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France-Andorre : présentation
Par Philippe Lelievre - Equipe De France, Mise en ligne: le 28/05/2004 à 00h20
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Vendredi face à Andorre, la France peaufinera sa préparation à l'Euro 2004. Un match sans prestige certes, mais un passage obligé pour des Bleus obnubilés par la mise en place d'une condition physique optimale qui leur a tant fait défaut en 2002. Reste à savoir comment se comporteront les Tricolores, soucieux de préserver leur santé et l'esprit parfois tourné vers d'autres horizons.

Huit jours après avoir rencontré le Brésil, premier au classement FIFA, pour un match de prestige qui n'a pourtant pas été à la hauteur de l'événement, l'Equipe de France s'apprête à affronter un adversaire d'un tout autre calibre. C'est la sélection d'Andorre, 146e nation du monde et composée de joueurs parfois amateurs, qui fera face aux Bleus vendredi à Montpellier. Les deux équipes se connaissent bien pour s'être affrontées il y a près de cinq ans, au cours des qualifications de l'Euro 2000. Des rencontres indécises et difficiles à gérer pour les Tricolores, à l'image du déplacement à Barcelone qui avait vu les hommes de Roger Lemerre trouver l'ouverture à la 87e minute sur un penalty de Franck Leboeuf. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts : la France a connu l'un de ses plus grands succès, avec l'Euro 2000, et dans la foulée l'une de ses plus grosses désillusions, avec le Mondial 2002. Pour triompher au Portugal en juillet prochain, les Bleus souhaitent mettre tous les atouts de leur côté, notamment sur le plan physique.

Faire le point sur l'état physique des troupes à deux semaines de l'Euro

A quinze jours du coup d'envoi de l'Euro, ce match de préparation devrait avant tout permettre à Jacques Santini de vérifier l'état de forme de son groupe. Une composante très importante lorsqu'on se remémore le fiasco de la Coupe du Monde 2002. Ici, la situation semble bien meilleure, puisque, sur la base des premiers résultats des analyses réalisées avant le match contre le Brésil, le docteur Jean-Marcel Ferret estime que «les Bleus sont en relative bonne santé, dans les normes» , alors qu'en 2002 «leur état de santé était inquiétant.» Il en profite pour rendre hommage au sélectionneur national pour cet état de fait : «Il fait partie de cette génération d'entraîneurs qui ménage les joueurs.» En stage de régénération à la Grande-Motte depuis le début de la semaine, en compagnie de leurs épouses et enfants, les Bleus n'ont cependant pas encore entamé leur montée en puissance et «le groupe ne sera pas à 100% de ses possibilités» selon Santini.

Une des priorités de cette rencontre devrait donc être de donner plus de temps de jeu à ceux qui en ont besoin, à l'image de Sylvain Wiltord, qui devrait retrouver son couloir droit, et de Marcel Desailly, auteur d'une saison en demi-teinte. Le capitaine des Bleus, un temps incertain en raison d'une légère entorse au genou droit contractée contre le Brésil, a été déclaré apte par Jean-Marcel Ferret et devrait donc être aligné en défense centrale, à moins que Santini ne décide de le ménager. Et le sélectionneur d'ajouter que ce match «servira surtout de remise à niveau sur le plan athlétique.»

Un match qui n'apportera probablement pas de grand enseignement

Une rencontre face à la 146e nation du classement FIFA est-elle véritablement utile ? Sur le plan physique peut-être, mais il n'y aura probablement pas de grand enseignement à tirer sur le véritable niveau des Bleus. A l'image de Zinedine Zidane, les Tricolores ne semblent pas vraiment motivés à l'idée de disputer cette rencontre atypique, qui risque de n'être rien de plus qu'un entraînement un peu plus intensif qu'à l'accoutumée : «C'est un match comme ça. C'est un petit match de préparation, mais moi comme tous on ne le voit pas d'une grande importance, même si c'est bien de gagner un match et de bien jouer. Cette semaine, c'est un match qui vient bizarrement, mais ce qui est sûr c'est qu'avant l'Euro il fallait un ou deux matchs. Celui-là vient un peu tôt. On ne va pas y prêter trop d'importance. On va courir. Les entraînements ne remplacent pas les matchs. L'Ukraine sera très important.»

Des Bleus d'autant moins à même de répondre totalement présents mentalement que certains ont pour l'instant l'esprit plus occupé par un éventuel transfert estival que par la perspective de disputer un match amical sans prestige. Si certains comme Benoît Pedretti ou Fabien Barthez sont déjà fixés sur leur situation, ce n'est pas par exemple pas le cas de David Trezeguet. Le buteur de la Juventus, qui n'a toujours pas trouvé d'accord avec le club italien pour une revalorisation salariale, est plus que jamais en partance vers l'Espagne (Barcelone) ou l'Angleterre (Chelsea). Une situation difficile à gérer et qui semble agacer l'ancien Monégasque : «Je voulais être fixé avant l'Euro, mais après le départ de Lippi, le club a pris la décision en premier de trouver le nouvel entraîneur, puis de fixer les joueurs. Après avoir trouvé le nouveau coach, ils vont essayer de me trouver une solution à moi. Mais j'ai demandé que cela se passe après le championnat d'Europe.» Cela n'empêche par le héros de la finale de l'Euro 2000 d'être confiant et motivé à l'approche de l'événement portugais : «Je me sens bien, je suis moins fatigué. L'échec connu nous amène à travailler d'une autre manière pour être prêt pour le premier match : moi, je me sens bien. J'ai beaucoup, beaucoup d'envie.»

Du côté d'Andorre, ce match sera l'occasion de faire débuter deux jeunes issus des moins de 19 ans, Rodriguez et Riera, qui feront leurs premiers pas dans l'équipe A. Face à «la meilleure équipe nationale du monde» , le sélectionneur andorran David Rodrigo estime son équipe «capable de faire un troisième bon match contre la France» . Une équipe qui jouera libérée et sans crainte : «on n'a pas peur, seulement du respect» .

La peur de la blessure

Traumatisés par la blessure de Zinedine Zidane face à la Corée du Sud à la veille de la Coupe du Monde 2002, les Bleus espèrent ne pas revivre un tel scénario catastrophe, face à une équipe dont le jeu n'est pas réputé pour être un des plus soyeux au monde. Une peur d'autant plus légitime que les pépins physiques n'ont pas épargné les Tricolores ces derniers jours. Alors que Marcel Desailly et Olivier Dacourt se remettent doucement de leurs blessures, c'est Ludovic Giuly qui a rejoint l'infirmerie des Bleus. Le lutin monégasque, qui est sorti au bout de 20 minutes de jeu face à Porto, se plaint des adducteurs, et le mal est tel que sa participation à l'Euro est même incertaine, comme l'a expliqué le médecin de l'Equipe de France Jean-Marcel Ferret : «Quand un joueur sort au bout d'une vingtaine de minutes, c'est que la blessure a tout lieu d'être sérieuse. Il semblerait que Ludovic souffre d'une déchirure abdominale. Dans de type de pathologie, on ignore le temps que cela peut prendre même si a priori cela paraît assez sérieux.»

A 15 jours du début de la compétition, le moindre pépin peut avoir des conséquences dramatiques pour les joueurs, et nul doute que la prudence sera de mise pour cette rencontre sans enjeu. Pourtant, le meneur de jeu des Bleus Zinedine Zidane ne craint pas un remake du cauchemar coréen : «Quand on est arrivé en Corée, on a essayé de faire tout vite ; il n'y a pas eu vraiment de préparation. Alors que là on a plutôt du temps pour se préparer, pour faire une semaine de travail et de détente. La semaine prochaine on va encore avoir une semaine pour bien travailler. Voilà. On a quand même un peu de temps : c'est bien avant une grande compétition.»

Les équipes probables :

France: Barthez - Sagnol, Thuram, Desailly (ou Silvestre), Lizarazu - Wiltord, Vieira, Makelele, Zidane - Trezeguet, Saha.
Andorre: Koldo - Txema, Ramirez, T. Lima, Ayala - I. Lima, J. Fernandez, Sonejee, Pujol - Ruiz, J. Sanchez.
Arbitre: M. Daami (TUN)

A quelques jours de l'Euro, qu'est-ce qu'une rencontre amicale contre Andorre peut bien apporter aux Bleus ? Nombreux sont ceux qui se posent la question, et pourtant Jacques Santini y tient profondément. C'est sans doute parce que ne match sans enjeu et sans prestige fera office d'entraînement à grande échelle, pour des Bleus soucieux d'améliorer au maximum leur condition physique, aspect ô combien déterminant dans une compétition de cette importance. Espérons tout de même que le spectacle sera un minimum au rendez-vous, histoire de ne pas décevoir un public de la Mosson déjà bien malheureux cette saison.



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