Au menu du Top Déclarations cette semaine, Paris vise haut et cherche le nouveau Messi, Anelka sait qui sont les vraies racailles, le PSG trop petit pour Payet et Adebayor, Tapie prédit un fiasco pour Labrune, Toulalan explique son départ... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Le PSG a repris l'entraînement, sans son Messi, ni Payet et Adebayor...

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. N. Al-Khelaifi – «A partir de 2015, on aspire à jouer un rôle majeur en Ligue des Champions. On fera ce qu'il faut pour être les meilleurs en France et un exemple en Europe. (…) Nous cherchons le nouveau Messi.»

Le nouveau président du conseil de surveillance du PSG Nasser Al-Khelaifi a affiché ses ambitions pour les années à venir : se qualifier tous les ans pour la Ligue des Champions et dénicher le nouveau Leo Messi. «Nous avons défini une première stratégie pour les cinq prochaines années. On n'est pas là sur du court terme, mais vraiment sur du long terme. Notre objectif est d'abord de participer à chaque Ligue des Champions dès 2012. Ensuite, à partir de 2015, on aspire à jouer un rôle majeur dans cette compétition. (…) On fera ce qu'il faut pour être les meilleurs en France et un exemple en Europe. Notre stratégie est d'avoir des jeunes joueurs, nous cherchons le nouveau Messi. Je rêve de le découvrir. Nous avons des cibles bien précises que nous aimerions faire venir.»

Le nouveau Cristiano Ronaldo ferait aussi l'affaire…

2. N. Anelka – «Il y a des histoires beaucoup plus graves qu'une soi-disant insulte dans un vestiaire. Quand on voit des hauts représentants français être plongés dans des histoires d'agressions sexuelles ou de harcèlement, on se demande qui sont les racailles…»

Nicolas Anelka est revenu sur son éviction de l'équipe de France durant la dernière Coupe du monde. Pour l'attaquant de Chelsea, il y a des choses beaucoup plus graves dans la vie, comme les histoires auxquelles sont mêlés les politiques français Dominique Strauss-Kahn et Georges Tron. «Les gens sont assez intelligents pour savoir que ce n'est pas la première fois ni la dernière que ce genre de désaccord arrive. C'est arrivé dans cette même Coupe du monde avec un joueur du Portugal et son coach sans prendre de telles proportions. Aujourd'hui, on se rend compte qu'il y a des histoires beaucoup plus graves qu'une soi-disant insulte dans un vestiaire. Quand on voit des hauts représentants français être plongés dans des histoires d'agressions sexuelles ou de harcèlement, on se demande qui sont les racailles…»

Il arrive aussi que des footballeurs soient impliqués dans des affaires sexuelles, Franck Ribéry ne dira pas le contraire…

3. D. Payet – «Il y a six mois, Paris me proposait un projet sportif très intéressant. Aujourd'hui, que ce soit au niveau de l'effectif ou de la direction, ça reste flou. J'ai besoin de visibilité, donc mon choix s'est porté sur Lille.»

L'hiver dernier, Dimitri Payet voulait absolument signer au PSG. Six mois plus tard, le milieu offensif stéphanois s'est finalement posé à Lille. «Il y a six mois, Paris me proposait un projet sportif très intéressant. Aujourd'hui, que ce soit au niveau de l'effectif ou de la direction, ça reste flou pour l'instant. C'est difficile de se projeter dans ces conditions. J'ai besoin de visibilité sur les objectifs, l'équipe. Donc mon choix s'est porté sur Lille. Le projet lillois était extrêmement intéressant et la Ligue des Champions était un plus. Dans mon plan de carrière, après Nantes et Saint-Etienne, Lille est la suite logique.»

Il semble pourtant que les objectifs du PSG ont considérablement été revus à la hausse depuis six mois…

4. E. Adebayor – «Je remercie le PSG d'avoir pensé à moi mais je n'irai pas. Au Real, j'ai appris à jouer pour gagner des trophées. Je ne peux pas aller là où on joue le milieu de tableau.»

Un intérêt du Paris Saint-Germain pour Emmanuel Adebayor a été évoqué par la presse. Mais l'attaquant de Manchester City a renvoyé le club de la capitale dans les cordes. «Je remercie le PSG d'avoir pensé à moi mais avec tout le respect que j'ai pour ce club, je n'irai pas. (...) Au Real, j'ai appris à jouer pour gagner des trophées. Je ne peux pas aller là où on ne joue pas la gagne en championnat, où on joue le milieu de tableau.»

L'absence de Ligue des Champions a sans doute pesé lourd dans la balance. De leur côté, les dirigeants de l'OM ont dit non à Adebayor.

5. B. Tapie – «A quoi va servir Labrune ? S'il se contente d'être le porte-parole de l'actionnaire, ça suffira. (…) Prenez l'exemple de Bouchet, c'est à pisser de rire. Tout le monde savait qu'il s'y connaissait autant en football que moi pour faire la messe.»

L'ancien patron de l'OM Bernard Tapie affiche son scepticisme à l'égard du nouveau président du club marseillais, Vincent Labrune. «A quoi va-t-il servir ? S'il se contente d'être le porte-parole de l'actionnaire, ça suffira. Dans un grand club comme l'OM, il y a trois solutions pour être un bon président. La première, l'argent est celui du président. Il discute à chaque fois de son propre fric et fait un couple efficace avec l'entraîneur.»

«Autre solution, le président agit avec l'argent des autres, mais son passé footballistique fait qu'il a laissé une admiration chez les joueurs. Enfin, le président est quelqu'un d'une notoriété au moins aussi grande que ses joueurs. Prenez l'exemple de Bouchet (président de 2002 à 2004) qui ne réunissait aucune de ces conditions. C'était à pisser de rire. Tout le monde savait qu'il s'y connaissait en football au moins autant que moi pour faire la messe.»

Labrune tentera d'inventer une quatrième solution...

6. J. Toulalan – «J'ai bien compris qu'on avait besoin de me vendre. (…) Les trois dernières saisons ont été usantes. J'étais un de ceux qui soutenaient Claude Puel. Franchement, cela a été lourd à porter.»

Transféré à Malaga pour 11 millions d'euros, Jérémy Toulalan ne s'en cache pas : il faisait partie des soutiens de Claude Puel à Lyon et cela n'était pas facile à vivre. «Le 29 mai, le président Aulas m'a dit que j'étais libre d'étudier la proposition espagnole. Il était triste et déçu que je m'en aille mais je sais que par rapport à la situation économique du club, mon départ est une bonne chose. J'ai bien compris qu'on avait besoin de me vendre. (…) Les trois dernières saisons ont été usantes. J'étais un de ceux qui soutenaient Claude Puel. Franchement, cela a été lourd à porter.»

Toulalan va désormais découvrir les joies de la Liga.

7. A. Benarbia – «Il va falloir des joueurs cadres. Pour ces postes-là, le PSG penchera pour une grosse pointure. Si Gameiro n'avait pas senti qu'il y avait les actionnaires derrière, je ne pense pas qu'il aurait signé au PSG»

Contrairement à ce que croient Emmanuel Adebayor ou Dimitri Payet, le nouvel actionnaire majoritaire du PSG est ambitieux. «Des joueurs importants sont partis comme Makelele ou Coupet. Ça va amener un vestiaire trop jeune. Il va falloir des joueurs cadres. Dans ces postes-là, ils pencheront pour une grosse pointure. (…) Si Gameiro n'avait pas senti qu'il y avait les actionnaires derrière, je ne pense pas qu'il aurait signé au PSG. C'est quand même un point fort d'avoir ces actionnaires. Ça va permettre à un joueur qui a deux ou trois offres de faire pencher la balance.»

Le PSG a encore deux mois pour trouver ses nouveaux cadres.

8. J. Anigo – «Il faut arrêter de faire rêver les Parisiens en leur disant que le club va mettre 150 millions d'euros et aller prendre des joueurs du Championnat de France. Ils vont passer pour des billes...»

Le PSG fait beaucoup de bruit sur le marché des transferts depuis l'annonce de la reprise du club par Qatar Sports Investments. Mais pour le dirigeant marseillais José Anigo, tout cela n'est peut-être que de la poudre aux yeux. «J'entends qu'ils vont faire venir Bisevac. C'est un bon joueur, mais il faut arrêter de faire rêver les Parisiens en leur disant que le club va mettre 150 millions d'euros et aller prendre des joueurs du Championnat de France. Ils vont passer pour des billes...»

Kevin Gameiro, Nicolas Douchez et peut-être Milan Bisevac, le recrutement à l'international est loin d'être une réalité, pour l'instant. Mais le mercato est encore long…

9. R. Garde – «Le summum, c'est l'alchimie qu'a réussie Arsène Wenger à Arsenal : conserver le fighting spirit anglais et avoir un jeu fluide et en mouvement. J'ai aussi d'autres sources d'inspiration : Stoke City ou Birmingham…»

Quel sera le visage de l'Olympique Lyonnais la saison prochaine ? Le nouvel entraîneur Rémi Garde a levé le voile sur sa philosophie de jeu. «Le summum, c'est l'alchimie qu'a réussie Arsène Wenger à Arsenal : conserver le fighting spirit anglais et avoir un jeu fluide et en mouvement. J'ai aussi d'autres sources d'inspiration. J'aime la volonté de Stoke City ou de Birmingham City en termes de débauche d'énergie, d'engagement. (…) Je suis ambitieux. Je ne pense pas qu'on puisse reconquérir le public sans résultats. Faire du beau jeu et perdre, ce n'est pas mon objectif.»

Garde tentera de mettre fin à trois saisons sans trophée.

10. L. Nicollin – «Si Marseille nous donne Gignac, on le prend. Ce serait extraordinaire. Et si on vire certaines crêpes que l'on a devant, on peut se le payer.»

En difficulté à l'OM, l'attaquant André-Pierre Gignac ne déplairait pas au président de Montpellier, Louis Nicollin. «Si Marseille nous le donne, on le prend. Ce serait extraordinaire. Et si on vire certaines crêpes que l'on a devant, on peut se payer Gignac.»

Les crêpes apprécieront…

C'est sur cette déclaration de Nicollin que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !