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Le Baromètre de la Semaine - N°13
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 29/10/2003 à 22h39
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Les faits marquants de l'actualité du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, La loi du milieu, Les Frenchies et La télé rend beau. Pour les valeurs en baisse, Auxerre teint pâle, Bordeaux mine Baup et Capitaine abandonné.

Les valeurs en hausse

La loi du milieu

Pour faire le jeu et séduire, la nécessité d'un bon milieu de terrain est impérative. Devant la technicité impressionnante des plus grandes équipes, force est de constater que le poste de milieu défensif ne veut plus rien dire. Alors que les anciens ailiers se convertissaient en arrières latéraux, aujourd'hui, les attaquants deviennent des meneurs de jeu et ces derniers des récupérateurs et accélérateurs de jeu. Les tâches obscures du numéro six, cantonné au marquage du numéro dix, n'ont plus lieu et les numéro dix n'en sont pratiquement plus, tel Zidane excentré sur un côté. L'uniformisation vers l'excellence est requise dans cette nouvelle loi du milieu. Les équipes ne disposant pas de tels pouvoirs sont condamnées à subir et à contrer. Certaines s'en accomodent, beaucoup subissent, plus qu'elles ne le souhaitent. En France, Dhorasoo, Juninho, Giuly ou Rothen font la loi du milieu. Marseille, ville pourtant ouverte à ces gens, n'est pas invitée à ces réunions de famille. De nos jours, c'est pourtant une évolution nécessaire pour se faire respecter.

Les Frenchies

Ce week-end a encore vu nos compatriotes marquer les buts et les esprits anglais. Steed Malbranque, tout d'abord, bourreau mancunien sur le théatre d'Old Trafford, auteur d'un but et d'une passe décisive scellant la première défaite de Manchester à domicile depuis plus d'un an. La cinquième place de la french connection de Fulham est une belle surprise. Tout comme la quatrième du Birmingham de Dugarry, auteur de la passe décisive lors de la victoire de son équipe à Bolton. Alors que Sinama-Pongolle inscrivait son premier but avec Liverpool, Henry égalisait pour Arsenal d'un splendide coup-franc en lucarne. Au terme de cette dixième journée en Angleterre, on recense au moins un Français dans chacune des huit premières équipes du championnat. On se félicite tous de leur réussite, et la banalisation de leurs exploits tend à prouver qu'ils ont fait le bon choix. L'Angleterre, terre bénie des Français ! Ils peuvent prier le dieu Cantona pour cela.

La télé rend beau

Une onzième journée terne, en apparence, de Ligue 1. Un très faible total de quatorze buts marqués en dix matchs. Un OM très brouillon, un Guy Roux consterné ou un PSG aphone. De quoi s'ennuyer sur les terrains ? Incontestablement lors de huit matches sur dix. Seulement Canal+ retransmet deux rencontres par journées et l'on doit se rendre à l'évidence : les deux affiches Nantes-Lyon et Sochaux-Monaco nous ont régalé. De la technique et une vitesse de jeu dignent des meilleurs matches des autres championnats européens nous ont fait apprécier le must de la Ligue 1. A l'instar du Strasbourg-Marseille de la semaine passée. Une coïncidence ? La seule présence médiatique affolerait-elle les qualités des joueurs ? Les supporters strasbourgeois doivent le croire lorsque l'on constate la différence entre le match de leur équipe réalisé contre l'OM et celui face à Metz. La télé rendrait-elle beau ? Si c'était vrai, à quand un match télévisé du Mans ?

Les valeurs en baisse

Auxerre teint pâle

Une cinquième défaite enregistrée en onze matches, pour une douzième place, à dix point des Monégasques et Marseillais. Tel est le triste bilan de la "génération dorée" auxerroise. Le rêve suprême de titre semble utopique et les effets de ce constat sont déjà perceptibles. Mexès monte au créneau dans le journal L'Equipe en affirmant : "Dans les autres clubs français, je constate que les entraîneurs changent. Ici, rien ne change, que l'on gagne ou que l'on perde. On accuse les joueurs et c'est normal." La fracture entre les joueurs et l'entraîneur est réelle. Les Mexès, Cissé ou autre Boumsong, ont été retenus contre leur gré en Bourgogne et Guy Roux paye aujourd'hui l'ambition de ses joueurs tout autant que la sienne. Les espoirs de gloire de l'entraîneur vont devoir, bientôt, faire place au "maquignon bourguignon". A soixante cinq ans, l'appel de la retraite va sûrement être tentant, alors, qu'inévitablement, les "stars" auxerroise iront voir ailleurs. Le futé Guy Roux n'avait sûrement pas prévu les choses comme cela.

Bordeaux mine Baup

Six années passées à qualifier le club pour l'Europe, au cours desquelles un titre de Champion de France et une Coupe de la Ligue furent gagnés, le parcours d'Elie Baup à la tête de l'équipe bordelaise méritait une meilleure sortie. Congédié, ou comme tel, la veille d'un match après une dernière mise en place tactique et la communication de son dernier groupe. Cruel monde passionné du football. Crucifié sur l'autel de dix mauvaises journées, misent en balance avec six années de lauriers, Baup ne sera plus l'entraîneur des Girondins. Dugarry, Sommeil, Pauleta, Smertine n'ont pu le défendre. Et pour cause... Le terrain bordelais était miné depuis l'année dernière, les joueurs ont été priés de dégager le terrain et le chef de bande de manoeuvrer à l'aveugle. La mine déconfite, il a naturellement sauté. Ras la casquette, il doit être soulagé devant tant de simagrées.

Capitaine abandonné

Le vaisseau du Vélodrome est entré en mutinerie contre son capitaine. Hué sous le prétexte de symboliser les choix de Perrin, Fabio Celestini ne supporte plus le climat délétère que certains supporters marseillais tentent d'initier. Mais par quel mystère nombre d'entre eux ne veulent-ils plus de leur capitaine ? Les résultats sont là et malgré certaines manières qui laissent à désirer l'espoir d'une grande saison persiste. La nausée au Porto ferait-elle tourner les têtes ? Visiblement oui. La perspective pour les plus fervents supporters que l'OM ne se qualifie pas pour les huitièmes de finale de la Champions League leur semble insupportable. La mémoire courte de certains - l'OM est passé tout près du naufrage il y a peu -, non respectueuse du travail effectué par leur capitaine et son entraîneur depuis un an est condamnable et intolérable. Marseille tangue sous la tempête comme sous le soleil. Le club est pourtant sur la bonne route de la course au trésor. Les mutins doivent être débarqués.

Merci, et à la semaine prochaine !



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