Alors que l'équipe de France affronte le Brésil ce mercredi soir (21h), Zinedine Zidane a choisi de profiter de cet évènement pour régler ses comptes avec ses détracteurs. Son soutien à la candidature du Qatar, les insultes de Christophe Alévêque, l'ancien meneur de jeu des Bleus fait le point pour tenter de rétablir son image.

Zidane a répondu aux récentes critiques

La rencontre France-Brésil de ce mercredi soir est un évènement marquant pour Zinedine Zidane. Une rencontre qui devrait réveiller plein de bons souvenirs dans la tête de l'ancien meneur de jeu des Bleus. Très sollicité avant ce match de gala, Zizou en profite pour faire le point sur les affaires qui ont écorné son image ces dernières semaines. En premier lieu, les critiques sur son soutien pour la candidature du Qatar pour l'organisation de la Coupe du monde 2022.

L'attribution du Mondial au pays du Moyen-Orient lui aurait rapporté un sacré pactole. Mais Zidane nie avoir touché les sommes dévoilées dans les médias et affirme que sa contribution n'était pas motivée par l'argent. «On a parlé de dix, onze, douze, treize millions d'euros… Je vais le dire clairement : c'est n'importe quoi. Ce n'est pas le quart de ces sommes», a-t-il expliqué dans L'Equipe. S'il avoue avoir touché une belle récompense, cet argent aurait été redistribué à la Fondation Zidane.

Z. Zidane - «une hypocrisie incroyable»

Pour justifier son soutien, l'ex-Madrilène explique avait refusé de jouer au Qatar à la fin de sa carrière, mais il souhaitait aider le pays dans un futur projet. «J'avais dit à ces gens : un jour, je l'espère, je pourrai vous aider dans un projet bénéfique au futur du sport, du football particulièrement. Voilà. Le Qatar est arrivé.» Des raisons simplement sportives donc. Ses nombreux détracteurs ont maintenant des réponses concernant son choix et l'utilisation de l'argent reçu. Reste à savoir si elles seront suffisantes pour les convaincre.

L'un d'eux a même eu le droit à une réponse personnelle. Christophe Alévêque n'avait pas hésité à qualifier Zidane de «panneau publicitaire qui a trois neurones» et de «pute». Une attitude inacceptable pour le Ballon d'Or 1998. «Je me dis que c'est d'une hypocrisie incroyable. Des gens essaient de pourrir mon nom pour faire parler d'eux. Cette hypocrisie m'insupporte. C'est pour ça que j'ai attaqué cette personne en justice. Elle va payer pour ce qu'elle a dit», confie Zizou. A l'heure où l'équipe de France a l'occasion de rétablir un peu plus son image face à la Seleçao, Zidane en profite donc pour faire de même...