Le Real Madrid vaut 2,57 milliards d'euros. Selon le classement annuel de Forbes, le club de la capitale espagnole devance Manchester United et le FC Barcelone. Alors que le PSG n'apparaît pas dans le Top 20, l'OL et l'OM sont en recul...

Le Real de C. Ronaldo devance le Man Utd de W. Rooney

Le magazine Forbes a dévoilé son classement annuel des clubs les plus chers du monde. Le Real Madrid s'est emparé de la première place avec une valeur financière estimée à 2,57 milliards d'euros, calculée sur la base des revenus générés en 2011-2012, des bénéfices avant imposition de la saison passée et de la valeur de l'effectif notamment.

Forte progression du Real, de City et du Barça

Détrôné, Manchester United tombe à la deuxième place à 2,49 milliards d'euros et devance le FC Barcelone, estimé à 2 milliards d'euros. En un an, grâce notamment aux droits TV et aux nouveaux contrats de sponsoring conclus, les trois locomotives européennes ont enregistré une hausse spectaculaire de leur valeur (voir tableau ci-dessous) et distancent par conséquent leurs poursuivants.

Si Manchester City affiche la plus forte progression au classement en passant de la 13e à la 9e place, le Top 10 demeure assez stable. Grâce en particulier à la revalorisation des droits TV de la Premier League, l'Angleterre y place cinq clubs (avec Manchester United, Arsenal, Chelsea, Manchester City et Liverpool) et sept dans le Top 20 (avec Tottenham et Newcastle). A noter, l'apparition dans le classement des Corinthians, seul club non-européen. La crise ne touche visiblement pas tout le monde puisque l'ensemble des vingt premiers clubs du classement présente une valeur en augmentation de 26% sur un an.

Lyon et Marseille régressent, le PSG absent

Une tendance non suivie par les deux seuls clubs français présents dans ce Top 20. 15e, Lyon a en effet perdu 14 millions d'euros de valeur en un an, tandis que l'OM, 19e, a perdu une place et 49 millions d'euros. Nouveau riche du championnat français, le PSG n'apparaît pas encore dans le Top 20, sans doute à cause de revenus trop faibles et du déficit engendré par le recrutement fastueux la saison passée. Une anomalie qui devrait être réparée dès l'année prochaine avec les nouveaux partenariats de sponsoring noués et la hausse générale des recettes liées aux ventes de maillots et à la Ligue des Champions notamment...

Le classement établi par Forbes

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