les présidents des deux clubs.

Jean-Louis Triaud n'a pas apprécié l'attitude de ses joueurs

Grâce à un but de Bafétimbi Gomis sur une passe décisive de Yoann Gourcuff, l'Olympique Lyonnais a dominé jeudi le Betis Séville (1-0), assurant ainsi sa qualification pour les 16e de finale de la Ligue Europa. Une qualification qui a visiblement redonné le sourire à Jean-Michel Aulas. Le président du club rhodanien n'a en effet pas hésité à manifester sa joie sur son compte Twitter.

«Enorme mental des joueurs qui ont battu une bonne équipe espagnole du Betis. Une qualification qui fait des points UEFA pour la France, comme le PSG. Allez, soyez sport les grincheux. L'OL sera qualifié au printemps, comme d'habitude, pour les tours finaux des Coupes d'Europe. Bravo au PSG, c'est triste pour Bordeaux et l'OM», a écrit le patron des Gones, dont la soirée a quand même été ternie par les blessures de Jimmy Briand, Samuel Umtiti et Gomis, qui pourraient être très handicapantes en prévision de la rencontre de dimanche au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain.

J.-L. Triaud : «une équipe de retraités»

A Bordeaux, dans une atmosphère un peu surréaliste avec 12 000 supporters allemands, les Girondins n'ont pas décroché la victoire qu'il leur fallait pour continuer d'espérer participer à la suite de la compétition. Francfort s'est en effet imposé grâce à Lanig (1-0) et Bordeaux, qui ne compte que trois points en cinq rencontres, est éliminé. Mais plus que la défaite et l'élimination, c'est surtout le comportement de ses joueurs que le président Jean-Louis Triaud n'a pas aimé.

«De toute façon, on n'a pas fait un seul match satisfaisant dans cette coupe d'Europe. C'est un problème de mentalité, d'investissement. On ne peut pas dire que les garçons n'ont pas couru mais ils l'ont fait à deux à l'heure. Quand on a un coup-franc, on met un quart d'heure pour ramasser la balle... Les autres, ils ont l'envie, le tonus... Nous, c'est une équipe de retraités», a lâché le patron girondin en conférence de presse. Si le constat peut paraître légèrement sévère, on ne saurait que conseiller aux Bordelais de se rattraper dès dimanche face à Ajaccio.

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