Au menu du Top Déclarations cette semaine, Deschamps se serait bien passé du titre, Coupet le courageux, Thierry Roland crache son venin, Niang ne veut pas payer pour les Bleus, Bazin imagine le PSG tout en haut, quelqu'un veut du mal à Clerc, Maradona règle ses comptes... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Deschamps a l'impression d'avoir les mains liées sur le mercato.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. D. Deschamps – «Au risque de vous surprendre : pour les finances, il vaut mieux que l'OM termine deuxième plutôt que premier. (…) Si la première place est évidemment la plus belle, elle coûte cher. Paradoxalement, ça laisse une marge plus étroite pour se renforcer ensuite»

Le titre de champion de France a fait le bonheur de Didier Deschamps. Mais son malheur aussi : «Au risque de vous surprendre : pour les finances, il vaut mieux que l'OM termine deuxième plutôt que premier. (…) Parce que quand on gagne des titres, il faut payer des primes à l'objectif des joueurs, et ça coûte beaucoup d'argent. Un grand dirigeant d'un club où j'ai joué m'a dit un jour : «C'est bien, on est en finale de la Ligue des Champions. Mais économiquement, il vaut mieux la perdre. En prestige, ça ne nous amènerait rien de plus de la gagner. Sur le plan économique en revanche, ça nous mettrait en difficulté.» Tout ça pour dire que si la première place est évidemment la plus belle, elle coûte cher. Paradoxalement, ça laisse une marge plus étroite pour se renforcer ensuite.»

L'OM connaît en effet les pires difficultés pour recruter cet été.

2. G. Coupet – «Franchement, je serais descendu du car. On peut me dire ce qu'on veut, qu'il était difficile de s'opposer à tel ou tel joueur, à telle ou telle pression. Moi, je me serais levé et je serais allé sur le terrain pour m'entraîner»

Quand les 23 Bleus sont restés dans le bus à Knysna, Grégory Coupet serait lui descendu et allé s'entraîner : «Il y a eu des choses qui me laissent sans voix. Rien que de dire qu'ils ont pu organiser une grève. Ce mot de grève... J'ai trouvé ça ahurissant. On parle quand même de l'équipe de France, là ! Franchement, je serais descendu du car. On peut me dire ce qu'on veut, qu'il était difficile de s'opposer à tel ou tel joueur, à telle ou telle pression. Moi, je me serais levé et je serais allé sur le terrain pour m'entraîner.»

C'est toujours plus facile de parler après. Mais Coupet a déjà montré que dans ce genre de situation, il était prêt à aller à contre-courant. En 2006, à Tignes, le mollet de Barthez l'avait prouvé.

3. T. Roland – «Ce n'est ni un champion, ni quelqu'un d'intelligent. Alors, qu'Anelka insulte son entraîneur de cette manière n'a pas été, pour moi, une réelle surprise. On n'a jamais vu un c... devenir un champion»

Thierry Roland rêvait de régler son compte à Nicolas Anelka. C'est désormais chose faite : «Ce n'est ni un champion, ni quelqu'un d'intelligent. Alors, qu'il insulte son entraîneur de cette manière n'a pas été, pour moi, une réelle surprise. On n'a jamais vu un c... devenir un champion.»

Quand il a quelque chose à dire, le célèbre commentateur n'y va toujours pas avec le dos de la cuillère.

4. M. Niang – «Notre président décide, je m'exécute. Mais je suis dubitatif. (…) La saison dernière, on avait le droit de porter le casque et on a fait le doublé. (…) Les joueurs de L1 n'y sont pour rien si l'équipe de France a mal joué»

Jean-Claude Dassier a pris la décision d'interdire les écouteurs à ses joueurs en public. Pas vraiment du goût du capitaine de l'OM, Mamadou Niang : «Notre président décide, je m'exécute. Mais je suis dubitatif. Je ne pense pas que ce soit une solution. La saison dernière, on avait le droit de porter le casque et on a fait le doublé. (…) On invente toujours des problèmes. Les joueurs de L1 n'y sont pour rien si l'équipe de France a mal joué.»

Niang devra pourtant bel et bien se passer de musique à la reprise.

5. S. Bazin – «Il faut être tout en haut cette saison, dans les cinq premiers du championnat. Je le dis chaque année, désolé s'il y en a qui ne me croit plus, mais si on n'a pas cette ambition-là, il ne faut pas être au Paris Saint-Germain»

Sébastien Bazin rêve de revoir le PSG en haut de l'affiche. Enfin, l'actionnaire ne rêve pas vraiment, il est persuadé de retrouver Paris au sommet du championnat de France cette saison : «Il faut être tout en haut cette saison, dans les cinq premiers du championnat. Je le dis chaque année, désolé s'il y en a qui ne me croit plus, mais si on n'a pas cette ambition-là, il ne faut pas être au Paris Saint-Germain. Il n'y a aucune raison qu'on n'y soit pas cette année (en Ligue des Champions), on fait partie des cinq meilleures équipes du championnat. Maintenant ce n'est pas une science exacte, il peut se passer plein de choses durant une saison.»

