Au menu du Top Déclarations cette semaine, le cas Nasri vu par Cantona, Diawara déchante déjà, Mourinho fait encore le show, Domenech fan de l'Irlande et de ses supporters, Malouda a vu resurgir le fantôme de Knysna, Bravo a vécu un match arrangé en Italie… Découvrez les phrases choc de la semaine.

Eric Cantona s'est exprimé sur le cas Samir Nasri cette semaine.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. E. Cantona – «Le mec (Nasri) se sent attaqué... Pourquoi pas ? J'espère que les critiques ont été constructives pour lui, qu'elles l'ont blessé et l'ont poussé à se rebeller contre lui-même et à avancer. Si on va au bout de la logique, il aurait presque pu ajouter : "Merci, enculés de journalistes."» Le Monde, le 22/06/2012)

Critiqué par la presse et par L'Equipe en particulier durant les matchs de préparation, Samir Nasri a répondu à sa manière aux journalistes après son but face à l'Angleterre. Pour Eric Cantona, le milieu de terrain de l'équipe de France aurait dû se servir des critiques pour se rebeller et élever son niveau du jeu. On a pu voir contre la Suède que ça n'avait pas vraiment été le cas…

2. S. Diawara – «Je suis d'accord sur le principe quand on dit qu'il faut intégrer des jeunes du centre de formation avec l'effectif pro, mais ce n'est sûrement pas avec des jeunes que l'on sera champions ! (…) Si on dit que le club ne peut pas recruter, que des jeunes seront intégrés et que les joueurs libres seront privilégiés, il ne faudra pas pleurer si on finit dixièmes du championnat» (La Provence, le 20/06/2012)

Après un dernier championnat difficile, l'Olympique de Marseille pourrait vivre une nouvelle saison 2012-13 compliquée. Pour Souleymane Diawara, il ne faudra pas attendre monts et merveilles des Olympiens à la reprise.

3. J. Mourinho – «Alors comme ça je serais un médiocre ? Excusez-moi mais dans quel club joue ce Zeman ? Ah c'est un entraîneur, il est à la Roma. Je ne le savais pas. Comme je suis en vacances et que j'ai beaucoup de temps libre je vais chercher sur Google ce qu'il a fait et combien de titres il a gagnés» (Yahoo, le 22/06/2012)

Attaqué par le nouvel entraîneur de la Roma, Zdenek Zeman, qui le voit comme un «grand communicateur qui cache bien sa médiocrité comme entraîneur», José Mourinho a réagi au quart de tour. Le Portugais est visiblement en pleine forme.

4. R. Domenech – «Mon rêve ? Remplacer Trapattoni à la tête de l'équipe d'Irlande. J'adore leur mentalité. Qu'ils perdent ou qu'ils gagnent, ils sont bourrés et font la fête» Les Inrocks, le 18/06/2012)

Prêt à reprendre du service deux ans après le fiasco de Knysna, Raymond Domenech se verrait bien à la tête de l'Irlande. L'ex-sélectionneur de l'équipe de France rêve de succéder à Giovanni Trapattoni… pour diverses raisons.

5. F. Malouda – «J'ai vu se réveiller quelques démons et je ne voulais pas l'exprimer devant les médias. Des fois, on peut faire beaucoup de mal en réagissant à chaud et après c'est difficile de se rattraper. Il faut résoudre le problème intelligemment, en se parlant à l'entraînement et en ménageant les susceptibilités plutôt qu'en balançant des fusées et des missiles» (Conférence de presse, le 20/06/2012)

Après la défaite face à la Suède, de grosses tensions ont éclaté dans le vestiaire tricolore. Florent Malouda n'a pas mis longtemps à voir resurgir le fantôme de Knysna…

6. D. Bravo – «Je n'ai jamais arrangé de match, je ne peux pas le raconter, mais je l'ai subi en fait. Le dernier match important pour Parme, on pouvait jouer le titre, mais en fait, on ne pouvait pas gagner. Alors, on a opté pour le match nul à la mi-temps. D'un commun accord. On ne comprenait pas. On disait : "Vous êtes fous, on peut gagner." Et les autres : "On est en Italie ici, laissez faire."» (Yahoo! Sport, le 19/06/2012)

En plein scandale des matchs truqués en Italie, Daniel Bravo a raconté comment il avait vécu un match arrangé avec Parme lors de la saison 1996-97. Cette saison-là, son équipe avait fini 2e, deux points derrière la Juventus Turin.

7. A. Wenger – «Il reste à Arsenal. Vous parlez toujours beaucoup vous, en Italie... Je suis sûr que Robin restera avec nous. Et vous voulez savoir pourquoi ? (...) Votre football est inférieur à celui de la Premier League» (Corriere dello Sport, le 21/06/2012)

Pour Arsène Wenger, il n'est pas question que Robin Van Persie rejoigne la Juventus Turin. L'entraîneur d'Arsenal ne voit pas bien ce que son attaquant irait faire en Serie A…

8. R. Garcia – «Il (Debuchy) est tiraillé entre jouer la Ligue des Champions dans le Grand Stade et aller voir ailleurs. Après, on n'a pas du tout prévu de le remplacer. Même si je crois que Newcastle a envoyé par fax une offre de 4 millions de livres. Mais ils ont dû se tromper de joueur» (20 Minutes, le 19/06/2012)

Newcastle est le premier club à être passé à l'action pour Mathieu Debuchy avec une offre de 5 millions d'euros. Ce qui a beaucoup amusé l'entraîneur du LOSC, Rudi Garcia.

9. Z. Zidane - «Je n'ai jamais eu de problème avec le fait de payer des impôts, de reverser 50 centimes pour un euro gagné. (…) Aujourd'hui, avec ce qui se passe, on va demander de l'argent à ceux qui en ont, c'est logique» (Le Monde, le 21/06/2012)

Concernant la taxation des plus hauts revenus à hauteur de 75%, Zinedine Zidane s'y est dit favorable cette semaine. L'ex-vedette des Bleus trouve normal de prendre l'argent là où il se trouve.

10. J. Anigo – «Sans faire offense aux quatre individualités en fin de contrat la saison dernière (Andrade, Brandao, Sabo et Traoré), nous n'avons pas perdu des joueurs ayant changé le cours de l'histoire du club. Nous avons aujourd'hui un effectif de base en place. A 95%. Tout le monde oublie cette donnée. Nous ne sommes pas à la dérive, comme on peut l'entendre ici ou là. Ce n'est pas parce que nous ne communiquons pas beaucoup que nous ne travaillons pas» (La Provence, le 22/06/2012)

L'Olympique de Marseille n'ayant toujours pas bougé sur le marché des transferts, José Anigo se sent pointé du doigt. Le dirigeant olympien tient à rappeler certaines choses avant qu'on ne le critique ouvertement.

C'est sur cette mise au point du directeur sportif marseillais que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !