Parti en Chine durant l'hiver pour rejoindre le Shanghai Shenhua, Nicolas Anelka est également devenu entraîneur-joueur de la formation chinoise cette semaine. Une nouvelle expérience qui a fait couler beaucoup d'encre et qui a débuté par une défaite. Raymond Domenech n'a pas loupé l'occasion de chambrer l'ancien Parisien, qui tacle au passage les médias français.

Anelka ne s'attendait pas à faire autant parler de lui...

Difficile d'y voir clair dans l'organisation du Shanghai Shenhua. Après seulement cinq matchs de championnat les dirigeants du club chinois ont décidé de faire le ménage en remerciant trois adjoints de Jean Tigana, qui semble fragilisé avec la nomination de Nicolas Anelka comme entraîneur-joueur. Une nouvelle expérience qui fait couler beaucoup d'encre, quand on connaît les problèmes rencontrés par l'attaquant français durant sa carrière avec certains coachs.

L'ancien Parisien est d'ailleurs surpris du traitement médiatique dont il a fait l'objet en France ces derniers jours. Visiblement, il s'attendait à ne plus faire parler de lui en rejoignant la Chine durant l'hiver. «J'étais parti loin de chez moi pour achever tranquillement ma carrière de joueur et faire en sorte qu'on m'oublie. C'est raté. J'ai cru comprendre que ma nomination faisait du bruit en France…», a-t-il déclaré dans Le Journal du Dimanche.

N. Anelka - «ils n'arrivent pas à m'oublier»

L'ex-Madrilène n'hésite d'ailleurs pas à adresser au passage un tacle aux médias français. «Depuis quand les Français s'intéressent-ils au championnat chinois ? C'est marrant de voir à quel point ma vie les passionne. Ils me surprendront toujours. Même en Chine ils n'arrivent pas à m'oublier», a-t-il lâché. Visiblement, il y en a bien un qui ne l'a pas oublié.

Raymond Domenech n'a en effet pas manqué l'occasion de chambrer Anelka après sa défaite lors de ses premiers pas en tant que coach contre Tianjin (0-1). «Première défaite. Bon courage Nico. Tu vas découvrir ce dur métier», a écrit l'ancien sélectionneur de l'équipe de France sur son compte Twitter. Reste à savoir pendant combien de temps durera cette expérience pour le natif de Trappes, qui n'a jamais caché son intention de couper avec le football à la fin de sa carrière.

En attendant, Anelka pourra tenter de s'inspirer de Carlo Ancelotti, actuellement à la tête de son club formateur le Paris Saint-Germain, qu'il souhaite voir triompher cette saison. «J'espère que Paris sera champion. Le PSG, c'est mon club. Et il est entraîné par Ancelotti, pour qui j'ai la plus grande estime», a-t-il confié. Deuxième de L1, le PSG semble avoir plus de chances d'être titré que le Shanghai Shenhua, actuellement 11e (sur 16) de son championnat...

Et vous, pensez-vous que Nicolas Anelka peut obtenir de bons résultats comme entraîneur-joueur du Shanghai Shenhua ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…