Pour sa première conférence de presse en tant qu'entraîneur de l'AS Rome, Rudi Garcia a séduit son assistance avec son discours ambitieux. L'ancien technicien lillois n'a pas manqué d'évoquer le cas Francesco Totti.

Rudi Garcia se sait attentu au tournant sur le banc de l'AS Rome.

Présenté à la presse ce mercredi et officiellement intronisé au poste d'entraîneur de la Roma, l'ancien technicien lillois a convaincu son assemblée. Face à un public venu en masse, Rudi Garcia, déjà peu adepte de la langue de bois avec le LOSC, n'a pas paru gêné par l'attente provoquée par son arrivée. Il ne s'est pas offusqué d'être un choix par défaut. «L'important, c'est d'être l'entraîneur désigné», a-t-il répondu.

Mis illico presto dans le bain de la pression médiatique qui l'attend à Rome, l'ex-coach du Mans et de Dijon a dû justifier son bilan avec les Dogues. «Des départs poussifs ? C'est vrai, ça vient de notre façon de travailler, c'est une marque de fabrique. Mais on finit très fort. Ma philosophie de jeu ne va pas changer. Si vous jouez bien, vous avez plus de chances de gagner. Le plus important, c'est marquer un but de plus que l'adversaire», a-t-il répondu avec tranquillité et confiance.

«Totti aura un rôle important sur et en dehors du terrain»

Appuyant sur la notion de collectif, Garcia n'a pu échapper aux questions sur les cas personnels. S'il s'est montré évasif au sujet de Daniele de Rossi, «laissez-moi le temps de parler avec lui, la vérité viendra du terrain» et de Pablo Osvaldo, il est motivé à l'idée d'entraîner Francesco Totti : «Il aura un rôle important sur et en dehors du terrain.» Après cinq ans à Lille, Rudi Garcia est parti avec un seul regret, celui de «ne pas avoir salué les supporters du LOSC avant de partir. Mais quand la Roma vous contacte, vous n'hésitez pas.»

Questionné sur son départ d'une Ligue 1 en plein développement pour un Calcio perçu en net recul, le néo-Giallorosso a donné sa façon de penser. «On parle beaucoup de la L1 car le PSG et Monaco dépensent beaucoup d'argent. Mais la Serie A n'est pas sur le déclin, il y a toujours des grandes équipes.» Rien de tel pour se mettre toute l'Italie dans sa poche.

Et vous, que pensez-vous des premières déclarations de Rudi Garcia à l'AS Rome ? Sera-t-il de taille pour gérer les cas De Rossi, Osvaldo et Totti ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...