Courtisé par Newcastle sur ce mercato d'été, l'attaquant de Brentford Yoane Wissa (28 ans) souhaite absolument rejoindre les Magpies. Mais l'ancien Lorientais n'a pas reçu le feu vert de son club, affaibli par le départ de Bryan Mbeumo à Manchester United. À la veille de la clôture de la fenêtre des transferts, l'international congolais a publié un communiqué sur son compte Instagram, à travers lequel il demande très explicitement à sa direction d'accepter son départ.
"J'ai gardé le silence pendant une grande partie de l'été, mais à quelques heures de la fin du mercato, je me sens obligé d'exprimer clairement ma volonté de quitter Brentford. Je pense que le club me fait indûment obstacle malgré une série d'offres intéressantes. (...) Plus tôt cet été, j'ai eu des discussions avec la direction du club. J'ai clairement exprimé mon intention d'explorer un nouveau défi. Au cours de ces discussions, il m'a été confirmé, ainsi qu'à mes représentants, que le club ne me ferait pas obstacle si une offre raisonnable était reçue. Cette confirmation a également été consignée par écrit. Sur la base de cet accord, j'ai cherché à trouver un nouveau club, en tenant Brentford informé en toute transparence à chaque étape", explique l'ex-Ajaccien.
La suite ? "J'ai reçu une offre officielle d'un autre club de Premier League et j'ai exprimé mon souhait de le rejoindre. Mais alors que la période de transferts touche à sa fin, le club a considérablement modifié sa position, allant à l'encontre de ce qui avait été annoncé. Cela me place dans une situation difficile et frustrante. La promesse de pouvoir partir cet été n'a pas été tenue. (...) Je garde l’espoir qu’une solution juste et raisonnable puisse être trouvée avant la fermeture de la fenêtre de transferts. (...) Être obligé de rester au-delà de cet été ne fera que ternir quatre merveilleuses années dans ce club incroyable et je demande donc aux propriétaires et aux dirigeants de Brentford d'honorer maintenant leur promesse de me laisser partir dans les dernières heures de la fenêtre", conclut Wissa.
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