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Nilmar qualifie l'OL
Par Patrick Audouard - Actu Champion's League, Mise en ligne: le 04/11/2004 à 00h49
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Lyon s'est imposé sur le fil face à Fenerbahçe (4-2), dans un superbe match à rebondissements qui laissera des traces dans les esprits. Les joueurs de Paul le Guen ont dû leur salut à un doublé de Nilmar inscrit dans les arrêts de jeu. Les Lyonnais sont donc qualifiés pour les huitièmes de finale, tout comme la Juve. En revanche, Monaco s'est incliné en Grèce, face à l'Olympiakos (0-1).

Nilmar qualifie l'OL

Lyon-Fenerbahçe : au bout de l'angoisse !

Les enjeux du match

Lyon peut dès ce soir gagner son ticket pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Après trois premiers matches très bien négociés dans leur ensemble, les joueurs de Paul le Guen sont leaders de leur groupe avec sept points, soit quatre d'avance sur leur adversaire de ce soir et six sur le Sparta Prague, qui doit impérativement battre Manchester United à Old Trafford, ce qui semble mission impossible. En cas de victoire, les Gones auraient donc pour seule préoccupation la première place du groupe, a moins que les Tchèques l'emportent chez les Red Devils, deuxièmes avec cinq unités. Mais les Lyonnais doivent être prudents, tant cette équipe de Fenerbahçe comporte des joueurs capables du meilleur comme du pire. Ils devront imposer leur loi à domicile, ce qui n'a pas toujours été le cas cette saison. Ils en sont largement capables, si l'on se base sur le match aller, qui avait vu les Lyonnais aller donner la leçon à des Turcs faibles défensivement (3-1). Mais la physionomie de la rencontre risque d'être différente à Gerland, comme l'explique Juninho à l'AFP. «Nous devrons chercher à marquer et à gagner. De ce fait, la partie s'annonce peut-être plus difficile qu'à l'aller» , a estimé le milieu de terrain brésilien de l'OL. Pour cette rencontre, les Gones se présenteront sans leur capitaine, Claudio Caçapa, blessé pour au moins un mois et demi. Il sera remplacé en défense centrale par Lamine Diatta, alors que Govou portera le brassard. Autre absent de marque, Sylvain Wiltord sera supléé par Pierre-Alain Frau en attaque. Le reste de l'équipe est sans surprises.

Face aux Lyonnais se dresse une équipe turque revancharde, mais fragilisée par des problèmes internes et par une forme loin d'être optimale. L'ambiance au sein du groupe semble en effet être plombée par un conflit entre l'entraîneur Christoph Daum, et la vedette de l'équipe, le meneur de jeu brésilien Alex. Celui-ci sera cependant aligné, le coach allemand ne pouvant se passer de celui qui peut faire la différence face aux Lyonnais. Les Turcs devront ainsi laisser leurs querelles au vestiaire, et se montrer très solides, surtout en défense. Ce secteur de jeu est sans contestation le tallon d'Achille de l'équipe stambouliote, puisqu'elle a encaissé neuf buts en… deux rencontres à Manchester (2-6) et face à Lyon (1-3). «Si on a pris beaucoup de buts, ce n'est pas l'affaire uniquement des défenseurs, mais de toute l'équipe. Nous avons conscience que l'OL a un groupe formidable. Ce match a une importance particulière ; soit on continue d'exister, soit on sort de la compétition» , estimaient lors d'une conférence de presse les deux défenseurs turcs Ümit Servat et Servet Cetim. Les Lyonnais cherchant à gagner à domicile, les Turcs devront tenir la baraque, et profiter des opportunités qu'ils se créeront grâce à leurs joueurs offensifs à la qualité unanimement reconnue, même en l'absence de Van Hooijdonk, laissé sur le banc, et Nobre, blessé. Il s'agira pour Alex et les siens de se distinguer, et de prendre le dessus sur Cris et ses congénaires.

Les temps forts

- Lyon domine depuis le début de la rencontre. Festival de Malouda sur la droite, avec un petit pont réussi sur un défenseur. Puis, très excentré, l'ancien Guingampais choisit de frapper au premier poteau, mais Rustu est vigilant et détourne (10').

- Reprise de volée de Tuncay des 25m. Le ballon frôle le montant droit de Coupet. Il faudra surveiller ce talentueux milieu offensif, déjà très actif au match aller (12').

- Fenerbahçe ouvre le score dans un silence de mort. Après une relance dans l'axe d'Abidal, Selçuk tente sa chance des 25m. Dévié par Cris, le ballon prend complètement Coupet à contre-pied, et va mourir dans le coin gauche de son but. L'OL va devoir batailler ferme ! (0-1, 14')

- L'arbitre ne siffle pas un penalty évident pour Lyon. Govou, au terme d'une splendide série de dribbles, centre, mais le ballon est dégagé… du bras par un défenseur, dans sa surface ! Lyon n'abandonne pas, et sur un centre de Réveillère, la reprise à bout portant de Malouda est déviée par un défenseur juste au-dessus du but turc (16').

- Essien égalise d'une frappe imparable ! Cela pendait au nez de Fenerbahçe, dominé depuis son but. Malouda, décalé par Abidal, centre à ras de terre. Fabio Luciano est trop court, et ne peut dégager. Essien reprend de volée, et fusille Rustu (1-1, 22').

- Frappe terrible des 30m de Tuncay, claquée par Coupet au-dessus de sa barre. Fenerbahçe reste dangereux par intermittence (23').

- L'OL se crée deux énormes occasions. C'est tout d'abourd Malouda qui, seul face à Rustu, rate sa tête sur un centre impeccable de Pierre-Alain Frau. Puis, trois minutes plus tard, Juninho, sur coup franc, délivre un centre raté qui se transforme en lob, et s'écrase sur la barre de Rustu ! Les Gones prennent l'ascendant dans les occasions (28').

- Bis repetita pour l'OL ! Sur une nouvelle erreur défensive turque, l'OL prend l'avantage. En voulant dégager un centre anodin de Frau, Marco Aurélio tacle le ballon pour… Malouda, qui crucifie Rustu de près (2-1, 53').

- Quelle occasion turque ! Sur un centre, Coupet dégage devant Tuncay, mais Alex, qui a suivi, rate le but vide d'une volée imprécise. Le Brésilien passe complètement à côté de son match (58').

- Malouda, bien décalé par Govou, feinte de frapper pour éliminer un défenseur, et décoche un missile détourné du bout des gants par Rustu. Très bon match du gardien turc (61').

- Fenerbahçe égalise dans des circonstances malheureuses pour l'OL. Coupet, blessé dans un choc avec Tuncay, doit sortir. Il est remplacé par Puydebois, qui manque de compétition, sur un corner turc. Frappé par Alex, celui-ci est repris de la tête par Fabio Luciano. Tuncay surgit et prolonge le ballon dans le but, au nez et à la barbe du portier suppléant de l'OL (2-2, 73'). Fenerbahçe croit être sorti d'affaire, mais doit faire avec l'expulsion de son défenseur Servet, coupable d'un attentat sur Frau (75').

- Incroyable occasion pour Lyon, à la dernière minute du temps réglementaire ! Sur un coup franc de Juninho, Rustu capte…puis relâche le ballon. Opportuniste, Nilmar surgit, mais ne peut accrocher le cadre. Le temps presse pour l'OL (90').

- Nilmar réussit le but de la qualification, au bout d'un suspense à couper le souffle ! Quel match ! Coup franc parfait de Juninho, dans le paquet, prolongé du dos par l'attaquant auriverde. Rustu, masqué, est battu (3-2, 90+3'). L'OL est qualifié !

- Nilmar enfonce le clou ! Contre mené sur la gauche par Juninho, qui centre au cordeau pour le buteur brésilien, qui coupe de la tête au premier poteau, enterrant définitivement la pauvre équipe de Fenerbahçe (4-2, 90+5'). Lyon peut souffler, brillament qualifié pour les huitièmes de finale !

La prestation de Lyon

L'OL n'a pas volé sa qualification ! Les Rhodaniens ont dominé ce match de la tête et des épaules, et n'auraient peut-être pas eu tant de difficultés à remporter ce match sans ces deux coups du sort qui ont amené les deux buts turcs. L'OL a contrôlé son match de bout en bout, s'est une fois de plus montré très supérieur dans le jeu, mais a une nouvelle fois eu des difficultés à tuer le match quand il le fallait. La première période a été bien entamée par des Rhodaniens volontaires, bien organisés et portés vers l'avant. Nullement découragés par le but chanceux des Turcs, les joueurs de Paul le Guen ont su persévérer, et ont été récompensés par le but d'Essien. Mais ils n'ont su faire la différence avant la pause, malgré bon nombre d'occasions. La seconde période fut tout aussi dominée, avec un deuxième but logiquement inscrit après huit minutes de jeu. Mais la blessure de Coupet, dans un choc avec Tunkay, a quelque peu destabilisé la belle machine lyonnaise, qui se fait surprendre sur corner, les Turcs profitant à merveille de la rentrée de Puydebois, cueilli à froid. Les coéquipiers de Malouda, sonnés par ce manque de chance, ont du temps à reprendre leurs esprits, et n'ont pas profité tout de suite de leur supériorité numérique pour mettre une pression efficace sur le but stambouliote. Il faudra un coup-franc de l'inévitable Juninho dans les arrêts de jeu, prolongé par Nilmar, pour que les Lyonnais goûtent à une qualification méritée, amplifiée par le deuxième but du Brésilien, à l'ultime seconde de jeu.

