Incorrigible ou victime de sa réputation ? Alors que chacun se fera son avis sur la question, Laurent Blanc est monté au créneau pour défendre Marco Verratti, après le rouge reçu contre l'Olympiakos mercredi soir qui a mis le PSG en difficultés...

M. Verratti reçoit un second jaune synonyme de rouge

Au-delà de son talent indéniable, Marco Verratti s'est forgé une réputation depuis son arrivée à Paris, celle de râler sans cesse auprès des arbitres et de récolter des cartons plus souvent qu'à son tour. S'il a su réfréner ses ardeurs verbales depuis le début de la saison, l'Italien maintient en revanche un rythme de croisière en ce qui concerne les cartons.

Déjà quatre jaunes et un rouge cette saison

Depuis l'ouverture du championnat, le milieu de terrain parisien a en effet déjà reçu quatre cartons jaunes en championnat, plus un rouge en Ligue des Champions mercredi soir contre l'Olympiakos (2-1), contre huit jaunes (dont deux en LdC) la saison passée à la même époque. Il avait alors terminé la saison avec quatorze jaunes (dont trois en LdC) et un rouge.

Blanc prend la défense de Verratti

Malgré ce bilan, Laurent Blanc est prêt à passer l'éponge. «Sur ce coup-là, il nous met en difficulté mais je ne lui en veux pas» , a-t-il affirmé en conférence de presse. L'entraîneur du PSG estime que l'Italien a été victime de sa réputation. «Vous savez combien il a fait de fautes dans ce match ? Deux» , a-t-il compté. Trois en réalité...

«Je ne suis pas en train de prendre sa défense mais arrêtons de dire qu'il est incorrigible. Ce sont des faits de jeu qui malheureusement tombent sur lui, avec la réputation qu'il a» , a-t-il ajouté, considérant que si le premier jaune était mérité, le rouge est sévère. S'il n'a commis que trois fautes contre l'Olympiakos, deux d'entre elles (qui étaient évitables) valaient toutefois bien le jaune, donc le rouge, si l'on se fie aux règlements...

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