Au menu du Top Déclarations cette semaine, Ibrahimovic insulte Guardiola, Lacombe parle du prix d'Hazard, J. Fernandez contacté par le PSG, Benatia en veut à Anigo, Ribéry la belle vie, les Verts désolent Herbin, le PSG au Stade de France... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. Z. Ibrahimovic – «Guardiola, je lui ai dit que j'étais une Ferrari et qu'il me conduisait comme une Fiat. A partir de là il ne m'a plus calculé. (...) Je lui ai crié : Tu n'as pas de couilles ! J'ai aussi ajouté : Tu te chies dessus à cause de Mourinho, tu peux aller en enfer. J'étais complètement fou. A la place de Guardiola, j'aurais eu peur.» (Moi Ibra, 04/11/2011)

Entre Zlatan Ibrahimovic et Josep Guardiola, ce n'est pas l'amour fou. Dans son autobiographie intitulée Moi Ibra, l'attaquant suédois aujourd'hui au Milan AC s'en est pris une nouvelle fois à l'entraîneur du Barça.

2. B. Lacombe – «Hazard ne les vaut pas. Ça fait combien de temps qu'il joue réellement, un an et demi ? Le prix demandé est exorbitant. Mais après, c'est comme pour Pastore, on ne peut pas savoir. C'est en fonction de la demande.» (Le 10 Sport, 04/11/2011)

Les dirigeants lillois ont fixé le prix d'Eden Hazard à 45 millions d'euros. Plus cher que Javier Pastore, ou encore que Karim Benzema quand il a rejoint le Real Madrid. Pourtant, le PSG serait prêt à miser 50 millions. Mais pour le conseiller du président de l'OL Bernard Lacombe, le milieu offensif belge ne les vaut pas.

3. J. Fernandez – «Des gens m'ont approché. J'ai tout de suite dit non, parce qu'il y avait un entraîneur en place, et un entraîneur de qualité. Et puis j'avais déjà donné mon accord à Nancy. A l'avenir, je sais que le Paris Saint-Germain voudra avoir de grands entraîneurs. Alors je laisse le PSG aux grands entraîneurs.» (Canal+, 30/10/2011)

Révélation surprenante faite par Jean Fernandez. L'actuel entraîneur de Nancy a révélé avoir été approché l'été dernier par les nouveaux propriétaires du PSG pour succéder à Antoine Kombouaré. Une preuve de plus que les nouveaux dirigeants parisiens n'accordaient pas un gros crédit à leur entraîneur avant le coup d'envoi de la saison...

4. M. Benatia – «Je me rappelle de l'histoire des minots qui étaient montés à Paris. J'avais été le seul à ne pas être convoqué. J'en veux beaucoup à José Anigo. (...) Après, je voulais partir à Saint-Etienne mais José me dit : Non, tu ne pars pas. Si tu pars, c'est en Ligue 2 ! Derrière, il m'envoie galérer en L2 pour que je ne puisse pas réussir dans un autre club de L1. Il m'a fait perdre deux ou trois ans de ma vie.» (RMC, 31/10/2011)

Formé à l'Olympique de Marseille, le défenseur central de l'Udinese Mehdi Benatia ne garde pas un bon souvenir du directeur sportif marseillais José Anigo. Le Marocain estime que le dirigeant olympien lui a mis des bâtons dans les roues.

5. F. Ribéry – «C'est ma plus belle période au Bayern. C'est super, je prends un immense plaisir, contrairement aux deux dernières années. (...) Ici, c'est parfait pour moi. Si mon corps me le permet, je jouerai encore au Bayern à l'âge de 35 ans.» (Bild, 31/10/2011)

Après deux saisons difficiles marquées par les blessures et les affaires, le milieu offensif Franck Ribéry rayonne de nouveau avec le Bayern Munich. Espérons qu'il retrouvera bientôt la même joie en Bleu…

6. R. Herbin – «A Lyon, il y a une culture, un passé. Nous aussi, nous avons un passé mais trop lointain, qui n'existe plus. Le club s'est détérioré progressivement. Le club est devenu moyen. Individuellement, mentalement, on a des joueurs qui n'ont pas la capacité de se transcender.» (Le Progrès, 31/10/2011)

En l'espace de trois jours, l'AS Saint-Etienne a perdu deux derbys face à l'Olympique Lyonnais. Dur à avaler pour l'ancien joueur et entraîneur des Verts, Robert Herbin, pas tendre avec les joueurs et le club.

7. L. Fernandez – «Rassembler des individualités comme ça, c'est tellement fragile. A tout moment, cela peut exploser ! (…) Là-bas (au Stade de France), c'est 80 000 personnes au lieu de 40 000 (au Parc). Il y a de belles loges et de grosses possibilités marketing et j'ai bien peur que les Qataris ne veuillent plus en partir» (L'Equipe, 04/11/2011)

Avec l'arrivée des investisseurs qataris l'été dernier, le Paris Saint-Germain est entré dans une nouvelle dimension économique et sportive. L'ancien de la maison Luis Fernandez craint que les nouveaux dirigeants décident de ne plus revenir au Parc des Princes une fois la rénovation du stade achevée.

8. F. Béria – «On n'était pas venu pour leur lécher les bottes. Je me suis insulté avec pas mal de mecs même si ce sont de grands joueurs. Sur le terrain, nous sommes égaux, deux bras, deux jambes, et on ne fait plus attention aux noms.» (Conférence de presse, 03/11/2011)

Au lendemain de la nouvelle défaite concédée face à l'Inter Milan (2-1) en Ligue des Champions, certains de ses coéquipiers estiment que le LOSC a trop respecté le club lombard lors des deux confrontations. Un avis que ne partage pas le latéral lillois Franck Béria.

9. J.-P. Bernès – «Je me souviens de soirées où M. Dassier venait à mon domicile partager le barbecue. Il me disait qu'il fallait jouer avec certains et leur laisser croire qu'ils étaient importants. Moi, je faisais simplement un constat sur les relations humaines à l'intérieur du club. Ce constat apparaît aujourd'hui au grand jour.» (Le Parisien, 31/10/2011)

Accusé par Jean-Claude Dassier de mettre de l'huile sur le feu à propos des tensions entre Didier Deschamps et José Anigo à l'Olympique de Marseille, l'agent de joueurs Jean-Pierre Bernès contre-attaque l'ancien président du club phocéen.

10. L. Nicollin – «Y en a qui disent qu'ils passent dix heures dans leur club, pas moi. Le plus que j'ai fait, c'est une heure voire deux par semaine. J'aime déléguer, point à la ligne. Et puis on fait les comptes tous les mois. Ca va, ça va. Ca va pas, on gueule. Point barre.» (20 Minutes, 03/11/2011)

Personnage emblématique du Montpellier HSC, Louis Nicollin est à la tête du club depuis 1974.

C'est sur cette déclaration de Loulou que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !

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