Les Lyonnais ont donc réussi un sacré match, dans lequel ils se sont faits peur. Coupet notamment, n'a pas été très rassurant avant sa blessure, ratant deux sorties en seconde période qui auraient pu couter cher à son équipe. Son remplaçant, Puydebois, cueilli à froid sur le deuxième but, n'a rien eu à faire. La défense lyonnaise a dans l'ensemble été solide, malgré une petite faiblesse sur le corner amenant le deuxième but. Réveillère a cependant été parfois mis en difficultés sur son côté. Mention spéciale à Diatta, parfait dans son rôle de défenseur axial. Diarra a une nouvelle fois imposé sa présence physique, alors qu'Essien et Juninho ont su être présents défensivement, et décisifs offensivement. Ces trois là constituent à coup sûr le meilleur milieu de terrain de l'hexagone. En attaque, il faut souligner la nouvelle prestation de haut niveau de Govou, qui a fait des misères à Serkan sur son côté droit. Malouda a été moins heureux dans ses débordements, mais plus dangereux devant le but. Il est à l'origine du premier but, et a marqué le second. Frau, malgré quelques maladresses dans ses remises, est à créditer d'une belle partie, avec quelques belles percées et une activité importante. L'ancien Sochalien est en progrès dans cette équipe. Quant au remplaçant Nilmar, il a refait le coup de Rennes, en inscrivant deux buts libérateurs, des vrais buts d'avant centre.

La prestation de Fenerbahçe

Les Turcs auront joué crânement leur chance, malgré une disposition de départ très défensive. Les Stambouliotes se seront ainsi créés quelques occasions franches, par des frappes de loin ou en profitant des hésitations de Coupet. Mais ils n'ont jamais vraiment pu déborder la défense lyonnaise, malgré des contres souvent idéalement amorcés. Les deux buts turcs sont dûs à beaucoup de réussite, notamment le premier, inscrit sur une frappe déviée. Les joueurs de Christoph Daum n'ont par ailleurs pas su profiter de situations offensives pourtant favorables dans le dernier quart d'heure. Ils se sont ainsi fait croquer dans les arrêts de jeu, affaiblis par l'expulsion du rugueux Servet, et pressés devant leur but. Les Turcs, qui devront gagner à Prague, comptent à présent sur une défaite de Manchester à Old Trafford face à Lyon, dans le match pour la première place du groupe, pour conserver une chance de qualification. En effet, si les Lyonnais s'imposaient, les Turcs recevraient les Mancuniens chez eux pour un match à quitte ou double lors de la dernière journée. Ces Mancuniens qui se sont imposés (4-1) contre le Sparta Prague, grâce à un quadruplé de Van Nistelrooy !

Les Turcs, qui ont encaissé quatre buts supplémentaires (soit 13 buts encaissés lors des trois derniers matches de Champion's League), auraient pu en prendre bien plus sans un Rustu des grands soirs. A son passif, tout de même, une erreur devant Nilmar en fin de match, sans conséquences. Il ne peut rien sur les quatre buts lyonnais, abandonné par une défense calamiteuse. Il n'y a rien à rajouter sur les performances de Marco Aurelio, de l'expulsé Servet ou de Fabio Luciano. Au milieu de terrain, il faut souligner le nouveau très bon match
de Tuncay. Buteur opportuniste, initiateur des offensives turques, très doué techniquement, le Turc a été, de loin, le meilleur de son équipe, comme au match aller. Celui qui pouvait aspirer à ce leadership, Alex, a été loin de ce que l'on attendait de lui. Complètement dépassé, jamais dangereux, le Brésilien n'a jamais justifié sa réputation.

Olympiakos-Monaco : la mauvaise opération monégasque

Pour Evra, c'est le match «le plus difficile» du début de saison. Le déplacement de Monaco à Olympiakos est l'occasion pour l'équipe de la principauté de frapper un grand coup dans son groupe. Mais gagner en Grèce ne sera pas chose aisée, tant les équipes du pays sont à l'aise dans leur fief, poussées par un public très chaud. Il faudra donc pour les Monégasques gérer cette pression, et faire face avec courage aux coups de boutoir portés par Rivaldo et ses coéquipiers. «Les Grecs vont avoir une équipe très différente à la maison. Ils vont être encore plus durs à jouer qu'au Louis II (victoire monégasque 2-1). Mais nous allons là-bas pour faire un coup et chercher un résultat» , affirmait ainsi Flavio Roma à l'agence Reuters. Les Monégasques ont choisi pour cette rencontre de densifier leur milieu de terrain, avec la titularisation de Plasil. Chevanton fait les frais de cette modification tactique entreprise par Deschamps. Kallon, Saviola et Adebayor seront donc chargés de trouver la faille.

Les Monégasques entrent bien dans la rencontre, et contrôlent une première mi-temps qui les voit se créer quelques belles occasions. Après quelques tentatives dangereuses du Ballon d'or brésilien Rivaldo, les joueurs de Deschamps laissent passer leur chance, d'abord par Adebayor. Le Togolais frappe à côté (22'), puis se montre trop altruiste (34'). Puis c'est Kallon qui s'essaie de loin, sans plus de réussite (42'). La seconde mi-temps voit les Grecs prendre le jeu à leur compte, et étouffer petit à petit des Monégasques de plus en plus dominés. Okkas frappe trop mollement (51') pui Giovanni touche du bois sur coup-franc (59'). Le temps passe et les Monégasques tiennent le choc, malgré la pression de Rivaldo et des siens. Puis c'est la délivrance pour l'équipe grecque, Schurrer reprenant dans la surface un coup-franc de Georgatos (1-0, 84').

Les Grecs tiennent donc leur victoire, et reprennent la tête du groupe devant Monaco, accompagnés de Liverpool, vainqueur à La Corogne (0-1, but contre son camp de Jorge Andrade). Les Grecs et les Anglais devancent l'équipe de la principauté d'un petit point. Pour les hommes de Deschamps, il faudra impérativement gagner contre Liverpool pour conserver des chances de qualification. Avec deux petits points, La Corogne est très mal partie dans ce groupe.

Les autres matches : la Juve qualifiée

Dans le groupe C, la Juventus de Turin est allée s'imposer sur le terrain du Bayern Munich (0-1), grâce à un but de Del Piero inscrit à la dernière minute du temps réglementaire. L'Ajax n'a pas su profiter de ce faux pas bavarois, en allant perdre chez le Maccabi Tel-Aviv (2-1), qui remporte sa première victoire dans la compétition grâce à un doublé de Dego. La Juve est qualifiée pour les huitièmes de finale. Le Bayern (6 points), l'Ajax (3) et Tel-Aviv (3) restent en course pour la deuxième place.

Dans le groupe B, le sort de l'AS Roma est quasiment reglé, puisque les Romains n'ont pas su s'imposer à domicile face au Bayer Leverkusen (1-1). Le Real Madrid a également concédé le nul à Kiev, après avoir été mené de deux buts (2-2). Madrid, Kiev et Leverkusen se tiennent avec sept points, devant la lanterne rouge surprise, l'AS Roma (un petit point).

Lyon peut voir l'avenir avec sérénité, et visera désormais la première place de son groupe, dans un choc très attendu à Old Trafford. Quant aux Monégasques, leur salut passe par une victoire face aux Reds de Liverpool, puis par un bon résultat sur le terrain d'un Depor qui n'a plus grand chose à espérer dans cette compétition.


La fiche technique :

Lyon 4-2 Fenerbahçe
A Gerland, 39 000 specateurs environ
Arbitre : M. Farina
Buts : Essien (22’) Malouda (53’), Nilmar (90+3’, 90+5’) / Selçuk (14’) Tuncay (73’)
Avertissements : Servet (9’, 76), Serkan (39’), Marco Aurelio (89’) pour Fenerbahçe
Exclusion : Servet (76’) pour Fenerbahçe
Les équipes :

Lyon: Coupet (Puydebois, 73’) - Réveillère, Diatta, Cris, Abidal - Govou (Nilmar, 70’), Essien, Juninho, Diarra, Malouda - Frau (Ben Arfa, 82’)

Fenerbahçe: Rustu - Umit Ozat, Servet, Luciano, Deniz - Serkan, Marco Aurelio, Alex (Van Hooijkonk, 89’), Selçuk - Tuncay Sanli (Fabiano, 90+2’), Akin (Yozgatli, 86’)



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