C'est un Arsenal sous grosse pression qui reçoit le Bayern Munich à l'occasion des 8es de finale aller de la Ligue des Champions ce mardi. Contesté par ses supporters comme par la presse, Arsène Wenger est lui au bord de la crise de nerfs.

Arsène Wenger est de plus en plus contesté sur le banc d'Arsenal.

Seulement 5e de Premier League, à 4 points du rival Tottenham, éliminé de la Coupe d'Angleterre à domicile ce week-end par Blackburn (0-1), pensionnaire de deuxième division, Arsenal n'a plus que la Ligue des Champions pour espérer décrocher un titre cette saison.

Mais pour cela, les Gunners devront se défaire du Bayern Munich, qui caracole lui en tête de la Bundesliga, dès les 8es de finale. Avant le match aller ce mardi (20h45), c'est un Arsène Wenger sous pression qui s'est présenté face aux journalistes en conférence de presse d'avant-match. L'Alsacien était notamment remonté après un journaliste du Sun.

Une provocation de plus pour Wenger

Hier lundi, le tabloïd anglais affirmait qu'Arsenal allait proposer une prolongation de 2 ans à son manager, actuellement sous contrat jusqu'en 2014, au moment même où les fans des Gunners n'ont jamais autant contesté le technicien français. Une provocation de plus pour Wenger, qui n'a pas supporté.

«C'est une information fausse et après avoir travaillé 16 ans en Angleterre, je pense que je mérite un peu plus de considération qu'une information fausse qui n'a qu'un but : faire du mal», s'est ainsi emporté le manager du club londonien, qui n'a plus remporté le moindre titre depuis 2005. S'il ne veut pas rester bredouille une saison de plus, cela passera par un exploit face à l'ogre allemand dès ce mardi.

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