Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, Higuain le Galhat-trick, les Grands Suisses et des Oranje vitaminés sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, les clowns de l'équipe de France, Anelkassos et Gallastrophe. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Un capitaine et un préparateur physique qu'il faut séparer...

Les valeurs en hausse

Higuain le Galhat-trick

Gonzalo Higuain se souviendra probablement longtemps du deuxième match de l'Argentine face à la Corée du Sud dans cette Coupe du monde. D'une part parce que les hommes de Diego Maradona l'ont emporté 4-1, une seconde victoire dans ce groupe B quasiment synonyme de qualification pour les huitièmes de finale. Mais surtout parce que le Galactique s'est particulièrement illustré en inscrivant un triplé, devenant du même coup le meilleur buteur de la compétition. Déjà préféré à l'Intériste Diego Milito à la pointe de l'attaque albiceleste, le natif de Brest a sans doute assuré définitivement sa place dans le onze de départ du Pibe de Oro. Ah, si l'attaquant du Real Madrid avait dit oui à Raymond Domenech en 2006 pour évoluer avec les Bleus…

Les Grands Suisses

Qui aurait misé la moindre petite pièce sur une victoire de la Suisse face à l'Espagne dans cette Coupe du monde ? Pas grand-monde à vrai dire. Et pourtant les hommes d'Ottmar Hitzfeld l'ont fait. Au terme d'une incroyable prestation défensive, la formation helvète est parvenue à mettre au tapis le champion d'Europe 2008 lors de son entrée en lice dans la compétition. Avec le sorcier allemand à la baguette, les partenaires du Stéphanois Gelson Fernandes ont déjà marqué de leur empreinte ce Mondial sud-africain. Après cette performance, il sera désormais très difficile de les qualifier de "Petits Suisses" .

Des Oranje vitaminés

Les deux premiers matchs des Pays-Bas dans cette Coupe du monde ne resteront pas dans les annales du football néerlandais. Mais en s'imposant 2-0 face au Danemark, puis en l'emportant 1-0 contre le Japon, les Oranje ont assuré l'essentiel. Et l'essentiel, c'est déjà une qualification pour les huitièmes de finale du Mondial avant même le dernier match face au Cameroun. Et tout ça sans même faire appel à Arjen Robben, toujours sur le flanc en raison d'une blessure à la cuisse. Moins flamboyants que par le passé, mais tout aussi efficaces, les Bataves pourraient bien être l'un des acteurs majeurs de cette Coupe du monde sud-africaine.

A part ça ? Si les équipes africaines sont en grande difficulté dans ce Mondial, le Ghana fait lui en revanche honneur au continent. Avec quatre points, les coéquipiers du Rennais Asamoah Gyan sont bien partis pour atteindre les huitièmes de finale. Mention spéciale aussi au Portugal, qui a écrasé la Corée du Nord 7-0 et par la même occasion pris une option pour la qualification.

Les valeurs en baisse

Les clowns de l'équipe de France

Et voilà qu'ils refusent de s'entraîner ! Déjà qu'ils avaient refusé de jouer face au Mexique quelques jours plus tôt… On croyait que l'équipe de France avait touché le fond. Mais visiblement, les 23 joueurs de Raymond Domenech creusent encore. Les Bleus, et par extension la France entière, sont devenus la risée de la terre entière. Les moqueries fusent à l'étranger sur la délégation tricolore. En témoigne cette petite blague de la chaîne de télévision allemande, ZDF, au sujet du refus des joueurs français de s'entraîner ce dimanche : «Merci les Bleus, ça fait longtemps que nous n'avions pas été au cirque !» Des clowns, voilà ce que sont devenus les Français aux yeux du monde entier. Merci Patrice Evra et les nez rouges…

Anelkassos

Aux yeux de Raymond Domenech, ce n'est qu'un simple événement interne à la vie d'un groupe. Certes, des conflits entre joueurs et entraîneurs, il y en a chaque jour ou presque dans n'importe quelle équipe du monde entier. Mais un joueur qui profère les pires insultes à l'encontre de son entraîneur, marmonnées dans son coin ou non, à la mi-temps d'un match d'une importance cruciale, ce n'est pas si courant… Nicolas Anelka peut avoir toutes les raisons du monde d'en vouloir à Domenech. Mais cela n'excusera jamais ses insultes. Lui au moins jouait. Ou était sur la pelouse on va dire. D'autres étaient sur le banc pendant ce temps-là et sont restés silencieux…

Gallastrophe

Ses camarades de l'équipe de France le surnomment ainsi, pour plaisanter. Depuis sa piètre prestation face au Mexique, il mérite peut-être plus que jamais ce surnom. Epoustouflant de naïveté et de dilettantisme au cours de cette partie, le défenseur français a même adressé un doigt d'honneur à un journaliste de TF1 à sa sortie du terrain. Le joueur d'Arsenal avait décidé de ne pas s'exprimer publiquement durant cette Coupe du monde. David Astorga aurait dû le savoir au moment de lui tendre le micro… Mais il a oublié de respecter les volontés de la diva. Un geste qui vient encore un peu plus renforcer la piètre image de "Gallastrophe" …

A part ça ? Raymond Domenech regrettera sans doute toute sa vie d'avoir confié le brassard de capitaine à Patrice Evra. Le sélectionneur tricolore pensait avoir trouvé un leader. Il l'a trouvé. Mais un véritable leader de mutinerie…

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !