Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, Wesley Sniper, l'affaire est bientôt Klose et la bonne étoile de la Celeste sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, le quatre-quarts argentin, le Brésil descend encore du quart et le coup de barre de Gyan. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Wesley Sneijder, l'une des rares stars à briller lors de ce Mondial.

Les valeurs en hausse

Wesley Sniper

On attendait Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney ou encore Kaká. Aujourd'hui, ils sont tous à la maison. En revanche, Wesley Sneijder est encore bien présent en Afrique du Sud. Et toujours en lice pour rafler un nouveau trophée, après avoir déjà remporté le championnat d'Italie, la Coupe d'Italie et la Ligue des Champions cette saison. Et contrairement aux quatre autres stars attendues, le milieu de terrain néerlandais est loin de passer à côté de sa Coupe du monde. Sur les 8 buts marqués par les Oranje durant ce Mondial, l'ancien Madrilène en a inscrit 4 et délivré 3 passes décisives. Sneijder est donc à l'origine de près de 90% des buts de son équipe dans la compétition. Difficile de faire plus décisif. L'Intériste tentera de faire encore parler la poudre lors des deux prochains matchs des Bataves en Afrique du Sud.

L'affaire est bientôt Klose

Ce Mondial sud-africain pourrait faire entrer définitivement Miroslav Klose dans l'histoire. Grâce à son doublé inscrit face à l'Argentine en quart de finale, le tout pour sa 100e sélection, l'attaquant allemand compte désormais 14 réalisations en Coupe du monde. Le buteur du Bayern Munich s'est hissé sur le podium des meilleurs buteurs de l'histoire de la compétition. Il est passé devant le Français Just Fontaine et ses 13 réalisations et occupe désormais la 2e place à égalité avec son compatriote Gerd Müller, avec en ligne de mire Ronaldo et ses 15 buts. A l'allure à laquelle roule la Mannschaft, le Brésilien pourrait bien se voir détrôner de son titre durant ce mois de juillet. Il reste deux matchs à Klose pour trouver à deux reprises le chemin des filets. Autant dire que l'affaire pourrait être bientôt… close.

La bonne étoile de la Celeste

L'Amérique du Sud avait la main de Dieu. Selon le sélectionneur uruguayen Oscar Tabarez, elle a désormais la main de la Vierge Marie. Cette main, c'est celle de Luis Suarez, qui s'est sacrifié pour son équipe en quart de finale de la Coupe du monde en repoussant le ballon de la main sur sa ligne à la dernière minute de la prolongation face au Ghana. Un geste risqué mais au final payant puisque Gyan a expédié son penalty sur la barre transversale dans la foulée… Qu'on condamne ou pas son geste, force est de constater que Suarez s'est vraiment sacrifié pour son pays. Car l'attaquant de l'Ajax Amsterdam sera privé des demi-finales. Or, ce n'est pas si courant dans une carrière d'avoir la chance de disputer une demi-finale de Coupe du monde. Suarez restera à tout jamais un héros pour l'Uruguay.

A part ça ? Très sévèrement critiqué depuis le début de la Coupe du monde, Iker Casillas est redevenu un héros lors du quart de finale remporté 1-0 par l'Espagne face au Paraguay. Grâce à trois parades décisives, dont une sur penalty, le dernier rempart de la Roja est redevenu le mur qu'il était il n'y a pas si longtemps encore.

Les valeurs en baisse

Le quatre-quarts argentin

Diego Maradona se voyait déjà sur le toit du monde le 11 juillet prochain. Le sélectionneur argentin n'a mis que 90 minutes à retomber sur terre. Le temps de subir une véritable déculottée par l'Allemagne en quart de finale. Battue 4-0, l'Argentine a montré ses limites face à une équipe au collectif parfaitement rodé et à l'efficacité redoutable. Dans ce duel qui s'annonçait pourtant passionnant, l'Albiceleste a mis tout ce qu'elle avait de plus mauvais dans la recette pour fournir une prestation indigeste. D'une défense trop lourde à un milieu de terrain désorganisé, en passant par un Lionel Messi en manque de jambes et d'idées et une absence de coaching, l'Argentine est passée à côté de son rendez-vous et est rentrée à la maison plus tôt que prévu.

Le Brésil descend encore du quart

L'Argentine n'est pas la seule à rentrer plus vite que prévu au pays. Au moins un motif de satisfaction pour les Brésiliens : l'Albiceleste n'a pas fait mieux que la Seleçao. Car le Brésil, pourtant sur un nuage depuis le début de la compétition, s'est fait surprendre par les Pays-Bas en quart de finale. A trop vouloir se montrer calculateurs, les coéquipiers de Kaká, l'une des grandes déceptions de ce Mondial, ont fini par se faire piéger. Les Oranje ne se sont pas démontés et sont parvenus à refaire leur handicap pour obtenir une place dans le dernier carré de la Coupe du monde. Comme en 2006, le Brésil quitte encore une fois la compétition au stade des quarts de finale. Cela commence à faire désordre pour les rois du football.

Le coup de barre de Gyan

Au moment où le Ghana, et toute l'Afrique dans son ensemble, avaient besoin de lui, Asamoah Gyan a failli. Mais comment le blâmer ? D'autres à sa place ne se seraient même pas présenté au tir. L'attaquant du Stade Rennais, lui, n'a pas fui ses responsabilités. Gyan a placé le ballon sur le point de penalty, avec, comme il l'avait fait deux fois auparavant dans cette Coupe du monde, l'intention de faire trembler les filets. Mais cette fois, le cadre s'est dérobé. C'est sur la barre transversale que la frappe du Ghanéen a terminé sa course. Quelques minutes plus tard, les Uruguayens se montraient plus adroits lors de l'épreuve des tirs au but et se qualifiaient pour les demi-finales. Le Ghana et l'Afrique n'oublieront jamais ce 2 juillet, devenu un jour tristement célèbre dans leur histoire sportive…

A part ça ? Malheureux Cardozo… L'attaquant paraguayen n'oubliera probablement jamais ce samedi 3 juillet et son penalty stoppé par Iker Casillas. Comme le Ghanéen Gyan, le joueur du Benfica Lisbonne avait la balle de la qualification au bout du pied pour son pays…

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !