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Top Déclarations : Lloris dégoupille, Lacombe attaque Gourcuff, Messi l’anti bling-bling…
Par Nicolas Lagavardan - Top Declarations, Mise en ligne: le 09/04/2011 à 09h54
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Au menu du Top Déclarations cette semaine, du Lyon à toutes les sauces. Lloris pousse la chansonnette, Gourcuff divise, Aulas en salade niçoise, Cissokho le grand philosophe. Mais aussi Messi en toute simplicité, Nenê meilleur centreur, Crouch taclé à son tour... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Top Déclarations : Lloris dégoupille, Lacombe attaque Gourcuff, Messi l’anti bling-bling…
H. Lloris a eu un coup de sang inhabituel à Nice

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur et le pire des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. H. Lloris – «On s'est chié dessus ! Il y en a ras le cul. Ras le cul. C'est quoi ça ? Putain de merde !»

D'habitude si réservé et poli, le gardien de but de l'Olympique Lyonnais, Hugo Lloris, a dégoupillé après avoir vu son équipe se faire remonter au score à Nice dimanche dernier, avec deux buts encaissés dans les dernières minutes. L'international français s'est énervé sur la pelouse au coup de sifflet final, avant d'exploser dans le vestiaire : «On s'est chié dessus ! Il y en a ras le cul. Ras le cul. C'est quoi ça ? Putain de merde !»

Quand les timides se lâchent, en général, ça fait mal.

2. B. Lacombe – «Gourcuff, on ne sait plus. Il est en dessous de ce que l'on attend de lui. S'il n'y arrive pas à 25 ans avec un match par semaine, alors là… Même en méforme, un grand joueur doit faire quelque chose à un moment donné, Juninho le faisait très bien.»

Contrairement à Laszlo Bölöni (voir décla n°8), le conseiller du président de l'OL Bernard Lacombe commence à afficher son scepticisme à l'égard du milieu Yoann Gourcuff. «On ne sait plus… Il est en dessous de ce que l'on attend de lui. Il reste neuf matchs avec des semaines pleines. S'il s'entraîne bien, s'alimente bien, récupère bien, se soigne bien et qu'il n'y arrive pas à 25 ans avec un match par semaine, alors là… Même en méforme, un grand joueur doit faire quelque chose à un moment donné, Juninho le faisait très bien.»

Première étape sur la route de la rédemption, dimanche face à Lens.

3. L. Messi – «J'ai une maison simple avec une chambre, un salon et une cuisine. C'est tout ce dont j'ai besoin. J'aime beaucoup les fringues et les voitures, mais je n'achète jamais rien sur un coup de tête.»

Contrairement à certains (la majorité ?) de ses confrères, Messi n'est pas du tout bling-bling. Le milieu argentin du FC Barcelone, Lionel Messi a su rester simple malgré son succès et son statut de meilleur joueur du monde. «Je ne suis pas quelqu'un qui fait des caprices. J'aime beaucoup les fringues et les voitures, mais je ne suis pas un gars impulsif. Je n'achète jamais rien sur un coup de tête. Je suis plutôt tranquille comme garçon. Ici (à Barcelone), j'ai une maison simple avec une chambre, un salon et une cuisine. C'est tout ce dont j'ai besoin. Tous mes effets personnels ne sont pas à Barcelone mais en Argentine, chez ma mère et mon frère.»

De son côté, Samuel Eto'o loge depuis trois mois (et le cambriolage de sa maison) dans un hôtel de luxe milanais, à 2 500 euros la nuit.

4. F. Gioria – «A chaque match, Aulas met la pression. C'est fatigant et jamais personne ne dit rien. Il a délibérément attendu les arbitres. (…) Quand on se fait rejoindre par Nice, on ne mérite pas d'être champion.»

Après avoir invectivé Jean-Michel Aulas dimanche dans les couloirs du stade du Ray, l'entraîneur adjoint de Nice, Frédéric Gioria, en a remis une couche : «A chaque match, Aulas met la pression. Son équipe fait 2-2. Qu'il s'en prenne à ses joueurs. C'est fatigant et jamais personne ne dit rien. Il a délibérément attendu les arbitres. Moi, j'étais tranquille et il est venu vers moi. Lui parle de respect, qu'il respecte déjà les arbitres et le football. C'est dans les moments difficiles que les personnalités se révèlent. Quand on mène 2-0 et qu'on se fait rejoindre par Nice, on ne mérite pas d'être champion.»

Depuis, le président niçois Gilbert Stellardo a demandé à Gioria de s'excuser auprès d'Aulas.

5. Nenê – «Je ne suis pas attaquant, je ne suis pas obligé de marquer, moi. Quand je fais des passes je suis quand même mauvais… Mais vous regarderez, je suis aussi le joueur qui fait le plus de centres en Ligue 1.»

Accusé d'individualisme depuis qu'il ne parvient plus à marquer, le milieu gauche du PSG Nenê ne se sent pas responsable de la perte de vitesse de son équipe. «Je ne marque pas donc je suis mauvais ? Mais je ne suis pas attaquant, je ne suis pas obligé de marquer, moi. On parle de mon individualisme. C'est mon football, ce n'est pas parce que je ne veux pas faire la passe. Même quand je fais des passes je suis quand même mauvais… Mais vous regarderez, je suis aussi le joueur qui fait le plus de centres en Ligue 1.»

Nenê n'a plus marqué en championnat depuis le 18 décembre, mais il est bel et bien le joueur de Ligue 1 qui a réalisé le plus de centres, 323 dont 71 réussis, devant le Niçois Anthony Mounier (244, dont 65 réussis), selon les statistiques de la LFP.

6. H. Redknapp – «Crouch aurait dû rester sur ses deux pieds. Ce qu'il a fait était au-delà de la stupidité.»

Expulsé après seulement un quart d'heure de jeu face au Real Madrid (4-0) mardi en quart de finale aller de la Ligue des Champions, l'attaquant de Tottenham Peter Crouch s'est attiré les foudres de son entraîneur Harry Redknapp. «Après son premier avertissement, Crouch aurait dû rester sur ses deux pieds. Il a joué des centaines de matchs, en Ligue des champions, avec l'équipe d'Angleterre… Mais ce qu'il a fait était au-delà de la stupidité.»

Crouch a reçu deux cartons jaunes pour deux tacles rageurs et en retard à quatre-vingts mètres de son but. Pas très malin en effet…

7. A. Cissokho – «Et ta mère !»

Régulièrement critiqué pour ses performances décevantes, le latéral gauche lyonnais Aly Cissokho a été pris à parti par un supporter mardi à l'entraînement. «Cissokho, fais-toi transférer à Arles-Avignon» , lui a-t-il lancé. A l'issue de l'entraînement, l'international français s'est approché du supporter pour s'expliquer. «Je suis supporter, est-ce que je peux remettre en cause tes performances ?» , lui a demandé ce dernier. «Et ta mère !» , lui a répondu Cissokho avant de rebrousser chemin sous les colibets.

D'une finesse inégalable. La réaction de Cissokho (condamnée depuis par Bernard Lacombe) n'a fait qu'envenimer la situation auprès des supporters présents derrière le grillage de Tola Vologe...

8. L. Bölöni – «Au bout d'une saison merveilleuse, on a crié qu'il était le deuxième Zidane. On a fait une erreur. (…) Ensuite, on a tendance à oublier que Gourcuff est arrivé dans une équipe en dégringolade. Il n'y a pas que lui qui n'est plus à son niveau.»

Laszlo Bölöni connait bien Yoann Gourcuff pour l'avoir dirigé au Stade Rennais. L'entraîneur lensois a pris sa défense à trois jours du déplacement à Lyon. «On a tous fait une erreur quand au bout d'une saison merveilleuse, celle du titre de Bordeaux, on a crié qu'il était le deuxième Zidane. Cette étiquette ne lui correspond peut-être pas. Ensuite, on a tendance à l'oublier, il est arrivé dans une équipe, que les Lyonnais m'excusent, qui par rapport à ses attentes et à ses habitudes, est en dégringolade. Il n'y a pas que lui qui n'est plus à son niveau. J'ai vu que Toulalan était perturbé, que Cris aussi. Dans ces conditions, c'est très difficile de s'exprimer.»

Au vu du montant investi, les dirigeants et supporters lyonnais espéraient sans doute que Gourcuff relèverait le niveau de l'équipe, d'où les critiques plus sévères à son sujet...

9. M. Vahirua – «J'ai l'impression d'être un poids. Je ne sers pas à grand-chose. Les résultats sont meilleurs sans moi. Quand je suis sur le terrain, l'équipe tourne moins bien.»

Peu titularisé cette saison, l'attaquant Marama Vahirua se sent comme un boulet accroché au pied nancéien. «Je ne suis pas une pièce maîtresse de l'équipe. Au contraire, j'ai plutôt l'impression d'être un poids. La langue de bois, ça n'a jamais été mon truc. Il faut être honnête, il ne faut pas se voiler la face même si la vérité est dure. En ce moment, je ne sers pas à grand-chose. Les résultats sont meilleurs sans moi. Quand je suis sur le terrain, l'équipe tourne moins bien.»

Une remise en question assez rare dans le milieu du football pour être soulignée, à moins qu'il ne s'agisse d'une flagellation destinée à préparer son départ dès cet été…

10. M. Materazzi – «Les regrets, ce n'est pas à moi d'en avoir. Des paroles, des provocations, il y en a tous les jours à l'entraînement. On aurait pu s'en sortir de façon plus digne, de mon côté et du sien.»

Près de cinq ans après les faits, Marco Materazzi est revenu sur le coup de boule que lui a asséné Zinédine Zidane lors de la finale de la Coupe du monde 2006. «Les regrets, ce n'est pas à moi d'en avoir. C'est lui qui a réagi de cette manière. Des paroles, des provocations, il y en a tous les jours à l'entraînement. On aurait pu s'en sortir de façon plus digne, de mon côté et du sien. Je ne suis pas un acteur. J'ai un gros coeur, si on me respecte et qu'on me dit les choses en face.»

Dans trente ans, Materazzi comme Zidane seront probablement encore interrogés sur le sujet…

C'est sur cette déclaration de Materazzi que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !



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