A l'occasion de la dernière journée de Ligue 2, la rencontre opposant Bordeaux à Rodez a été interrompue à la 23e minute suite à un coup porté par un supporter girondin sur le milieu Lucas Buades. Alors que la LFP se réunira ce lundi pour décider du statut de la partie, le club aquitain pourrait être sanctionné d'une défaite sur tapis vert et dire adieu à une éventuelle montée en Ligue 1. Problème, un succès de Rodez pousserait Annecy en National. Un scénario que refuse d'accepter le président de la formation haute-savoyarde, Sébastien Faraglia.
"Notre club est avant tout respectueux des valeurs véhiculées dans le sport et qu’aucune violence sur un terrain ne doit donc avoir lieu. La Ministre a parfaitement raison sur ce point. Par contre, profiter d’événements extérieurs pour en tirer profit comme le maintien de son club, en trahissant le football, est aussi contraire à l’éthique sportive. Nous n’accepterons pas que Rodez gagne sur tapis vert ce match car il s’agit de la forme de tricherie la plus élaborée, ce qui est très grave. Qu’il gagne sur le terrain, et nous les féliciterons comme nous l’avons fait pour nos concurrents qui sont aujourd’hui maintenus", a indiqué le dirigeant annecien dans un communiqué.
"C’est pourquoi les actionnaires que je représente, et moi-même, avons décidé que si Annecy était relégué, nous avons d’ores et déjà missionné notre Cabinet d’avocats pour demander la réparation de notre préjudice financier au club de Rodez. La LFP a des règlements que nous respectons mais si un club ment à la LFP, ce club doit assumer ses actes devant les juridictions pénales et civiles", a rajouté le dirigeant d'Annecy.
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