Le PSG a montré de belles choses lors des matchs amicaux et du Trophée des Champions. Sera-t-il capable de confirmer dès la reprise du championnat ?

6. F. Clerc – «C'est une rumeur colportée par des gens mal intentionnés, qui n'ont pas forcément envie que je réussisse en dehors de Lyon. Je ne pourrais plus jouer au foot. On dit même que j'ai un trou de dix centimètres dans le genou droit. C'est complètement faux»

Laissé libre par l'Olympique Lyonnais, François Clerc n'a toujours pas retrouvé de club. Quelqu'un ferait circuler de fausses rumeurs sur son compte : «C'est une rumeur colportée par des gens mal intentionnés, qui n'ont pas forcément envie que je réussisse en dehors de Lyon. Je ne pourrais plus jouer au foot. On dit même que j'ai un trou de dix centimètres dans le genou droit. C'est complètement faux. Mon genou va bien, je m'entraîne tous les jours avec un préparateur physique, mais cette rumeur me met en difficulté. Je suis prêt à faire tous les tests et tous les examens du monde.»

Qui veut la peau de François Clerc ?

7. D. Deschamps – «Sinon, Fernando Torres m'intéresse aussi. J'ai vu que Manchester avait proposé 83 millions d'euros. Je ne sais pas si on va pouvoir s'aligner sur leur offre, l'OM aura du mal»

Didier Deschamps aurait contacté en personne Alberto Gilardino ? Pas vraiment, l'entraîneur marseillais rêverait lui plutôt de Fernando Torres : «Il n'a pas eu de contact avec moi. Je ne lis pas tout ce qui est écrit à droite et à gauche, mais je ne l'ai pas contacté directement ou indirectement. Même si je le connais et je sais aussi ce que ça coûte ! Sinon, Fernando Torres m'intéresse aussi (rires). J'ai vu que Manchester avait proposé 83 millions d'euros. Je ne sais pas si on va pouvoir s'aligner sur leur offre, l'OM aura du mal.»

Deschamps ou comment tourner les rumeurs de transferts en dérision.

8. H. Ben Arfa – «Ceux qui balancent des pistes tous les jours sont souvent les girouettes, ceux qui te célèbrent pour tes prestations puis te descendent trois jours après»

Hatem Ben Arfa aimerait qu'on le laisse un peu tranquille sur le marché des transferts. Les rumeurs commencent à agacer sérieusement le Marseillais : «Je ne fais même pas attention à ce qui est dit et écrit dans les médias sur le mercato. Ça ne m'intéresse pas. Ceux qui balancent des pistes tous les jours sont souvent les girouettes, ceux qui te célèbrent pour tes prestations puis te descendent trois jours après.»

On ne peut pas dire que Dassier et Anigo font tout pour calmer ces rumeurs, bien au contraire…

9. D. Maradona – «Le président Grondona m'a menti. (…) Quand j'étais en deuil après l'élimination, il travaillait dans l'ombre pour que je dégage. Il m'a trahi. (...) Lundi, le président Grondona m'a demandé ma liste pour l'amical contre l'Irlande mais Bilardo avait déjà tout retouché»

Diego Maradona n'a pas vraiment apprécié de se retrouver débarqué du poste de sélectionneur de l'Argentine : «Le président Grondona m'a menti. Après l'élimination au Mondial contre l'Allemagne, il m'avait dit que je continuerais. (...) Au retour en Argentine, il m'a dit qu'il souhaitait que je continue mais que sept personnes de mon encadrement technique ne devaient pas continuer. Me dire ça, c'est comme dire que je dois partir. Il sait que c'est impossible que je continue sans mes collaborateurs. Quand j'étais en deuil après l'élimination, il travaillait dans l'ombre pour que je dégage. Il m'a trahi. (...) Lundi, le président Grondona m'a demandé ma liste pour l'amical contre l'Irlande mais Bilardo avait déjà tout retouché.»

Maradona l'a mauvaise ? Non…

10. C. Bilardo – «Je ne peux me laisser humilier. Mon amie ne comprend d'ailleurs pas comment je peux laisser faire ça. Je suis un champion du monde et un finaliste. Je ne dépendais pas de Maradona, lui si ! Il n'a pas fait grand-chose en 1984 et 1985»

Carlos Bilardo méritait bien un droit de réponse : «Jusqu'à maintenant, j'ai toujours fait mon possible pour le bien de l'équipe, pour la Coupe du monde et pour les joueurs. Je ne voulais pas causer de problèmes. Mais cela suffit. Je ne peux me laisser humilier. Mon amie ne comprend d'ailleurs pas comment je peux laisser faire ça. Je suis un champion du monde et un finaliste. Je ne dépendais pas de Maradona, lui si ! Il n'a pas fait grand-chose en 1984 et 1985.»

Maradona vient d'apprendre qu'une fois parti, le boomerang finissait par revenir.

C'est sur ces règlements de compte argentins que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !